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    France : espoir de reprise:Perspectives 2007-2008 pour l’économie française

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    Le bilan économique de la France en 2006 est ambivalent. Celui-ci est encourageant sur le front de l’activité qui retrouve, pour la première fois depuis 2000, un sentier de croissance, en glissement annuel, supérieur à son rythme potentiel. Au cours de cette année, le chômage a baissé grâce principalement à des créations d’emplois dans le secteur privé, et le déficit public est passé en dessous de 3 % du PIB. Mais, à l’instar de 2005, l’année 2006 a également été décevante : la France a moins profité que ses partenaires européens de la croissance mondiale et a enregistré un taux de croissance inférieur à la moyenne de la zone euro ; par ailleurs, du côté de l’action économique, de nombreuses décisions ont été mises entre parenthèses et différées après les élections présidentielles, ou prises isolément sans coordination au niveau européen. Le redémarrage de l’activité entrevu en 2006 devrait être tempéré en ce début d’année 2007 par des décisions prises l’année dernière. Après trente mois de statu quo, la BCE a augmenté à cinq reprises son taux directeur au cours de l’année. Compte tenu des délais de transmission de la politique monétaire à l’activité, ses effets restrictifs se feront sentir en 2007. Par ailleurs, le relâchement de certaines contraintes extérieures observé en 2006 ne devrait pas se poursuivre en 2007 où de nouvelles contraintes vont apparaître. Parmi celles-ci, citons le ralentissement de l’économie américaine ou encore la mise en place d’une TVA sociale en Allemagne qui renforcera la politique de désinflation compétitive menée outre-Rhin depuis le début des années 2000. Toutefois, l’activité en 2007 bénéficiera à la fois d’un contexte européen toujours porteur et d’une politique budgétaire qui cessera d’être restrictive. En 2008, la phase de resserrement monétaire de la BCE devrait s’arrêter et la spirale vertueuse d’augmentation des investissements productifs, des emplois et des salaires engagée fin 2006 s’amplifier, aidée par la levée quasi-totale des contraintes extérieures. La croissance devrait s’établir à 2,3 % en 2007 et 2,9 % en 2008. Elle devrait permettre la poursuite de la baisse du chômage et le déficit public se rapprocherait de 2 % du PIB en 2008.The 2006 French economic performance is ambivalent. On one side, activity improved and allowed for a decrease of the unemployment. On the other side, France did not manage to take advantage of world vitality, and its GDP growth remained beside the European average. European economy will remain dynamic in 2007, but the economic rebound should be tempered in France. European interest rates rises in 2006 and the increase in the German VAT on January 1st, 2007, should be the main causes of the 2007 soft growth. In 2008, these constraints should disappear, which will support simultaneously external trade, productive investment and thus job creation. Finally, French growth should reach 2.3% and 2.9% in 2007 and 2008

    France : emplois à l’appel:Perspectives 2006-2007 pour l’économie française

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    Après une année 2005 particulièrement décevante, l’économie française a connu un rebond au cours du premier semestre 2006, qui lui permettra de croître à un rythme supérieur à 2 % cette année. La croissance de l’économie en 2005 (1,2 %) a en effet été particulièrement décevante. Tout d’abord parce qu’elle brise la reprise amorcée en 2004, empêchant l’économie française de rattraper une partie de son retard de production accumulé depuis 2001. Si le dynamisme interne a été satisfaisant (2,2 %) bien qu’inférieur à celui de 2004 (2,8 %), il n’en va pas de même de la contribution extérieure. Redevenu déficitaire en 2004 pour la première fois depuis 1991, le solde extérieur s’est encore aggravé en 2005, amputant la croissance annuelle de 1 point de PIB. Décevant également car le rebond inscrit dans les enquêtes de conjoncture n’a pas eu lieu au second semestre 2005. Celui-ci s’est produit au cours du premier semestre 2006 : profitant de la dépréciation de l’euro vis-à-vis du dollar, les carnets de commandes étrangers se sont remplis et, favorisée par le bas niveau des taux d’intérêt, une spirale vertueuse d’augmentation des investissements productifs et des créations d’emplois s’est enclenchée. L’économie française devrait croître en 2006 de 2,3 % en moyenne annuelle (2,8 % en glissement). En 2007, la mise en place d’une « pseudo » TVA sociale en Allemagne renforcera la politique de désinflation compétitive menée outre-Rhin depuis le début des années 2000. Cette politique non coopérative sera la principale responsable du ralentissement de la croissance dans l’Hexagone (2,2 % en moyenne annuelle et 2,0 % en glissement annuel). Elle devrait toutefois permettre la poursuite de la baisse du chômage, qui devrait s’établir à 8,2 % fin 2007. Bien entendu, des risques existent qui pourraient conduire à une rechute en 2007. Pour l’essentiel, ils sont relatifs à l’environnement international : crise pétrolière majeure, sur-réaction de la politique monétaire, récession aux États-Unis. Un scénario de dynamique interne plus noir est également envisageable (effondrement du prix de l’immobilier, enclenchement d’une spirale inflationniste...). Il suppose un enchaînement d’évolutions très négatives qui pour l’heure ne transparaissent ni dans les enquêtes de conjoncture ni dans les statistiques fournies par l’INSEE

    France : espoir de reprise:Perspectives 2007-2008 pour l’économie française

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    Le bilan économique de la France en 2006 est ambivalent. Celui-ci est encourageant sur le front de l’activité qui retrouve, pour la première fois depuis 2000, un sentier de croissance, en glissement annuel, supérieur à son rythme potentiel. Au cours de cette année, le chômage a baissé grâce principalement à des créations d’emplois dans le secteur privé, et le déficit public est passé en dessous de 3 % du PIB. Mais, à l’instar de 2005, l’année 2006 a également été décevante : la France a moins profité que ses partenaires européens de la croissance mondiale et a enregistré un taux de croissance inférieur à la moyenne de la zone euro ; par ailleurs, du côté de l’action économique, de nombreuses décisions ont été mises entre parenthèses et différées après les élections présidentielles, ou prises isolément sans coordination au niveau européen. Le redémarrage de l’activité entrevu en 2006 devrait être tempéré en ce début d’année 2007 par des décisions prises l’année dernière. Après trente mois de statu quo, la BCE a augmenté à cinq reprises son taux directeur au cours de l’année. Compte tenu des délais de transmission de la politique monétaire à l’activité, ses effets restrictifs se feront sentir en 2007. Par ailleurs, le relâchement de certaines contraintes extérieures observé en 2006 ne devrait pas se poursuivre en 2007 où de nouvelles contraintes vont apparaître. Parmi celles-ci, citons le ralentissement de l’économie américaine ou encore la mise en place d’une TVA sociale en Allemagne qui renforcera la politique de désinflation compétitive menée outre-Rhin depuis le début des années 2000. Toutefois, l’activité en 2007 bénéficiera à la fois d’un contexte européen toujours porteur et d’une politique budgétaire qui cessera d’être restrictive. En 2008, la phase de resserrement monétaire de la BCE devrait s’arrêter et la spirale vertueuse d’augmentation des investissements productifs, des emplois et des salaires engagée fin 2006 s’amplifier, aidée par la levée quasi-totale des contraintes extérieures. La croissance devrait s’établir à 2,3 % en 2007 et 2,9 % en 2008. Elle devrait permettre la poursuite de la baisse du chômage et le déficit public se rapprocherait de 2 % du PIB en 2008.The 2006 French economic performance is ambivalent. On one side, activity improved and allowed for a decrease of the unemployment. On the other side, France did not manage to take advantage of world vitality, and its GDP growth remained beside the European average. European economy will remain dynamic in 2007, but the economic rebound should be tempered in France. European interest rates rises in 2006 and the increase in the German VAT on January 1st, 2007, should be the main causes of the 2007 soft growth. In 2008, these constraints should disappear, which will support simultaneously external trade, productive investment and thus job creation. Finally, French growth should reach 2.3% and 2.9% in 2007 and 2008

    France : un potentiel de croissance:Perspectives 2005-2006 pour l’économie française

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    Depuis près de dix ans, la France a des performances économiques supérieures à celles de ses partenaires européens, et en particulier l’Allemagne et l’Italie. Ainsi, en moyenne depuis 1997, l’économie française connaît un surplus annuel de croissance de 0,4 point par rapport à l’ensemble de la zone euro, et de plus d’un point par rapport à ses deux principaux partenaires. Cette meilleure performance trouve son origine dans un grand dynamisme de la demande intérieure et tout particulièrement de la consommation des ménages. Cette croissance de la consommation s’étant réalisée dans un climat peu porteur — pouvoir d’achat en berne dû à un marché du travail peu dynamique et à une accélération de l’inflation en raison des effets directs de la hausse des prix du pétrole — les ménages ont réduit leur épargne et ont eu recours à l’emprunt. Cette évolution a été favorisée par le bas niveau des taux d’intérêt. La première condition pour que la croissance dure à l’horizon de notre prévision est donc le maintien des taux d’intérêt à un niveau faible. Mais il faut aussi, pour que la croissance de la consommation et de l’économie soit durable, que s’enclenche une spirale vertueuse d’augmentation des investissements productifs, des créations d’emplois et des salaires. La bonne situation financière des entreprises et la réactivation de la politique de l’emploi permet d’envisager la réalisation de ce scénario. La croissance devrait atteindre 1,7 % en 2005 et 2,2 % en 2006. Elle devrait permettre, à terme, la baisse du chômage et la reprise de la hausse des salaires. Bien entendu, des risques existent qui pourraient conduire à une rechute en 2006. Pour l’essentiel, ils sont relatifs à l’environnement international : crise pétrolière majeure, ralentissement marqué de la croissance dans le monde, etc. Un scénario de dynamique interne plus noir est également envisageable (effondrement du prix de l’immobilier, enclenchement d’une spirale inflationniste…). Il suppose un enchaînement d’évolutions très négatives qui, pour l’heure, ne transparaissent ni dans les enquêtes de conjoncture ni dans les statistiques fournies par l’INSEE

    Inflation : prix au piège

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    Dans le contexte de la hausse du prix des matières premières, cette étude spéciale évalue le risque de dérive inflationniste. Dans un premier temps, nous revenons sur les facteurs responsables du récent regain d’inflation : l’effet de base et l’accélération des prix des matières premières. Nous nous interrogeons sur le caractère permanent ou transitoire de cette dérive des prix et sur l’éventualité d’une bulle sur ces marchés. À part le prix du pétrole, le risque d’une nouvelle envolée des prix semble limité. De ce point de vue, une baisse de l’inflation est anticipée. Par ailleurs, l’analyse de plusieurs secteurs de l’industrie alimentaire française fait apparaître que la thèse, selon laquelle cette industrie aurait profité des hausses du prix des matières premières pour augmenter ses marges, ne semble pas vérifiée. Reste cependant à savoir si l’accumulation des hausses passées ne pourrait pas à terme se traduire par une hausse de l’inflation via un effet dit de « second tour ». Pour compenser la perte de leur pouvoir d’achat, il est possible que les salariés demandent des hausses de salaire que les entreprises répercuteraient à leur tour dans leur prix afin de maintenir leur marge. Ces nouvelles hausses de prix entraîneraient celles des salaires et ainsi de suite. Pour évaluer la probabilité d’enclenchement d’un tel mécanisme, nous revenons sur les processus d’indexation des salaires en vigueur dans les principaux pays de la zone euro (Allemagne, France, Italie) et aux États-Unis. Des courbes de Phillips réduites pour ces pays ainsi que pour la zone euro agrégée sont estimées afin de tester les niveaux et les délais d’indexation. Le rejet de l’hypothèse d’indexation unitaire dans tous ces pays semble écarter le risque de second tour. Comme il est possible que l’économétrie sous estime les niveaux d’indexation, nous avons évalué le coût d’un choc pétrolier en termes de taux de chômage dans le cas d’une indexation unitaire.Considering the ongoing process of strong increases in inflation rates, this paper is interested in the risk that price and wage-setting behaviour could add to inflationary pressures. We first come back to the reasons that recently fuelled the rise in prices (oil and food prices) and assess whether those increases may be permanent or transitory. On that point, we expect that tensions and headline inflation rates should moderate. Then, we focus on the risks for second-round effects due to past increases. Inflation models are estimated for Germany, France, Italy, Spain, the United States and the euro area as a whole where we analyze the elasticity of consumer price inflation to oil prices. It is shown that prices are not fully indexed. Second-round effects should then not materialize

    Inflation : prix au piège

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    Dans le contexte de la hausse du prix des matières premières, cette étude spéciale évalue le risque de dérive inflationniste. Dans un premier temps, nous revenons sur les facteurs responsables du récent regain d’inflation : l’effet de base et l’accélération des prix des matières premières. Nous nous interrogeons sur le caractère permanent ou transitoire de cette dérive des prix et sur l’éventualité d’une bulle sur ces marchés. À part le prix du pétrole, le risque d’une nouvelle envolée des prix semble limité. De ce point de vue, une baisse de l’inflation est anticipée. Par ailleurs, l’analyse de plusieurs secteurs de l’industrie alimentaire française fait apparaître que la thèse, selon laquelle cette industrie aurait profité des hausses du prix des matières premières pour augmenter ses marges, ne semble pas vérifiée. Reste cependant à savoir si l’accumulation des hausses passées ne pourrait pas à terme se traduire par une hausse de l’inflation via un effet dit de « second tour ». Pour compenser la perte de leur pouvoir d’achat, il est possible que les salariés demandent des hausses de salaire que les entreprises répercuteraient à leur tour dans leur prix afin de maintenir leur marge. Ces nouvelles hausses de prix entraîneraient celles des salaires et ainsi de suite. Pour évaluer la probabilité d’enclenchement d’un tel mécanisme, nous revenons sur les processus d’indexation des salaires en vigueur dans les principaux pays de la zone euro (Allemagne, France, Italie) et aux États-Unis. Des courbes de Phillips réduites pour ces pays ainsi que pour la zone euro agrégée sont estimées afin de tester les niveaux et les délais d’indexation. Le rejet de l’hypothèse d’indexation unitaire dans tous ces pays semble écarter le risque de second tour. Comme il est possible que l’économétrie sous estime les niveaux d’indexation, nous avons évalué le coût d’un choc pétrolier en termes de taux de chômage dans le cas d’une indexation unitaire.Considering the ongoing process of strong increases in inflation rates, this paper is interested in the risk that price and wage-setting behaviour could add to inflationary pressures. We first come back to the reasons that recently fuelled the rise in prices (oil and food prices) and assess whether those increases may be permanent or transitory. On that point, we expect that tensions and headline inflation rates should moderate. Then, we focus on the risks for second-round effects due to past increases. Inflation models are estimated for Germany, France, Italy, Spain, the United States and the euro area as a whole where we analyze the elasticity of consumer price inflation to oil prices. It is shown that prices are not fully indexed. Second-round effects should then not materialize
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