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La gournay (Ă©tude de la situation actuelle d'une poule francaise de race ancienne)
La Gournay est une poule rattachée aux races normandes. On situe classiquement ses origines en Seine-Maritime dans la région de Gournay-en-Bray. Elle se caractérise par un plumage caillouté, c'est-à -dire mêlé de blanc et de noir, des pattes roses marbrées à quatre doigts, une crête simple. C'est une poule peu connue et peu représentée chez les éleveurs sportifs de volailles. En 1998, un groupe d'élèves de l'Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes lance le projet d'établissement d'un petit centre de sélection et d'élevage de la Gournay sur le site de la ferme expérimentale des élèves (Fermex). La rencontre avec une association d'éleveurs de Seine-Maritime désireux de mettre en place une filière locale de production motive la mise en place d'un projet d'état des lieux actualisé des effectifs et du type génétique de la Gournay ainsi que de son potentiel zootechnique. Une première phase de cette étude a consisté à recenser les effectifs et les éleveurs ; nous avons pu chiffrer la population actuelle de Gournay à quelques 500 poules et 150 coqs. Une caractérisation du type moderne de la Gournay a été entreprise en réalisant 15 mesures morphométriques sur 125 animaux. D'autre part la pesée individuelle hebdomadaire de 200 animaux identifiés sur 5 mois a permis de statuer sur le potentiel de croissance de 2 souches de Gournay (une non-sélectionnée et une sélectionnée sur la masse à 7 semaines) et sur les critères de sélection à prendre en compte.NANTES-Ecole Nat.Vétérinaire (441092302) / SudocSudocFranceF
Réduction de l’usage des antibiotiques en filières monogastriques : état d’avancement et perspectives
International audienceThe quantity of antimicrobials used in monogastric production (swine, poultry and rabbit) has dropped since the 2000s, and is now relatively stationary. The successive EcoAntibio plans have strengthened the momentum and contributed to drastically reducing the use of critically important antimicrobials. This results from the combined effect of regulatory changes, private voluntary actions implemented in the different sectors, as well as collective and individual professional approaches. Different preventive approaches have been implemented, based on a multifactorial approach of animal health, the refinement of diagnosis of health troubles, and analysis of the causes to define suitable preventive measures. The emphasis has been put on farm management, hygiene, biosecurity, vaccination, nutrition, and the use of alternative products. Antimicrobial prescription practices have also evolved, with establishment of consensual good treatment practice guidelines, generalization of bacteriological testing and antibiograms, correct compliance with dosage, and close health monitoring to tailor treatments. These changes rely on a good relationship between the farmer, the veterinarian and the technician, which has been reinforced through support and training of farmers. Further rationalization of antibimicrobial use needs to target “at-risk farms» and tailor-made actions.La quantité d’antibiotiques utilisés dans les filières monogastriques (porcs, volailles et lapins) a chuté fortement à partir des années 2000, et connaît une relative stabilisation depuis quelques années. Les plans EcoAntibio successifs ont renforcé la dynamique et contribué à réduire drastiquement l’usage des antibiotiques critiques. Cette évolution est la résultante combinée d’évolutions réglementaires, d’actions volontaires privées mises en œuvre dans les filières de production, et de démarches professionnelles collectives et individuelles. Différentes actions ont été mises en place, reposant sur une approche multifactorielle de la santé, l’établissement d’un diagnostic fin des troubles sanitaires de l’élevage, et un travail sur leurs causes sous-jacentes pour définir des mesures préventives adaptées. L’accent est mis sur la conduite d’élevage, l’assainissement vis à vis d’agents pathogènes particuliers, la biosécurité, la vaccination, la nutrition, et l’usage de substances alternatives. Les pratiques d’antibiothérapie ont aussi évolué, avec la mise en place de guides de bonnes pratiques consensuels, la généralisation de l’examen bactériologique et de l’antibiogramme, la bonne observance des posologies, et le suivi précis de la santé pour adapter les traitements. La mise en place de ces évolutions repose par ailleurs sur un bon rapport de confiance entre éleveur, vétérinaire et technicien d’élevage, l’accompagnement des éleveurs ayant aussi été renforcé via des dispositifs de sensibilisation et de formation. La poursuite de la rationalisation des usages reposera sur le ciblage des exploitations à risque au regard des usages d’antibiotiques et la mise en place d’actions sur-mesure
Réflexion participative pour une optimisation de l’usage d’antibiotiques garantissant santé et bien-être des porcs et volailles
International audienceThe use of antibiotics has fallen by almost 50 % in the French poultry and pig industry in 15 years. However, this change has been more or less significant depending on the farm, and the introduction of antibiotic-free labels by retailors has sometimes resulted in excessive reduction in the use of antibiotics, to the detriment of animal health and welfare. To make progress in improving the use of antibiotics, a participatory approach was carried out, bringing together representatives of veterinarians, the pig and poultry industry, technical institutes, the Ministry of Agriculture and researchers. The paper presents the major stages of the process and their results, concerning the long-term vision shared by the group concerning the use of antibiotics on farms, and the analysis of the obstacles to be lifted in order to move towards the shared objective. The results show, among other things, the importance of standardizing and disseminating systems for monitoring, at the farm level, animal health and welfare, use of antibiotics and level of resistance to antibiotics, in order to allow farmers and veterinarians to precisely monitor the use of antibiotics. Other fields of action concern the need for improved communication and consumer information on the issue of animal health, welfare and the proper use of antibiotics, and the issue of the economic competitiveness of the sector and the economic viability of farms that want to invest in prevention.L'utilisation d'antibiotiques a diminué de près de 50 % dans les filières avicoles et porcines françaises en 15 ans. Cependant, cette évolution a été plus ou moins importante selon les élevages, et la mise en place de labels « sans antibiotiques » a pu se traduire dans certains cas par des excès de réduction d’usage des antibiotiques, au détriment de la santé et du bien-être des animaux. Pour avancer dans la rationnalisation du recours aux antibiotiques, une démarche participative a été menée, associant des représentants des vétérinaires praticiens, des interprofessions porcine et avicole, des instituts techniques, du ministère de l’agriculture et des chercheurs. L’article présente les étapes majeures de la démarche et leurs résultats, concernant la vision à long terme partagée par le groupe sur l'utilisation des antibiotiques en élevage, et l’analyse des verrous à lever pour avancer vers l’objectif partagé. Les résultats montrent entre autres l'importance de la standardisation et de la diffusion de dispositifs de suivi, à l’échelle de la ferme, de la santé et du bien-être des animaux, de l'utilisation des antibiotiques et du niveau de résistance aux antibiotiques, afin de permettre aux éleveurs et vétérinaires de piloter avec précision l’usage des antibiotiques. Les deux autres champs d’action du collectif concernent i) le besoin d'une meilleure communication et information des consommateurs sur la question de la santé animale, du bien-être et du bon usage des antibiotiques et ii) la compétitivité économique de la filière et la viabilité économique des exploitations qui veulent investir en prévention
Towards a Better Use of Antimicrobials on Farms: Insights from a Participatory Approach in the French Pig and Poultry Sectors
International audienceDespite the strong decrease in antimicrobial use in the French poultry and pig sectors over the last decade, room for improvement remains. A participatory approach was set up in France, involving representatives of veterinarians, the pig and poultry industries, technical institutes, the French Ministry of Agriculture, and researchers, to further improve how antimicrobials are used on farms. By successively defining a shared, long-term vision of future antimicrobial use on farms, identifying lock-in mechanisms impeding this future vision from being realized, and articulating practical questions on how to move in the desired direction, the group rapidly reached a consensus. The results highlight the need for consensual standardized monitoring tools that would allow farmers and veterinarians to jointly monitor the health, welfare, antimicrobial resistance, and antimicrobial use on farms. Other results relate to better communication and training for citizens regarding animal health, animal welfare, and proper antimicrobial use; some benefits but also counterproductive effects of antibiotic-free labels that imperil animal health and welfare; the economic competitiveness of farms on international markets; and the economic sustainability of farm animal veterinary practices. These results call for a concerted way to produce tools for farmers and veterinarians and the broader involvement of other food sector actors
Réflexion participative pour une optimisation de l’usage des antibiotiques garantissant santé et bien-être des porcs et volailles
International audienceAntibiotic use has fallen by almost 50% in the French poultry and pig sectors in the last 15 years. However, the degree of change has varied among farms, and the introduction of antibiotic-free labels by retailors has sometimes resulted in an excessive reduction in antibiotic use, to the detriment of animal health and welfare. To improve antibiotic use, a participatory approach was applied that brought together representatives of veterinarians, the pig and poultry sectors, technical institutes, the Ministry of Agriculture, and researchers. This paper presents the main stages of the process and their results, concerning the long-term vision shared by the group about antibiotic use on farms and analysis of the obstacles that need to be lifted to move towards this shared objective. The results show, among other things, the importance of standardizing and disseminating systems for monitoring, at the farm level, animal health and welfare, antibiotic use and the level of resistance to antibiotics, in order to allow farmers and veterinarians to precisely monitor the antibiotic use. Other fields of action concern (i) the need for better communication and consumer information on the issues of animal health, welfare and the proper use of antibiotics, and (ii) the issues of the economic competitiveness of the sector and the economic viability of farms that want to invest in prevention.L'utilisation d'antibiotiques a diminué de près de 50 % dans les filières avicoles et porcines françaises en 15 ans. Cependant, cette évolution a été plus ou moins importante selon les élevages, et la mise en place de labels « sans antibiotiques » a pu se traduire dans certains cas par des excès de réduction d’usage des antibiotiques, au détriment de la santé et du bien-être des animaux. Pour avancer dans la rationalisation du recours aux antibiotiques, une démarche participative a été menée, associant des représentants des vétérinaires praticiens, des interprofessions porcine et avicole, des instituts techniques, du ministère de l’agriculture et des chercheurs. L’article présente les étapes majeures de la démarche et leurs résultats concernant la vision à long terme sur l'utilisation des antibiotiques en élevage et l’analyse des verrous à lever pour avancer. Les résultats montrent, entre autres, l'importance de la standardisation et de la diffusion de dispositifs de suivi de (i) la santé et le bien-être des animaux, (ii) l'utilisation des antibiotiques et (iii) le niveau de résistance aux antibiotiques, à l’échelle de la ferme. Ceci permettra aux éleveurs et vétérinaires de piloter avec précision l’usage des antibiotiques. Les deux autres champs d’action du collectif concernent (i) le besoin d'une meilleure communication et information des consommateurs sur la question de la santé animale, du bien-être et du bon usage des antibiotiques et (ii) la question de la compétitivité économique de la filière et la viabilité économique des exploitations qui veulent investir en prévention.<br/
Réflexion participative pour une optimisation de l'usage d'antibiotiques garantissant santé et bien-être des porcs et volailles
International audienceL'utilisation d'antibiotiques a fortement diminué dans les filières avicoles et porcines françaises. Cependant, cette évolution a été plus ou moins importante selon les élevages, et la mise en place de labels "sans antibiotiques" a pu se traduire dans certains cas par des excès de réduction d'usage des antibiotiques, au détriment de la santé et du bien-être des animaux. Pour avancer dans la rationalisation du recours aux antibiotiques, une démarche participative a été menée, associant des représentants des vétérinaires praticiens, des interprofessions porcine et avicole, des instituts techniques, du ministère de l'agriculture et des chercheurs. L'article présente les étapes majeures de la démarche et leurs résultats, concernant la vision à long terme partagée par le groupe sur l'utilisation des antibiotiques en élevage, et l'analyse des verrous à lever pour avancer vers l'objectif partagé. Les résultats montrent entres autres l'importance de la standardisation et de la diffusion de dispositifs de suivi, à l'échelle de la ferme, de la santé et du bien-être des animaux, de l'utilisation des antibiotiques et du niveau de résistance aux antibiotiques, afin de permettre aux éleveurs et vétérinaires de piloter avec précision l'usage des antibiotique