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    NOUVELLES DONNEES SUR LES MAMMIFERES DU THANETIEN ET DE L'YPRESIEN DU BASSIN D'OUARZAZATE (MAROC) ET LEUR CONTEXTE STRATIGRAPHIQUE

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    International audienceDe nouveaux éléments fauniques et stratigraphiques sont présentés sur les localités à mammifères du Paléogène ancien de l'Adrar Mgorn 1, Adrar Mgorn Ibis et N'Tagourt 2 du bassin d'Ouarzazate, au Maroc. L'étude magnétostratigraphique et la découverte de restes probables du nannofossile Discoaster corroborent l'âge Thanétien de la localité de l'Adrar Mgorn 1. La magnétostratigraphie suggère un âge légèrement plus récent que ce qui était admis des formations du Paléogène de la série locale de Tinerhir et des localités à vertébrés; Thanétien supérieur ou terminal pour l'Adrar Mgom 1 et Ibis, Yprésien moyen pour N'Tagourt 2. Deux tonnes de sédiments prélevées dans ces sites ont par ailleurs livré des éléments complémentaires sur les mammifères. Une molaire inférieure endommagée du site de N'Tagourt attribuable à Khamsaconus bulhosus confirme ses affinités avec les proboscidiens et suggère même de possibles relations avec les formes bunolophodontes telles les éléphantiformes, plutôt qu'avec les formes lophodontes telles Numidotherium et Pizosphatherium. Une molaire inférieure de l'Adrar Mgorn Ibis représente une nouvelle forme attribuable à un plésiadapiforme ou à un euprimate proche de Altiatlasius koulehi, mais sensiblement plus grand. Enfin un nouveau matériel de l'Adrar Mgorn documente une nouvelle espèce d'adapisoriculidé dilambdodonte attribuable à Garatherium : ?Garatherium todrae n.sp. Une autre espèce attribuable à Garatherium est signalée dans le site. Il s'agit d'une nouvelle lignée du bassin d'Ouarzazate franchissant la limite Paléocène-Eocène avec Palaeoryetes, Didelphodontinae gen. et sp. 2, Todralestes, et Afrodon, et de la première lignée commune reconnue hors de ce bassin. Il faut également signaler la présence d'un nouveau carnassier possible (carnivore ou créodonte ; Adrar Mgorn 1), et d'une molaire supérieure de Cimolestes cf. incisus (Adrar Mgorn Ibis). La molaire auparavant identifiée comme un didelphodontiné indéterminé (THR 168, "Didelphodontinae gen. sp. indét. 2") est reconnue ici comme la Mil de Afrodon ehleuhi. Ces faunes du bassin d'Ouarzazate sont recadrées dansla chronologie des sites à mammifères du Paléogène du domaine arabo-africain

    NOUVELLES DONNEES SUR LES MAMMIFERES DU THANETIEN ET DE L'YPRESIEN DU BASSIN D'OUARZAZATE (MAROC) ET LEUR CONTEXTE STRATIGRAPHIQUE

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    International audienceDe nouveaux éléments fauniques et stratigraphiques sont présentés sur les localités à mammifères du Paléogène ancien de l'Adrar Mgorn 1, Adrar Mgorn Ibis et N'Tagourt 2 du bassin d'Ouarzazate, au Maroc. L'étude magnétostratigraphique et la découverte de restes probables du nannofossile Discoaster corroborent l'âge Thanétien de la localité de l'Adrar Mgorn 1. La magnétostratigraphie suggère un âge légèrement plus récent que ce qui était admis des formations du Paléogène de la série locale de Tinerhir et des localités à vertébrés; Thanétien supérieur ou terminal pour l'Adrar Mgom 1 et Ibis, Yprésien moyen pour N'Tagourt 2. Deux tonnes de sédiments prélevées dans ces sites ont par ailleurs livré des éléments complémentaires sur les mammifères. Une molaire inférieure endommagée du site de N'Tagourt attribuable à Khamsaconus bulhosus confirme ses affinités avec les proboscidiens et suggère même de possibles relations avec les formes bunolophodontes telles les éléphantiformes, plutôt qu'avec les formes lophodontes telles Numidotherium et Pizosphatherium. Une molaire inférieure de l'Adrar Mgorn Ibis représente une nouvelle forme attribuable à un plésiadapiforme ou à un euprimate proche de Altiatlasius koulehi, mais sensiblement plus grand. Enfin un nouveau matériel de l'Adrar Mgorn documente une nouvelle espèce d'adapisoriculidé dilambdodonte attribuable à Garatherium : ?Garatherium todrae n.sp. Une autre espèce attribuable à Garatherium est signalée dans le site. Il s'agit d'une nouvelle lignée du bassin d'Ouarzazate franchissant la limite Paléocène-Eocène avec Palaeoryetes, Didelphodontinae gen. et sp. 2, Todralestes, et Afrodon, et de la première lignée commune reconnue hors de ce bassin. Il faut également signaler la présence d'un nouveau carnassier possible (carnivore ou créodonte ; Adrar Mgorn 1), et d'une molaire supérieure de Cimolestes cf. incisus (Adrar Mgorn Ibis). La molaire auparavant identifiée comme un didelphodontiné indéterminé (THR 168, "Didelphodontinae gen. sp. indét. 2") est reconnue ici comme la Mil de Afrodon ehleuhi. Ces faunes du bassin d'Ouarzazate sont recadrées dansla chronologie des sites à mammifères du Paléogène du domaine arabo-africain

    HUIT NOUVELLES FAUNES ÉOCÈNES ET OLIGOCÈNES DES PHOSPHORITES DU QUERCY

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    National audienceQuelques sites nouvellement découverts et/ou exploités dans le paléokarst du Quercy font l'objet d'une brève présentation géomorphologique, d'un inventaire faunique et d'une évaluation biochronologique préliminaires. Ils ont fourni des restes de vertébrés amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères variés, dont certains sont l'objet d'études en cours (e.g. insectivores amphilémuridés, chiroptères, rongeurs). Ils représentent six localités d'âge éocène supérieur (St-Antonin-Noble-Val et Monteils en Aveyron ; Pépénut dans le Tarn ; Bouziès, Liauzu et Théron dans le Lot), et deux d'âge oligocène supérieur (Coânac-Château et Pélix tous deux dans le Lot). Au plan géomorphologique, quatre de ces sites (St-Antonin, Monteils, Bouziès, Liauzu) sont des conduits endokarstiques naturels. Les autres sites sont des poches exploitées et vidées (Coânac-Château) ou sondées par les mineurs phosphatiers et où subsistent des restes de remplissages (Pélix, Pépénut), ou bien encore d'anciens déblais d'exploitation (Théron). L'association des différents taxons et la présence d'espèces biochronologiquement significatives permettent de proposer des âges, plus ou moins précis, pour les faunes étudiées. A St-Antonin, le glyptosaurinae indique un âge antérieur à la Grande Coupure ; les rongeurs et chauves-souris semblent préciser le niveau-repère MP 17a. Hyaenodon requieni, présent à Bouziès, est caractéristique du niveau-repère MP 17a. La faune de Liauzu, quasi exclusivement composée de chiroptères, semble plus ancienne que celle de Sainte-Néboule et pourrait correspondre au niveau-repère MP 17b. A Pépénut, les quatre espèces de rongeurs et les trois de chauves-souris paraissent caractériser le niveau-repère MP 17b. Les spécimens de Palaeotherium sp., de taille moyenne, et d'Amphimeryx cf. murinus de Théron témoignent du niveau-repère MP 18 pour la faune de cette localité. La coexistence d'Amphimeryx cf. murinus et de certaines espèces de rongeurs et de chauves-souris situe le gisement de Monteils également au niveau-repère MP 18. Enfin, à l'Oligocène, les rongeurs indiquent respectivement pour Coânac-Château le niveau-repère MP 25 (à peine plus récent que Lebratières 14, contemporain de Mas-de-Gaston et plus ancien que le Garouillas et Rigal-Jouet), et pour Pélix, le niveau-repère MP 27-28

    Tachypteron franzeni n. gen., n. sp., earliest emballonurid bat from the Middle Eocene of Messel (Mammalia, Chiroptera)

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    A new genus and species of emballonurid microchiropteran,Tachypteron franzeni, is described from the early Middle Eocene (MP 11) of Grube Messel, near Darmstadt, Germany. The holotype is extraordinarily well-preserved. It is the first unequivocal representative of an extant clade among Messel bats and the oldest unequivocal record of Emballonuridae. The flight apparatus ofT. franzeni is highly specialized for a rapid and constant flight style. The proportions of the strikingly narrow wing, the outline of the flight membranes and external ear, the morphology of the postcranial skeleton, and the relative cochlea size ofT. franzeni and extantTaphozous species are almost identical, while the dentition ofT. franzeni is distinguished by more plesiomorphic features.Tachypteron and the fairly diverse Paleogene record of emballonurids from France, consisting mainly of isolated teeth, document the earliest radiation known from an extant bat family and suggest a rather intense pre-Middle Eocene diversification of emballonurids
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