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    CARTOGRAPHIE ET CARACTÉRISTIQUES DES TRADI – PRATICIENS ET PHYTOTHÉRAPIE EN MÉDECINE TRADITIONELLE DANS LA VILLE DE LUBUMBASHI EN RDC

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    INTRODUCTION : BasĂ©e sur des connaissances ancestrales, la mĂ©decine traditionnelle s’est perpĂ©tuĂ©e jusqu’à nos jours chez les guĂ©risseurs, uniquement par la transmission orale des connaissances et la pratique de l’art mĂ©dical. Pour l’Africain, le concept originel de la nature inclut tout Ă  la fois le monde matĂ©riel, l’environnement sociologique, vivant ou mort, ainsi que les forces mĂ©taphysiques de l’univers. Cette notion est fondamentale pour saisir la mĂ©decine traditionnelle africaine qui sous toutes ses formes, reflète un mode de vie, de pensĂ©e ou de culture suivant la facette de la civilisation africaine. Et les objectifs qui Ă©taient d’explorer la cartographie et les caractĂ©ristiques des tradipraticiens de la mĂ©decine traditionnelle Ă  Lubumbashi. MÉTHODES : Une Ă©tude de cas multiple a visĂ©e exploratoire a Ă©tĂ© menĂ©e auprès des tradipraticiens dans la ville de Lubumbashi, Province du haut Katanga en RDC. Trois mois d’immersion de contact avec l’association de la coordination des tradipraticiens pour comprendre le fonctionnement et le circuit de recrutement des tradipraticiens.  Une autorisation de recherche nous a permis de recenser les tradi – praticiens dans les diffĂ©rentes communes pour connaitre leur catĂ©gorie ou classification, mode d’acquisition, spĂ©cialisation, âge, sexe, niveau d’étude, annĂ©e d’exercice dans le mĂ©tier. L’analyse de contenu par thĂ©matique a permis de tirer les rĂ©sultats dont le rapport a Ă©tĂ© approuvĂ© par le programme nationale de mĂ©decine traditionnelle (PNMT /PM) et l’union nationale de guĂ©risseur du Congo (UNAGECO) en sigle. RÉSULTATS : L’étude rĂ©vèle que la Ville de Lubumbashi englobe plusieurs catĂ©gories de tradipraticiens, enregistrĂ©s au niveau du programme de la MTPM, de l’UNAGECO et le libĂ©rale. Leur nombre est de 1724 tradipraticiens dont 628 femmes (36 %) et 1096 hommes (64 %). Suivant leur classification, il y a 70 spiritualistes 4 %), 80 naturalistes  4,6%), 900 herboristes (52%), 509 ritualistes 29,5%), 81 phytothĂ©rapeutes 4,6%), 13 rebouteux (0,75%), 46 accoucheuses traditionnelles (2,6%) et 25 exorcistes (1,4%) avec, concernant leurs pratiques thĂ©rapeutiques, plusieurs modes d’acquisition des connaissances qui sont : l’inspiration dans 178 cas (10,32%), l’initiation dans 384 cas (22%), le rĂŞve dans 69 cas (4%), la succession ou l’hĂ©ritage dans 712 cas (41,2%) et enfin la formation dans122 cas (7 %). Quant Ă  leur niveau d’instruction, 141 (8 %) sont sans niveau d’étude, 442 (25,6%) de niveau primaire, 913 (53 %) de niveau secondaire et 132 (7,7%) universitaires. Certains sont des gĂ©nĂ©ralistes et d’autres ont une spĂ©cialitĂ© particulière, avec un âge variant entre 26 et 75 ans, une expĂ©rience moyenne de 30 ans et un dĂ©but d’exercice dans la profession s’étalant de 1987 Ă  2020. CONCLUSION : La MT est pratiquĂ©es par des personnes Ă  profils très diversifiĂ©s. La MT est aussi en elle-mĂŞme pratiquĂ©e sous diverses formes. Elle mĂ©rite une attention particulière pour bien savoir qui soigne et qui est soignĂ© par qui, quand, oĂą, pourquoi et comment, en vue de veiller au bien-ĂŞtre de la population.INTRODUCTION : BasĂ©e sur des connaissances ancestrales, la mĂ©decine traditionnelle s’est perpĂ©tuĂ©e jusqu’à nos jours chez les guĂ©risseurs, uniquement par la transmission orale des connaissances et la pratique de l’art mĂ©dical. Pour l’Africain, le concept originel de la nature inclut tout Ă  la fois le monde matĂ©riel, l’environnement sociologique, vivant ou mort, ainsi que les forces mĂ©taphysiques de l’univers. Cette notion est fondamentale pour saisir la mĂ©decine traditionnelle africaine qui sous toutes ses formes, reflète un mode de vie, de pensĂ©e ou de culture suivant la facette de la civilisation africaine. Et les objectifs qui Ă©taient d’explorer la cartographie et les caractĂ©ristiques des tradipraticiens de la mĂ©decine traditionnelle Ă  Lubumbashi. MÉTHODES : Une Ă©tude de cas multiple a visĂ©e exploratoire a Ă©tĂ© menĂ©e auprès des tradipraticiens dans la ville de Lubumbashi, Province du haut Katanga en RDC. Trois mois d’immersion de contact avec l’association de la coordination des tradipraticiens pour comprendre le fonctionnement et le circuit de recrutement des tradipraticiens.  Une autorisation de recherche nous a permis de recenser les tradi – praticiens dans les diffĂ©rentes communes pour connaitre leur catĂ©gorie ou classification, mode d’acquisition, spĂ©cialisation, âge, sexe, niveau d’étude, annĂ©e d’exercice dans le mĂ©tier. L’analyse de contenu par thĂ©matique a permis de tirer les rĂ©sultats dont le rapport a Ă©tĂ© approuvĂ© par le programme nationale de mĂ©decine traditionnelle (PNMT /PM) et l’union nationale de guĂ©risseur du Congo (UNAGECO) en sigle. RÉSULTATS : L’étude rĂ©vèle que la Ville de Lubumbashi englobe plusieurs catĂ©gories de tradipraticiens, enregistrĂ©s au niveau du programme de la MTPM, de l’UNAGECO et le libĂ©rale. Leur nombre est de 1724 tradipraticiens dont 628 femmes (36 %) et 1096 hommes (64 %). Suivant leur classification, il y a 70 spiritualistes 4 %), 80 naturalistes  4,6%), 900 herboristes (52%), 509 ritualistes 29,5%), 81 phytothĂ©rapeutes 4,6%), 13 rebouteux (0,75%), 46 accoucheuses traditionnelles (2,6%) et 25 exorcistes (1,4%) avec, concernant leurs pratiques thĂ©rapeutiques, plusieurs modes d’acquisition des connaissances qui sont : l’inspiration dans 178 cas (10,32%), l’initiation dans 384 cas (22%), le rĂŞve dans 69 cas (4%), la succession ou l’hĂ©ritage dans 712 cas (41,2%) et enfin la formation dans122 cas (7 %). Quant Ă  leur niveau d’instruction, 141 (8 %) sont sans niveau d’étude, 442 (25,6%) de niveau primaire, 913 (53 %) de niveau secondaire et 132 (7,7%) universitaires. Certains sont des gĂ©nĂ©ralistes et d’autres ont une spĂ©cialitĂ© particulière, avec un âge variant entre 26 et 75 ans, une expĂ©rience moyenne de 30 ans et un dĂ©but d’exercice dans la profession s’étalant de 1987 Ă  2020. CONCLUSION : La MT est pratiquĂ©es par des personnes Ă  profils très diversifiĂ©s. La MT est aussi en elle-mĂŞme pratiquĂ©e sous diverses formes. Elle mĂ©rite une attention particulière pour bien savoir qui soigne et qui est soignĂ© par qui, quand, oĂą, pourquoi et comment, en vue de veiller au bien-ĂŞtre de la population

    CONTRIBUTION DE LA MÉDECINE TRADITIONNELLE À BASE DES PLANTES UTÉROTONIQUES À LA SANTÉ DE LA REPRODUCTION EN RDC

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    CONTEXTE : La Médecine Traditionnelle (MT) recourt notamment aux ressources naturelles disponibles, telles que les plantes, pour contribuer à la santé des populations. La richesse de la végétation représente un atout indéniable pouvant favoriser le développement de l’offre en soins de santé, surtout en milieu tropical. La présente note expose les résultats d’une étude ayant porté sur la contribution de la médecine traditionnelle à base des plantes utérotoniques à la santé de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC.MÉTHODES : Nous avons mené une étude ethnobotanique auprès d’un tradipraticien dans la formation sanitaire « Centre de Santé International Uchungu Wa Mwana » (CSIU), au Quartier Zambia, Commune Ruashi, Ville de Lubumbashi. Nous avons ainsi : observé le circuit thérapeutique et l’administration des soins, consulté les fiches et registres des malades, et participé à la récolte, l’identification et l’administration des préparations des plantes médicinales. Une fiche d’observation préalablement pré-testée a permis la collecte des données jusqu’à la saturation des informations recueillies. L’analyse de contenu par thématique a permis de tirer les résultats dont le rapport a été approuvé par le tradipraticien.RÉSULTATS : Le CSIUM organise différents services et reçoit divers cas de souffrance et utilise principalement les plantes Kyuvu, Mulolo, Musankati, Mulembalemba, respectivement pour faciliter l’accouchement, tonifier l’utérus, augmenter les contractions et dilater le col. Les malades apprécient l’efficacité du traitement reçu.CONCLUSION : Les plantes représentent des ressources naturelles contribuant au système des soins, dont l’organisation et la régulation de l’usage sont nécessaires pour le bien-être des populations, notamment en RDC.CONTEXTE : La Médecine Traditionnelle (MT) recourt notamment aux ressources naturelles disponibles, telles que les plantes, pour contribuer à la santé des populations. La richesse de la végétation représente un atout indéniable pouvant favoriser le développement de l’offre en soins de santé, surtout en milieu tropical. La présente note expose les résultats d’une étude ayant porté sur la contribution de la médecine traditionnelle à base des plantes utérotoniques à la santé de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC.MÉTHODES : Nous avons mené une étude ethnobotanique auprès d’un tradipraticien dans la formation sanitaire « Centre de Santé International Uchungu Wa Mwana » (CSIU), au Quartier Zambia, Commune Ruashi, Ville de Lubumbashi. Nous avons ainsi : observé le circuit thérapeutique et l’administration des soins, consulté les fiches et registres des malades, et participé à la récolte, l’identification et l’administration des préparations des plantes médicinales. Une fiche d’observation préalablement pré-testée a permis la collecte des données jusqu’à la saturation des informations recueillies. L’analyse de contenu par thématique a permis de tirer les résultats dont le rapport a été approuvé par le tradipraticien.RÉSULTATS : Le CSIUM organise différents services et reçoit divers cas de souffrance et utilise principalement les plantes Kyuvu, Mulolo, Musankati, Mulembalemba, respectivement pour faciliter l’accouchement, tonifier l’utérus, augmenter les contractions et dilater le col. Les malades apprécient l’efficacité du traitement reçu.CONCLUSION : Les plantes représentent des ressources naturelles contribuant au système des soins, dont l’organisation et la régulation de l’usage sont nécessaires pour le bien-être des populations, notamment en RDC

    PERCEPTIONS DES FEMMES ACCOUCHEES SUR L’ACCOUCHEMENT A DOMICILE DANS LA VILLE DE LUBUMBASHI: Cas de la Commune de Kampemba, Quartier Bongonga 2021

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    CONTEXT  Home births remain a global concern. Despite efforts to ban them, they are frequent and continue to claim many victims (3) the objectives of this study are to describe the socio-demographic profile, assess their knowledge of the risks, their perceptions, and determine the factors favoring home births in the Bongonga district. METHOD:  A qualitative study of phenomenological approach was  made for a period of one month on a population made up of women who gave birth at home. The data collection makes semi-structured interviews from an interview guide; data entered and encoded on Word, the analysis is the subject of an audition and transcription in theme. Then proceed to group the units of significance. By confronting similarities and contradictions, in order to identify free and imaginary variation and then achieve triangulation. RESULTS On 13 interview of women the result shows that the age of the women interviewed was 30 years old varying up to 43 years old. 6 out of 13 had given birth once at home; 4 out of 13 had given birth twice; 3 out of 13 had given birth 3 times at home. Their socio-demographic profile shows that 11 out of 13 were married, the major factors being the lack of money, occupation and the negligence of the care providers. CONCLUSION: The results of the qualitative study of phenomenological approach on home births is a real problem and women need help. However, they have a negative perception and remain optimistic about the resolution of the problem. Reproductive authorities needed to find lasting solutions to this situation.  CONTEXT  Home births remain a global concern. Despite efforts to ban them, they are frequent and continue to claim many victims (3) the objectives of this study are to describe the socio-demographic profile, assess their knowledge of the risks, their perceptions, and determine the factors favoring home births in the Bongonga district. METHOD:  A qualitative study of phenomenological approach was  made for a period of one month on a population made up of women who gave birth at home. The data collection makes semi-structured interviews from an interview guide; data entered and encoded on Word, the analysis is the subject of an audition and transcription in theme. Then proceed to group the units of significance. By confronting similarities and contradictions, in order to identify free and imaginary variation and then achieve triangulation. RESULTS On 13 interview of women the result shows that the age of the women interviewed was 30 years old varying up to 43 years old. 6 out of 13 had given birth once at home; 4 out of 13 had given birth twice; 3 out of 13 had given birth 3 times at home. Their socio-demographic profile shows that 11 out of 13 were married, the major factors being the lack of money, occupation and the negligence of the care providers. CONCLUSION: The results of the qualitative study of phenomenological approach on home births is a real problem and women need help. However, they have a negative perception and remain optimistic about the resolution of the problem. Reproductive authorities needed to find lasting solutions to this situation. &nbsp

    ETAT DE LIEU SUR LA PRATIQUE DE LA PHYTOTHÉRAPIE UTÉROTONIQUE ET MYORELAXANTE SUR LE COL UTÉRIN AU COURS DU TRAVAIL CHEZ LES GESTANTES À TERME (LA VILLE DE LUBUMBASHI RD CONGO 2014 – 2020)

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    CONTEXTE :  Le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. Le prĂ©sent travail expose les rĂ©sultats d’une Ă©tude ayant portĂ© sur l’Etat de lieu de la pratique de phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme sur la santĂ© de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC. MÉTHODES : Etude descriptive transversale a Ă©tĂ© menĂ©e au « Centre de SantĂ© International Uchungu Wa Mwana » Ville de Lubumbashi dans la Province du Haut – Katanga, RDC pendant 9 mois .Sur une population des accouchĂ©es, avec un Ă©chantillonnage exhaustif alĂ©atoire simple, sur une pĂ©riode allant de 2014 Ă  2020 ou 7 ans, collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grâce Ă  un questionnaire et interview avec la technique documentaire. DonnĂ©es gĂ©rĂ©s sur base d’un logiciel Word et Excel pour le stockage et le traitement en Epi info 7.2.2.6 et Epi data 6 ; ConsidĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© en santĂ© publique : RÉSULTATS : Durant 7 ans, la structure a reçu 2083 accouchĂ©es avec accouchement moyen pour les 7 ans est ± 298 par an/ provenant en majoritĂ© de toutes les communes de la Ville de Lubumbashi et dont 48,44 % de la Commune de la Ruashi et 27,87 %. Près d’un accouchement sur 10 Ă©tait dystocique ; La majoritĂ© des enfants (92,69 %) Ă©taient nĂ©s vivants et 7,31 % Ă©taient des mort-nĂ©s pour une pĂ©riode de 7 ans. Parmi les accouchĂ©es, 216 (11,45 %) provenaient d’autres zones de santĂ© (ou hors zone / HZ) et 351 (18,60 %) d’autres aires de santĂ© de la Zone de santĂ© de la Ruashi (HAS), tandis que 1320 (69,95 %) provenaient de l’aire de santĂ© (AS) oĂą se situe le CSIU. Le sĂ©jour moyen des accouchĂ©es tourne autour de 2 jours, l’écart-type de 1 jour, le sĂ©jour minimal des femmes est de 0 jour soit la femme sort le mĂŞme jour de l’arrivĂ©.  Sur les 2083 cas enregistrĂ©s, le plus faible coĂ»t est Ă©levĂ© Ă  15.000 FC, le montant le plus cher est de 150.000 FC, la moyenne des frais payĂ©s relèvent Ă  39.000 FC, et l’écart-type est de 150.000 FC. La somme du montant payĂ© est de 74.331.500 CONCLUSION : L’Etat de lieu sur la pratique phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme nous rĂ©vèle que la MĂ©decine traditionnelle est effective dans la ville et plusieurs femmes y font recourt pour le bien-ĂŞtre de leurs enfants, notamment en RDC.CONTEXTE :  Le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. Le prĂ©sent travail expose les rĂ©sultats d’une Ă©tude ayant portĂ© sur l’Etat de lieu de la pratique de phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme sur la santĂ© de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC. MÉTHODES : Etude descriptive transversale a Ă©tĂ© menĂ©e au « Centre de SantĂ© International Uchungu Wa Mwana Â» Ville de Lubumbashi dans la Province du Haut – Katanga, RDC pendant 9 mois .Sur une population des accouchĂ©es, avec un Ă©chantillonnage exhaustif alĂ©atoire simple, sur une pĂ©riode allant de 2014 Ă  2020 ou 7 ans, collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grâce Ă  un questionnaire et interview avec la technique documentaire. DonnĂ©es gĂ©rĂ©s sur base d’un logiciel Word et Excel pour le stockage et le traitement en Epi info 7.2.2.6 et Epi data 6 ; ConsidĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© en santĂ© publique : RÉSULTATS : Durant 7 ans, la structure a reçu 2083 accouchĂ©es avec accouchement moyen pour les 7 ans est ± 298 par an/ provenant en majoritĂ© de toutes les communes de la Ville de Lubumbashi et dont 48,44 % de la Commune de la Ruashi et 27,87 %. Près d’un accouchement sur 10 Ă©tait dystocique ; La majoritĂ© des enfants (92,69 %) Ă©taient nĂ©s vivants et 7,31 % Ă©taient des mort-nĂ©s pour une pĂ©riode de 7 ans. Parmi les accouchĂ©es, 216 (11,45 %) provenaient d’autres zones de santĂ© (ou hors zone / HZ) et 351 (18,60 %) d’autres aires de santĂ© de la Zone de santĂ© de la Ruashi (HAS), tandis que 1320 (69,95 %) provenaient de l’aire de santĂ© (AS) oĂą se situe le CSIU. Le sĂ©jour moyen des accouchĂ©es tourne autour de 2 jours, l’écart-type de 1 jour, le sĂ©jour minimal des femmes est de 0 jour soit la femme sort le mĂŞme jour de l’arrivĂ©.  Sur les 2083 cas enregistrĂ©s, le plus faible coĂ»t est Ă©levĂ© Ă  15.000 FC, le montant le plus cher est de 150.000 FC, la moyenne des frais payĂ©s relèvent Ă  39.000 FC, et l’écart-type est de 150.000 FC. La somme du montant payĂ© est de 74.331.500 CONCLUSION : L’Etat de lieu sur la pratique phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme nous rĂ©vèle que la MĂ©decine traditionnelle est effective dans la ville et plusieurs femmes y font recourt pour le bien-ĂŞtre de leurs enfants, notamment en RDC

    The evolving SARS-CoV-2 epidemic in Africa: Insights from rapidly expanding genomic surveillance

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    INTRODUCTION Investment in Africa over the past year with regard to severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) sequencing has led to a massive increase in the number of sequences, which, to date, exceeds 100,000 sequences generated to track the pandemic on the continent. These sequences have profoundly affected how public health officials in Africa have navigated the COVID-19 pandemic. RATIONALE We demonstrate how the first 100,000 SARS-CoV-2 sequences from Africa have helped monitor the epidemic on the continent, how genomic surveillance expanded over the course of the pandemic, and how we adapted our sequencing methods to deal with an evolving virus. Finally, we also examine how viral lineages have spread across the continent in a phylogeographic framework to gain insights into the underlying temporal and spatial transmission dynamics for several variants of concern (VOCs). RESULTS Our results indicate that the number of countries in Africa that can sequence the virus within their own borders is growing and that this is coupled with a shorter turnaround time from the time of sampling to sequence submission. Ongoing evolution necessitated the continual updating of primer sets, and, as a result, eight primer sets were designed in tandem with viral evolution and used to ensure effective sequencing of the virus. The pandemic unfolded through multiple waves of infection that were each driven by distinct genetic lineages, with B.1-like ancestral strains associated with the first pandemic wave of infections in 2020. Successive waves on the continent were fueled by different VOCs, with Alpha and Beta cocirculating in distinct spatial patterns during the second wave and Delta and Omicron affecting the whole continent during the third and fourth waves, respectively. Phylogeographic reconstruction points toward distinct differences in viral importation and exportation patterns associated with the Alpha, Beta, Delta, and Omicron variants and subvariants, when considering both Africa versus the rest of the world and viral dissemination within the continent. Our epidemiological and phylogenetic inferences therefore underscore the heterogeneous nature of the pandemic on the continent and highlight key insights and challenges, for instance, recognizing the limitations of low testing proportions. We also highlight the early warning capacity that genomic surveillance in Africa has had for the rest of the world with the detection of new lineages and variants, the most recent being the characterization of various Omicron subvariants. CONCLUSION Sustained investment for diagnostics and genomic surveillance in Africa is needed as the virus continues to evolve. This is important not only to help combat SARS-CoV-2 on the continent but also because it can be used as a platform to help address the many emerging and reemerging infectious disease threats in Africa. In particular, capacity building for local sequencing within countries or within the continent should be prioritized because this is generally associated with shorter turnaround times, providing the most benefit to local public health authorities tasked with pandemic response and mitigation and allowing for the fastest reaction to localized outbreaks. These investments are crucial for pandemic preparedness and response and will serve the health of the continent well into the 21st century
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