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Complicated actinomycosis of the temporal bone: A historical case report
AbstractIntroductionActinomycosis is a chronic infection caused by anaerobic Gram-positive bacteria belonging to the Actinomyces family. The zones of predilection of this infection are mainly the head, neck and abdominal regions.Case reportWe report the case of a 30-year-old man admitted for aggressive right oto-mastoiditis complicated by facial nerve palsy and sensorineural hearing loss. CT scan demonstrated extensive destruction of the temporal bone. The patient underwent radical mastoidectomy followed by long-term antibiotic therapy.DiscussionIts non-specific symptoms and atypical course, combined with difficult isolation of the causative agent, make actinomycosis a difficult infection to diagnose. Actinomycosis very rarely involves the temporal region, as fewer than 30 cases have been reported in the literature. Treatment of this form of actinomycosis is based on surgery and prolonged antibiotic therapy. Surgical treatment is designed to reduce the bacterial load by mechanical debridement and create aerobic conditions.ConclusionCompared to other cases reported in the literature, the case of temporal actinomycosis reported here was distinguished by its highly aggressive nature. Temporal actinomycosis should be suspected in the context of chronic otitis media with an atypical course. Treatment is based on a combination of surgery and antibiotics
Angiokeratome solitaire de la langue
Introduction : L’angiokératome est une lésion cutanée rare pouvant se présenter soit sous forme d’une lésion solitaire, soit sous forme de papules multiples associées à des troubles métaboliques et rentrants dans le cadre d’une atteinte systémique généralisée. L’atteinte de la cavité orale est plus fréquente dans la forme systémique et la localisation linguale est extrêmement rare.Observation : Les auteurs rapportent une nouvelle observation d’angiokeratome solitaire linguale chez un patient âgé de 37 ans qui s’est présenté pour une masse linguale nodulaire bien limitée douloureuse et saignante au contacte sans particularité. L’examen dermatologique n’a pas retrouvé de lésions cutanées associées. Une biopsie exérèse a conclu à un angiokératome. L’évolution était bonne, sans récidive avec un recul de 1 an. A partir de cette observation et une revue de la littérature, sont discutés les aspects épidémiologiques, cliniques, histologiques et thérapeutiques de cette entité extrêmement rare.Conclusion : L’angiokeratome de la langue est rare, face à ce diagnostic, un examen général minutieux est indispensable pour éliminer une maladie systémique.Mots clés : langue, angiokeratomeIntroduction: angiokeratoma is a rare skin lesion may arise either as a solitary lesion or as multiple papules associated with metabolic and come within the framework of a generalized systemic involvement. Involvement of the oral cavity is more common in the systemic form and tongue localization is extremely rare.Observation: The authors report a new case of solitary angiokeratoma tongue in a patient aged 37 who presented for a very limited nodular mass lingual painful and bleeding in contact unremarkable. The dermatological examination did not reveal any associated skin lesions. An excisional biopsy concluded angiokeratoma. The evolution was good, without recurrence with a decline of 1 year. From this observation and a literature review, we discuss the epidemiological, clinical, histological and therapeutic aspects of this extremely rare entity.Conclusion: angiokeratoma of the tongue is rare, facing this diagnosis, a thorough general examination is essential to rule out systemic disease.Keywords: tongue, angiokeratom
Les osteomes sinusiens a extension orbitaire a propos de trois cas
Introduction : L’ostéome des sinus paranasaux est une tumeur bénigne rare, dévolution lente et qui peut être responsable de complications ophtalmologiques, sinusiennes et endocrâniennes. Son traitement lorsqu’il s’impose, n’est que chirurgical.Observations : Nous rapportons les observations médicales de trois patients opérés dans le service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale de l’hôpital 20 aout de Casablanca pour des ostéomes sinusiens a extension orbitaire. L’origine de l’ostéome était frontale dans 1 cas et ethmoïdal dans 2 cas. La tumeur était le plus souvent révélée par une exophtalmie d’apparition progressive associée ou non a des céphalées L’indication opératoire a été posée chez les trois malades. La voie d’abord a été transfaciale dans deux cas et bicoronale dans un cas. L’évolution a été favorable chez tous les patients.Conclusion : : l’ostéome sinusien est une néoformation osseuse bénigne dont le traitement est chirurgical dans les formes symptomatiques. La voie d’abord dépend de la localisation tumorale.Mots clés : Ostéome, Sinus paranasaux, Extension orbitaire, Traitement.Objective : The osteoma of paranasal sinuses is a rare benign tumour, slow devolution and which may be responsible for ocular, intracranial and sinus complications. The treatment when it is required, is that surgical.Case report : We report the medical observations of three patients operated in the ENT service and cervical-facial surgery in the Hospital 20 August of Casablanca for sinus osteomas with orbital extension. The origin of the osteoma was frontal in one case, ethmoid in two cases. The tumor was most often revealed by a gradual exophthalmia associated or not with headache. The operative indication has been raised in three patients. The incision was transfacial in two cases and bicoronale in one case. The evolution was favorable in all patients.Conclusion: the sinus osteomas is a benign bone neoformation with surgical treatment in symptomatic forms. The surgical approach depends on tumor location.Keyswords : Osteoma, Paranasal sinuses, Orbital Extension, Treatment
Metastase axillaire d'un carcinome papillaire de la thyroïde: À propos d'un cas
Les métastases axillaires dans le cadre d'un cancer de la thyroïde sont extrêmement rares. Plusieurs hypothèses expliquent ce drainage. Nousrapportons le cas d'un patient de 78 ans ayant pour antécédents chirurgicaux une lobo-isthmectomie en 1987, puis une totalisation chirurgicale en 1997 non documentés, admis en septembre 2008 pour exploration d'une masse latéro-cervicale gauche. Le reste de l'examen clinique révèle la présence de multiples adénopathies axillaires bilatérales. La biopsie exérèse d'une adénopathie axillaire droite (côté controlatéral) retrouve une métastase ganglionnaire d'un carcinome papillaire de la thyroïde avec effraction capsulaire. La tomodensitométrie cervico-thoracique note la présence d'un processus tumoral latéro-cervical gauche, un lobe thyroïdien droit siège de multiples nodules hypodenses, des adénopathies cervicales et axillaires et des lésions suspectes au niveau du parenchyme pulmonaire. Une thyroïdectomie totale avec curage ganglionnaire cervical est décidée, complétée par une ablation des ganglions axillaires macroscopiquement atteints. Des cures d'iode radioactif (IRA-thérapie) sont indiquées. Bien qu'exceptionnelle, la présence de métastases axillaires d'un carcinome thyroïdien est de pronostic péjoratif. On se demande alors si ces patients ne nécessitent pas une prise en charge particulière. Une réflexion à une stratégie thérapeutique est donc nécessaire
Neurinome du nerf facial - A propos d’un cas et revue de la littérature
Introduction: Le neurinome du nerf facial est une tumeur bénigne rare qui peut intéresser n’importe quel segment du nerf facial et se révèle par une paralysie faciale soit isolée soit associée à des signes auditifs.Observation : Nous rapportons le cas d’une patiente de 18 ans qui a présenté une paralysie faciale grade v d’aggravation progressive associée à une discrète surdité de transmission. L’imagerie (TDM et IRM) était très évocatrice d’un neurinome de la portion tympanique et mastoïdienne du nerf facial. Le traitement a consisté en une résection tumorale par voie transmastoïdienne avec greffe nerveuse, sans détérioration de la fonction auditive avec bon résultat sur la fonction faciale.Commentaires et conclusion : La symptomatologie du neurinome du nerf facial dépend essentiellement de sa localisation, elle est donc très variable allant de la surdité légère isolée au syndrome cochleo-vestibulaire avec paralysie faciale. A travers cette observation et une revue de la littérature, les auteurs rappellent les particularités cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives de cette pathologie rare en insistant sur l’approche thérapeutique adaptée au stade d’extension tumorale et la fonction faciale préopératoire.Mots clés : schwannome du nerf facial, paralysie faciale, résection nerveuse, greffe nerveus
Carcinome adénoïde kystique de la fosse nasale: à propos d'un cas et revue de littérature
Parmi les tumeurs de la tête et du cou, le carcinome adénoïde kystique ne représente que 1%. C’est la tumeur maligne la plus fréquente des glandes salivaires accessoires. Sa localisation dans la fosse nasale est exceptionnelle. Nous rapportons un cas de carcinome adénoïde kystique de la fosse nasale chez une patiente de 42 ans qui se présente pour une symptomatologie  nasale. La  tomodensitométrie objective un processus tissulaire de la fosse nasale droite, l’endoscopie montre une tumeur s’étendant au vestibule avec à la biopsie un carcinome adénoïde kystique. La prise en charge chirurgicale a consisté en une exérèse de la tumeur avec maxillectomie totale suivie d'une radiothérapie
Carcinome adénoïde kystique de la fosse nasale : à propos d'un cas et revue de littérature
Parmi les tumeurs de la tête et du cou, lecarcinome adénoïde kystique ne représenteque 1%. C’est la tumeur maligne la plusfréquente des glandes salivaires accessoires.Sa localisation dans la fosse nasale estexceptionnelle.Nous rapportons un cas de carcinomeadénoïde kystique de la fosse nasale chez unepatiente de 42 ans qui se présente pour unesymptomatologie nasale. Latomodensitométrie objective un processustissulaire de la fosse nasale droite,l’endoscopie montreune tumeur s’étendant auvestibule avec à la biopsie un carcinomeadénoïde kystique. La prise en chargechirurgicale a consisté en une exérèse de latumeur avec maxillectomie totale suivied'une radiothérapie
Cancer primitif multiple : Nouvelle observation
Les cancers primitifs multiples (CPM) sont de plus en plus rencontrés, ils posent un réel problème diagnostique et thérapeutique. Nous présentons une observation d’une patiente traitée pour carcinome papillaire de la thyroïde, 2 ans et demie plus tard, elle se présente pour carcinome épidermoïde du larynx pour lequel elle a bénéficié d’une radiochimiothérapie
Dyspnée laryngée : à propos de 240 cas
La dyspnée laryngée est une difficulté respiratoire liée à la réduction du calibre de la filière laryngée. C’est une urgence diagnostique et thérapeutique. Les étiologies sont multiples mais à rechercher après la mise en condition du malade. Il s’agit d’une étude prospective portant sur 240 cas de dyspnée laryngée admis aux urgences oto-rhino-laryngologiques durant la période Mars 2014 et Février 2015 L’âge moyen des patients était de 50 ans, On notait une prédominance masculine. 75% de nos patients étaient tabagiques chroniques. 80 % des patients avaient une dyspnée inspiratoire avec des signes de luttes respiratoires.57 % avaient nécessité une trachéotomie sous anesthésie locale soit immédiate soit après échec du traitement médical. L’étiologie tumorale était prédominante avec un pourcentage de 43,33%. Notre série avait noté 5 décès. La prise en charge de la dyspnée laryngée comporte 3 volets; diagnostiquer la dyspnée laryngée, évaluer sa gravité et chercher son étiologie pour un traitement adaptée. Il ne faut en aucun moment s’acharner à chercher l’étiologie avant de mettre en condition le malade dyspnéique. Une fois stabilisé, le diagnostic est souvent fait grâce à une panoplie d’examen endoscopique et radiologique pour permettre une prise en charge adaptée.