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    La famille Richou : de la meunerie à la banque en Anjou (fin XVIIIe siècle-début XXe siècle)

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    L'étude de la famille Richou de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe siècle en Maine-et-Loire s'appuie sur ses propriétés encore conservées : moulins, fermes, châteaux, hôtels particuliers, banque. L'évocation de certains membres de la famille permet de montrer l'évolution d'une famille bourgeoise au cours du XIXe siècle, marqué par les révolutions agricoles et industrielles. Les Richou se sont ainsi illustrés tout d'abord dans la meunerie, participant activement à la modernisation de cette activité et au développement des minoteries modernes. Ils ont également conforté leur situation avec l'achat de nombreuses terres et la construction ou le réaménagement de fermes répondant aux nouveaux critères productifs et hygiénistes de la 2e moitié du XIXe siècle. Enfin, ils sont à l'origine d'une des premières banques angevines. A travers cette famille, ce sont donc les grands pôles d'activité du XIXe siècle qui sont étudiés (agriculture, industrie, commerce) ainsi que leurs témoins architecturaux préservés.This study of the Richou family, from the end of the 18th century up to the beginning of the 20th, is based on the analysis of the family’s properties which still exist in the Maine-et-Loire department: mills, farms, chateaux, town houses and bank. A closer examination of certain members of the family illustrates the evolution of a bourgeois dynasty during the 19th century characterised by its agricultural and industrial revolutions. The Richous first came to the fore as millers, actively participating in the modernisation of milling techniques and constructing modern industrial flourmills. They consolidated their wealth by land purchases and the construction or modernisation of farm buildings corresponding with the new criteria of agricultural production and hygiene during the second half of the 19th century. Finally, the Richous were at the origins of one of the first banking houses in the Anjou region. The family’s history thus offers material for the study of the main poles of activity during the 19th century, agriculture, industry, commerce, and for the surviving architectural manifestations of these activities

    L'eau des villes : Dieppe, 1558-1882

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    Manase Viviane. L'eau des villes : Dieppe, 1558-1882. In: Études Normandes, 54e année, n°4, 2005. Histoire et paysages. pp. 4-16

    Les villégiatures familiales de la côte d’Albâtre (du Tréport au Havre)

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    Du Tréport au Havre, la côte d’Albâtre a été particulièrement précoce en matière de pratiques balnéaires, avec notamment l’émergence et l’épanouissement de la station de Dieppe, la plus ancienne de France. Pourtant, force est de constater que son histoire balnéaire demeure méconnue. Ainsi cette contribution a-t-elle pour ambition d’évoquer à la fois les processus d’installation et de développement de ses sites balnéaires, souvent modestes, mais aussi les différents modes d’habiter des villégiateurs, qu’il s’agisse de villas privées, de lotissements, de locations ou d’hôtels de voyageurs. Enfin, à travers la naissance et l’évolution du hameau des Petites-Dalles transparaissent toute la dimension humaine et le mode de vie des estivants au sein d’une villégiature dite familiale, entre constitution d’un maillage humain et affirmation d’une vocation balnéaire

    L’adduction d’eau à Dieppe aux XVIe et XVIIe siècles : de l’utile à l’apparat

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    La ville de Dieppe a bénéficié dès le XVIe siècle d’une adduction d’eau particulièrement dense, précoce illustration d’hygiène publique et d’urbanisme. Difficilement mis en place par le fontainier Pierre Toustain, l’aqueduc gravitaire qui sur 6,7 km mena l’eau d’une source abondante jusqu’à la ville subsiste encore en partie. En 1579 il pourvoyait en eau pas moins de seize fontaines publiques soigneusement ornées, brillantes émanations du prestige de la cité. En 1617, une originale fontaine mécanique « en forme de rocher » est édifiée en l’honneur de la venue de Louis XIII. Inspirée par les travaux du célèbre ingénieur dieppois Salomon de Caus, elle charme alors les populations par ses jeux d’eau et ses oiseaux artificiels chantants.<br>From the sixteenth century, the city of Dieppe had an important and well-developed public water system which may be seen as an early illustration of a public health service and as an aspect of town planning. Not without difficulty, a gravitational aqueduct was built by the engineer Pierre Toustain, carrying spring water to the city over a distance of some 6.7 kilometres. Part of this aqueduct still survives. In 1579, the water flowed from no fewer than sixteen decorative fountains, symbols of the city’s prestige. In 1617, an original mechanical fountain ‘in the shape of a rock’ was constructed in honour of a visit to the city by Louis XIII. Inspired by the works of the famous engineer Salomon de Caus of Dieppe, this fountain charmed the population with its dancing waters and artificial singing birds
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