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    Military Manpower in Late Mongol and Timurid Iran

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    It is common to introduce a neglected historical source at a conference; I want to do something a little different and introduce a neglected group of people – the local military population of Iran in the late Mongol and the Timurid period. We know that Iranian troops were widely used during the Mongol period, and we also know that under the Timurids the local military of Iran took part in most large campaigns and many minor ones, but these troops and most of their commanders have remained sha..

    Mongol History rewritten and relived

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    L'Histoire fut une base importante de lĂ©gitimation et de prĂ©cĂ©dents pour le Moyen-Orient mĂ©diĂ©val, Ă  la fois pour les gouvernants et pour leurs sujets. En Iran et en Asie centrale, l'histoire la plus rĂ©cente et la plus riche d'enseignement fut celle de la conquĂȘte et de la souverainetĂ© mongoles ; ceci fut vrai pour les Iraniens comme pour la classe dirigeante turco-mongole. Dans l'histoire dynastique comme dans l'histoire rĂ©gionale, nous percevons une constante Ă©laboration des donnĂ©es, en particulier sur le problĂšme de la division de l'empire mongol, et sur celui de l'islamisation. Dans cet article, l'auteur examine l'utilisation de l'histoire par divers dirigeants qui tentĂšrent d'accroĂźtre leur prestige et de lĂ©gitimer leur gouvernement par une imitation active des souverains anciens et par la manipulation des souvenirs historiques. Par leurs actions publiques, Tamerlan et son rival Jötchide Tokhtamish, se rĂ©fĂšrent Ă  la fois Ă  la carriĂšre de Gengis Khan et aux anciennes rivalitĂ©s entre les Ilkhans et la Horde d'Or. Shāhrukh, qui utilisa l'islam comme partie intĂ©grante de sa lĂ©gitimisation, imita Ghazan, le khan islamisateur. Pour comprendre la carriĂšre de ces chefs, nous devons comprendre les prĂ©cĂ©dents historiques auxquels se rĂ©fĂ©raient leurs actions et la façon dont ils voyaient l'histoire mongole

    L’hĂ©ritage timouride : Iran – Asie centrale – Inde, XVe-XVIIIe siĂšcles

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    Le public occidental, mĂȘme orientalisant, est plus habituĂ© Ă  associer le nom de Tamerlan Ă  des conquĂȘtes foudroyantes, impitoyables et destructrices qu’à des Ɠuvres de paix. Or, paradoxe, de cet Empire qui semble s’ĂȘtre dĂ©fait plus rapidement encore qu’il n’avait Ă©tĂ© rassemblĂ©, est sortie l’une des plus brillantes cultures du monde islamique, qui devait rayonner bien au delĂ  du siĂšcle – notre XVe siĂšcle – dĂ©volu par l’histoire Ă  la dynastie des descendants de Timour pour rĂ©gner dans sa rĂ©gion d’origine. Et il ne s’agit pas seulement de culture artistique, de ce mĂ©cĂ©nat auquel les conquĂ©rants s’adonnent volontiers. Certes, ses vestiges resplendissent encore Ă  Samarcande, Shahr-i Sabz, Turkestan/Yasi, et dans les villes d’art martyres que sont devenues HĂ©rat et Mazar-e Sharif. Mais la culture timouride a aussi Ă©tĂ© politique, Ă©conomique, religieuse et bien sĂ»r militaire. Sans ĂȘtre, sans doute, le seul modĂšle, elle a imprĂ©gnĂ© profondĂ©ment les sociĂ©tĂ©s turco-iraniennes, au moins jusqu’au XIXe siĂšcle oĂč les derniers hĂ©ritiers de Timour durent s’incliner devant la puissance coloniale, anglaise Ă  Delhi, russe Ă  Boukhara, cependant que l’Iran Qadjar, une fois de plus, rĂ©agissait aux pressions extĂ©rieures par une recherche de l’authenticitĂ© nationale.Exploration sans conformisme ni prĂ©jugĂ©s d’un domaine tellement partagĂ© et dĂ©chirĂ©, depuis le XIXe siĂšcle, qu’on en oublie son unitĂ© ancienne, ce volume apporte aussi des Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension du prĂ©sent, oĂč Timourides et Moghols, voire Safavides, servent une fois de plus de rĂ©fĂ©rence, cette fois aux nouvelles nations de la zone.

    L’hĂ©ritage timouride : Iran – Asie centrale – Inde, XVe-XVIIIe siĂšcles

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    Le public occidental, mĂȘme orientalisant, est plus habituĂ© Ă  associer le nom de Tamerlan Ă  des conquĂȘtes foudroyantes, impitoyables et destructrices qu’à des Ɠuvres de paix. Or, paradoxe, de cet Empire qui semble s’ĂȘtre dĂ©fait plus rapidement encore qu’il n’avait Ă©tĂ© rassemblĂ©, est sortie l’une des plus brillantes cultures du monde islamique, qui devait rayonner bien au delĂ  du siĂšcle – notre XVe siĂšcle – dĂ©volu par l’histoire Ă  la dynastie des descendants de Timour pour rĂ©gner dans sa rĂ©gion d’origine. Et il ne s’agit pas seulement de culture artistique, de ce mĂ©cĂ©nat auquel les conquĂ©rants s’adonnent volontiers. Certes, ses vestiges resplendissent encore Ă  Samarcande, Shahr-i Sabz, Turkestan/Yasi, et dans les villes d’art martyres que sont devenues HĂ©rat et Mazar-e Sharif. Mais la culture timouride a aussi Ă©tĂ© politique, Ă©conomique, religieuse et bien sĂ»r militaire. Sans ĂȘtre, sans doute, le seul modĂšle, elle a imprĂ©gnĂ© profondĂ©ment les sociĂ©tĂ©s turco-iraniennes, au moins jusqu’au XIXe siĂšcle oĂč les derniers hĂ©ritiers de Timour durent s’incliner devant la puissance coloniale, anglaise Ă  Delhi, russe Ă  Boukhara, cependant que l’Iran Qadjar, une fois de plus, rĂ©agissait aux pressions extĂ©rieures par une recherche de l’authenticitĂ© nationale.Exploration sans conformisme ni prĂ©jugĂ©s d’un domaine tellement partagĂ© et dĂ©chirĂ©, depuis le XIXe siĂšcle, qu’on en oublie son unitĂ© ancienne, ce volume apporte aussi des Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension du prĂ©sent, oĂč Timourides et Moghols, voire Safavides, servent une fois de plus de rĂ©fĂ©rence, cette fois aux nouvelles nations de la zone.

    Figures mythiques des mondes musulmans

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    En rapportant des rĂ©cits extraordinaires mettant en scĂšne des ancĂȘtres fondateurs, l'historiographie islamique remplit une fonction mythique. Dans la mĂ©moire des peuples, l'histoire est dominĂ©e par une longue succession de figures glorieuses comme Iskandar, l'Alexandre le Grand des musulmans, le ProphĂšte et ses Compagnons, Saladin, Baybars, Gengis Khan, Tamerlan qui fondent, dĂ©fendent et rĂ©novent au fil des siĂšcles une tradition immĂ©moriale. Ces grands ancĂȘtres sont pris pour modĂšles, se chargent de symboles et inspirent une profusion d'Ɠuvres littĂ©raires et artistiques. Le rattachement Ă  d'illustres devanciers anoblit en effet un personnage, une dynastie, un peuple et sert Ă  lĂ©gitimer des prĂ©tentions prĂ©sentes. A ce titre, la crĂ©ativitĂ© mythique est un acte culturel Ă  portĂ©e Ă©minemment politique. Son artisan est l'historiographe : il officialise la renommĂ©e d'un lignage, laquelle est consacrĂ©e par ailleurs par le conteur et le romancier qui l'inscrivent dans la culture vivante. Les Ă©tudes rĂ©unies dans ce volume tĂ©moignent des amplifications mythiques qu'ont inspirĂ©es les figures historiques d'exception dans l'Orient musulman. De l'Egypte ayyoubide et mamelouke, du monde de la steppe de Gengis Khan au Tatarstan et Ă  la TchĂ©tchĂ©nie aujourd'hui, les hĂ©ros varient mais les inventions des historiographes se ressemblent
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