8 research outputs found

    « Lex facit veritatem ? Réflexions critiques sur les rapports entre droit et vérité au prisme des lois mémorielles »

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    The Juridictionalization of French Constitutional Law : research on a scientific phenomenon

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    Le droit constitutionnel français tĂ©moigne, Ă  l’époque contemporaine, d’une Ă©volution majeure tenant Ă  l’emprise du juge constitutionnel et de sa jurisprudence sur la discipline. Depuis l’avĂšnement de la justice constitutionnelle sous la Ve RĂ©publique, la question du contrĂŽle juridictionnel de constitutionnalitĂ© des lois s’est Ă  tel point diffusĂ©e dans les discours doctrinaux qu’il ne paraĂźt plus possible d’envisager le droit constitutionnel sans son juge. Qu’il soit louĂ© ou dĂ©criĂ©, nul ne nie l’importance de ce phĂ©nomĂšne doctrinal. AprĂšs plus d’un demi-siĂšcle de juridictionnalisation du droit constitutionnel, cette recherche a pour ambition de mesurer les consĂ©quences de cette mutation dans la pensĂ©e constitutionnelle. Le phĂ©nomĂšne doctrinal de juridictionnalisation, qui puise ses racines dans la pensĂ©e antimoderne des parlementaires de l’Ancienne France bien davantage que dans le constitutionnalisme moderne, se manifeste Ă  l’époque contemporaine comme une remise en cause de la prĂ©sentation classique des institutions autant que des sources du droit constitutionnel. Son identification, qui passe par la dĂ©construction d’un certain nombre de prĂ©supposĂ©s portant prĂ©judice Ă  sa comprĂ©hension, permet alors d’en analyser les effets sur la discipline. De ce point de vue, les bouleversements se rĂ©vĂšlent considĂ©rables et perturbent tant le statut Ă©pistĂ©mologique de la discipline que les fondements de l’exercice du pouvoir. Cristallisant, voire aggravant l’ensemble des controverses doctrinales, le juge constitutionnel apparaĂźt ainsi comme l’objet privilĂ©giĂ© d’une rĂ©flexion gĂ©nĂ©rale sur les reprĂ©sentations du droit constitutionnel.In contemporary times, French constitutional law bears witness to a major development due to the influence of the constitutional judge and of his case law, over the discipline. Since the advent of constitutional justice under the Fifth Republic, the question of judicial review has spread to such an extent in scientific debates that it no longer seems possible to consider constitutional law without its judge. Whether praised or criticized, no one denies the importance of this scientific phenomenon. After more than half a century of juridictionalization of constitutional law, this research aims to measure the consequences of this change in constitutional thought.The scientific phenomenon of juridictionalization, which has roots in the anti-modern thinking of the Old Regime parliamentarians – much more than in modern constitutionalism – manifests itself in contemporary times as a questioning of the classic presentation of institutions as much as of sources of constitutional law. Its identification, which goes through the deconstruction of a certain number of assumptions detrimental to its understanding, makes it possible to analyze their effects on the discipline. From this point of view, the upheavals are proving to be considerable and disturb both the epistemological status of the discipline and the foundations of the exercise of power. Crystallizing, even aggravating all the scientific controversies, the constitutional judge thus appears as the privileged object of a general research on the representations of constitutional law

    « La tradition, source impensée du droit constitutionnel »

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    Travaux dirigés de droit constitutionnel

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    La laïcité dans la justice

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    L’enquĂȘte sur la laĂŻcitĂ© dans la justice, dont les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits Ă  prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et qu’ils se demandent alors comment respecter leur devoir d’impartialitĂ©, et le droit applicable. Comme dans l’ensemble de la sociĂ©tĂ© et des services publics, on retrouve dans la Justice les mĂȘmes questionnements, et parfois les mĂȘmes incertitudes ou controverses, quant Ă  l’affichage de signes et symboles dans les bĂątiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociĂ©tĂ©s pluralistes (comme le QuĂ©bec ou la Belgique qui sont aussi Ă©tudiĂ©s dans ce rapport), et sont d’autant plus vives qu’une symbolique religieuse imprĂšgne encore la Justice : robes de juge ou d’avocat, agencement des salles d’audience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc.Le point le plus surprenant rĂ©vĂ©lĂ© par cette enquĂȘte est le degrĂ© d’incertitude et le nombre d’erreurs sur la notion juridique de laĂŻcitĂ© qu’elle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogĂ©es, il existe d’ailleurs une tendance importante Ă  faire passer des opinions personnelles pour une rĂšgle de droit positif. Si les mĂ©connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es par l’enquĂȘte et analysĂ©es dans ce rapport sont – encore une fois – les mĂȘmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux là‐mĂȘmes qui sont en charge d’appliquer le droit.Le rapport est divisĂ© en trois parties : - L’enquĂȘte sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralitĂ©, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties rĂ©unit des analyses, des entretiens et des dĂ©bats sur les problĂ©matiques que l’enquĂȘte fait ressortir. Afin d’en faciliter la lecture, les diffĂ©rentes contributions sont toutes prĂ©cĂ©dĂ©es d’un rĂ©sumĂ©, ainsi que d’un encadrĂ© intitulĂ© « L’essentiel Pratique » qui donne une rĂ©ponse prĂ©cise Ă  l’une de ces grandes problĂ©matiques.Le rapport permettra Ă  ses lecteurs de mieux cerner la posture professionnelle que doit adopter tout acteur de la Justice soumis au principe de laĂŻcitĂ©, et il s’achĂšve sur une proposition pour amĂ©liorer encore la formation continue de ces acteurs

    La laïcité dans la justice

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    L’enquĂȘte sur la laĂŻcitĂ© dans la justice, dont les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits Ă  prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et qu’ils se demandent alors comment respecter leur devoir d’impartialitĂ©, et le droit applicable. Comme dans l’ensemble de la sociĂ©tĂ© et des services publics, on retrouve dans la Justice les mĂȘmes questionnements, et parfois les mĂȘmes incertitudes ou controverses, quant Ă  l’affichage de signes et symboles dans les bĂątiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociĂ©tĂ©s pluralistes (comme le QuĂ©bec ou la Belgique qui sont aussi Ă©tudiĂ©s dans ce rapport), et sont d’autant plus vives qu’une symbolique religieuse imprĂšgne encore la Justice : robes de juge ou d’avocat, agencement des salles d’audience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc.Le point le plus surprenant rĂ©vĂ©lĂ© par cette enquĂȘte est le degrĂ© d’incertitude et le nombre d’erreurs sur la notion juridique de laĂŻcitĂ© qu’elle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogĂ©es, il existe d’ailleurs une tendance importante Ă  faire passer des opinions personnelles pour une rĂšgle de droit positif. Si les mĂ©connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es par l’enquĂȘte et analysĂ©es dans ce rapport sont – encore une fois – les mĂȘmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux là‐mĂȘmes qui sont en charge d’appliquer le droit.Le rapport est divisĂ© en trois parties : - L’enquĂȘte sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralitĂ©, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties rĂ©unit des analyses, des entretiens et des dĂ©bats sur les problĂ©matiques que l’enquĂȘte fait ressortir. Afin d’en faciliter la lecture, les diffĂ©rentes contributions sont toutes prĂ©cĂ©dĂ©es d’un rĂ©sumĂ©, ainsi que d’un encadrĂ© intitulĂ© « L’essentiel Pratique » qui donne une rĂ©ponse prĂ©cise Ă  l’une de ces grandes problĂ©matiques.Le rapport permettra Ă  ses lecteurs de mieux cerner la posture professionnelle que doit adopter tout acteur de la Justice soumis au principe de laĂŻcitĂ©, et il s’achĂšve sur une proposition pour amĂ©liorer encore la formation continue de ces acteurs

    La laïcité dans la justice

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    L’enquĂȘte sur la laĂŻcitĂ© dans la justice, dont les rĂ©sultats sont prĂ©sentĂ©s dans ce rapport, confirme que les acteurs de la justice sont conduits Ă  prendre en compte le fait religieux dans le cadre de leurs fonctions, et qu’ils se demandent alors comment respecter leur devoir d’impartialitĂ©, et le droit applicable. Comme dans l’ensemble de la sociĂ©tĂ© et des services publics, on retrouve dans la Justice les mĂȘmes questionnements, et parfois les mĂȘmes incertitudes ou controverses, quant Ă  l’affichage de signes et symboles dans les bĂątiments publics, ou bien le port de signes religieux par des personnes physiques, voire sur la radicalisation religieuse. Les interrogations sont communes aux sociĂ©tĂ©s pluralistes (comme le QuĂ©bec ou la Belgique qui sont aussi Ă©tudiĂ©s dans ce rapport), et sont d’autant plus vives qu’une symbolique religieuse imprĂšgne encore la Justice : robes de juge ou d’avocat, agencement des salles d’audience, principes moraux transcendant son fonctionnement, etc.Le point le plus surprenant rĂ©vĂ©lĂ© par cette enquĂȘte est le degrĂ© d’incertitude et le nombre d’erreurs sur la notion juridique de laĂŻcitĂ© qu’elle fait ressortir chez ses acteurs, de toutes fonctions et professions. Chez une large part des personnes interrogĂ©es, il existe d’ailleurs une tendance importante Ă  faire passer des opinions personnelles pour une rĂšgle de droit positif. Si les mĂ©connaissances rĂ©vĂ©lĂ©es par l’enquĂȘte et analysĂ©es dans ce rapport sont – encore une fois – les mĂȘmes que dans le reste de population française, elles surprennent chez ceux là‐mĂȘmes qui sont en charge d’appliquer le droit.Le rapport est divisĂ© en trois parties : - L’enquĂȘte sur les acteurs de la Justice - Les acteurs de la Justice et la neutralitĂ©, - Les acteurs de la Justice et la gestion du fait religieux. Chacune de ces parties rĂ©unit des analyses, des entretiens et des dĂ©bats sur les problĂ©matiques que l’enquĂȘte fait ressortir. Afin d’en faciliter la lecture, les diffĂ©rentes contributions sont toutes prĂ©cĂ©dĂ©es d’un rĂ©sumĂ©, ainsi que d’un encadrĂ© intitulĂ© « L’essentiel Pratique » qui donne une rĂ©ponse prĂ©cise Ă  l’une de ces grandes problĂ©matiques.Le rapport permettra Ă  ses lecteurs de mieux cerner la posture professionnelle que doit adopter tout acteur de la Justice soumis au principe de laĂŻcitĂ©, et il s’achĂšve sur une proposition pour amĂ©liorer encore la formation continue de ces acteurs
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