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    Prognostic value of right ventricular dilatation on computed tomography pulmonary angiogram for predicting adverse clinical events in severe COVID-19 pneumonia

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    BackgroundRight ventricle dilatation (RVD) is a common complication of non-intubated COVID-19 pneumonia caused by pro-thrombotic pneumonitis, intra-pulmonary shunting, and pulmonary vascular dysfunction. In several pulmonary diseases, RVD is routinely measured on computed tomography pulmonary angiogram (CTPA) by the right ventricle-to-left ventricle (LV) diameter ratio > 1 for predicting adverse events.ObjectiveThe aim of the study was to evaluate the association between RVD and the occurrence of adverse events in a cohort of critically ill non-intubated COVID-19 patients.MethodsBetween February 2020 and February 2022, non-intubated patients admitted to the Amiens University Hospital intensive care unit for COVID-19 pneumonia with CTPA performed within 48 h of admission were included. RVD was defined by an RV/LV diameter ratio greater than one measured on CTPA. The primary outcome was the occurrence of an adverse event (renal replacement therapy, extracorporeal membrane oxygenation, 30-day mortality after ICU admission).ResultsAmong 181 patients, 62% (n = 112/181) presented RVD. The RV/LV ratio was 1.10 [1.05–1.18] in the RVD group and 0.88 [0.84–0.96] in the non-RVD group (p = 0.001). Adverse clinical events were 30% and identical in the two groups (p = 0.73). In Receiving operative curves (ROC) analysis, the RV/LV ratio measurement failed to identify patients with adverse events. On multivariable Cox analysis, RVD was not associated with adverse events to the contrary to chest tomography severity score > 10 (hazards ratio = 1.70, 95% CI [1.03–2.94]; p = 0.04) and cardiovascular component (> 2) of the SOFA score (HR = 2.93, 95% CI [1.44–5.95], p = 0.003).ConclusionRight ventricle (RV) dilatation assessed by RV/LV ratio was a common CTPA finding in non-intubated critical patients with COVID-19 pneumonia and was not associated with the occurrence of clinical adverse events

    Effets cardiovasculaires et mécanismes d'action des Sarafotoxines longues

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    Sarafotoxins (SRTXs) extracted from the venom of snakes belonging to the genus Atractaspis and endothelins (ET) synthetized by human endothelial cells belong to the same family of endothelin-like peptides. They share high sequence homology and same 3D structure. They act on ET receptors situated on the membrane of smooth muscle cells. Sarafotoxin-b (SRTX-b) and ET-1 have the same LD50 (15ug/g), the same affinity for ET receptors, the same vasoconstriction power and very similar 3D shape. Long SRTXs (SRTX-m and SRTX-i3) have longer C-terminal extension (2 and 3 additional aa respectively). This longer C-terminal extension is responsible of a huge decrease in receptors affinity. Nevertheless, longs SRTX still have a high toxicity as compared with SRTX-b or ET-1. The hypothesis of an in vivo processing that reduces the length of C-terminus extension has been made. The aim of this study is to compare the in vivo haemodynamic effects of SRTX-m and SRTX-i3 with SRTX-b. We also studied the haemodynamic effect of a truncated form of SRTX-m (SRTXm-Cter). Long sarafotoxins have been synthetized via solid phase synthesis technology and purified. After approval by the local ethics committee, SRTXs have been injected into rats under anaesthesia and mechanical ventilation. Left ventricular catheterisation and Doppler echocardiography have been carried out to assess the haemodynamic effects of the toxins. SRTX-b is responsible of a left ventricular dysfunction that leads to a drop in cardiac output. SRTX-m and SRTX-i3 have no effect on the left ventricle systolic function but increased airway pressure and lead to right ventricular dysfunction and drop in cardiac output. SRTX-m-Cter had the same effect as SRTX-b. Using forced oscillation technics, we found that SRTX-m induced a bronchoconstriction superior to SRTX-b that induced a pulmonary oedema. C-terminal extension is responsible of a modification of the in vivo toxic effects. Hypothesis of different type of receptors (non A, non B) or a different distribution among animal organs was made. The hypothesis of an in vivo processing was not confirmed. Further studies are mandatoryLes sarafotoxines issues de venin de serpent du genre Atractaspis et les endothélines synthétisées par les cellules endothéliales humaines appartiennent à la même famille des peptides « endothelin-like ». Ces peptides ont une grande homologie de séquence et une structure tridimensionnelle comparable. Ils agissent sur les récepteurs de l'endothéline situés sur de nombreuses cellules et notamment sur les cellules musculaires lisses. Ainsi la sarafotoxine-b (SRTX-b) et l'endothéline-1 ont une même DL 50 (15ug/g), une affinité pour les récepteurs à l'endothéline similaire, un pouvoir de vasoconstriction similaire et une structure tridimensionnelle très proche. Les sarafotoxines longues (SRTX-m et SRTX-i3) ont une extrémité C-terminale plus longue (de 2 et 3 acides aminés respectivement) que l'endothéline ou la SRTX-b. Cette extrémité plus longue est responsable d’une baisse importante de l'affinité pour les récepteurs à l'endothéline. Malgré cela, ces sarafotoxines longues ont une toxicité comparable à la SRTX-b ou à l'endothéline. L'hypothèse d'une maturation in vivo, responsable de la suppression des acides aminés supplémentaires a été avancée. Le but de ce travail était de comparer l'effet cardiovasculaire in vivo des SRTXs longues et de la SRTX-b. Nous avons également comparé l'effet d’une SRTX longue dont l'extrémité C-terminale a été tronquée (SRTX-m-Cter). Les SRTXs longues ont été synthétisées chimiquement en phase solide et purifiées. Après accord du comité d’éthique, les différentes SRTXs ont été injectées à des rats anesthésiés et ventilés mécaniquement. L'évaluation hémodynamique a été réalisée par cathétérisme du ventricule gauche et par échographie-Doppler cardiaque. La SRTX-b induit une dysfonction ventriculaire gauche responsable d'une chute du débit cardiaque. Les SRTX-m et i3 n'induisent pas de dysfonction ventriculaire gauche mais induisent une élévation des pressions d'insufflation concomitante d'une dysfonction du ventricule droit responsable d'une chute du débit cardiaque. La forme tronquée SRTX-m-Cter a des effets similaires à la SRTX-b. L'étude des effets respiratoires selon la technique des oscillations forcées montre que la SRTX-m induit une bronchoconstriction supérieure à la SRTX-b qui, elle, induit un œdème pulmonaire. L'extrémité C-terminale est donc responsable d'une modification de l'effet in vivo des SRTXs. L'hypothèse d’une répartition différente des récepteurs, de la présence d'un autre type de récepteur (non-A, non-B) ou de la modulation de l'effet in vivo par la vasoconstriction sont avancées. L'hypothèse d'une maturation in vivo n’est pas retenue. Des études complémentaires restent nécessaire

    Effets cardiovasculaires et mécanismes d'action des Sarafotoxines longues

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    Les sarafotoxines issues de venin de serpent du genre Atractaspis et les endothélines synthétisées par les cellules endothéliales humaines appartiennent à la même famille des peptides « endothelin-like ». Ces peptides ont une grande homologie de séquence et une structure tridimensionnelle comparable. Ils agissent sur les récepteurs de l'endothéline situés sur de nombreuses cellules et notamment sur les cellules musculaires lisses. Ainsi la sarafotoxine-b (SRTX-b) et l'endothéline-1 ont une même DL 50 (15ug/g), une affinité pour les récepteurs à l'endothéline similaire, un pouvoir de vasoconstriction similaire et une structure tridimensionnelle très proche. Les sarafotoxines longues (SRTX-m et SRTX-i3) ont une extrémité C-terminale plus longue (de 2 et 3 acides aminés respectivement) que l'endothéline ou la SRTX-b. Cette extrémité plus longue est responsable d’une baisse importante de l'affinité pour les récepteurs à l'endothéline. Malgré cela, ces sarafotoxines longues ont une toxicité comparable à la SRTX-b ou à l'endothéline. L'hypothèse d'une maturation in vivo, responsable de la suppression des acides aminés supplémentaires a été avancée. Le but de ce travail était de comparer l'effet cardiovasculaire in vivo des SRTXs longues et de la SRTX-b. Nous avons également comparé l'effet d’une SRTX longue dont l'extrémité C-terminale a été tronquée (SRTX-m-Cter). Les SRTXs longues ont été synthétisées chimiquement en phase solide et purifiées. Après accord du comité d’éthique, les différentes SRTXs ont été injectées à des rats anesthésiés et ventilés mécaniquement. L'évaluation hémodynamique a été réalisée par cathétérisme du ventricule gauche et par échographie-Doppler cardiaque. La SRTX-b induit une dysfonction ventriculaire gauche responsable d'une chute du débit cardiaque. Les SRTX-m et i3 n'induisent pas de dysfonction ventriculaire gauche mais induisent une élévation des pressions d'insufflation concomitante d'une dysfonction du ventricule droit responsable d'une chute du débit cardiaque. La forme tronquée SRTX-m-Cter a des effets similaires à la SRTX-b. L'étude des effets respiratoires selon la technique des oscillations forcées montre que la SRTX-m induit une bronchoconstriction supérieure à la SRTX-b qui, elle, induit un œdème pulmonaire. L'extrémité C-terminale est donc responsable d'une modification de l'effet in vivo des SRTXs. L'hypothèse d’une répartition différente des récepteurs, de la présence d'un autre type de récepteur (non-A, non-B) ou de la modulation de l'effet in vivo par la vasoconstriction sont avancées. L'hypothèse d'une maturation in vivo n’est pas retenue. Des études complémentaires restent nécessairesSarafotoxins (SRTXs) extracted from the venom of snakes belonging to the genus Atractaspis and endothelins (ET) synthetized by human endothelial cells belong to the same family of endothelin-like peptides. They share high sequence homology and same 3D structure. They act on ET receptors situated on the membrane of smooth muscle cells. Sarafotoxin-b (SRTX-b) and ET-1 have the same LD50 (15ug/g), the same affinity for ET receptors, the same vasoconstriction power and very similar 3D shape. Long SRTXs (SRTX-m and SRTX-i3) have longer C-terminal extension (2 and 3 additional aa respectively). This longer C-terminal extension is responsible of a huge decrease in receptors affinity. Nevertheless, longs SRTX still have a high toxicity as compared with SRTX-b or ET-1. The hypothesis of an in vivo processing that reduces the length of C-terminus extension has been made. The aim of this study is to compare the in vivo haemodynamic effects of SRTX-m and SRTX-i3 with SRTX-b. We also studied the haemodynamic effect of a truncated form of SRTX-m (SRTXm-Cter). Long sarafotoxins have been synthetized via solid phase synthesis technology and purified. After approval by the local ethics committee, SRTXs have been injected into rats under anaesthesia and mechanical ventilation. Left ventricular catheterisation and Doppler echocardiography have been carried out to assess the haemodynamic effects of the toxins. SRTX-b is responsible of a left ventricular dysfunction that leads to a drop in cardiac output. SRTX-m and SRTX-i3 have no effect on the left ventricle systolic function but increased airway pressure and lead to right ventricular dysfunction and drop in cardiac output. SRTX-m-Cter had the same effect as SRTX-b. Using forced oscillation technics, we found that SRTX-m induced a bronchoconstriction superior to SRTX-b that induced a pulmonary oedema. C-terminal extension is responsible of a modification of the in vivo toxic effects. Hypothesis of different type of receptors (non A, non B) or a different distribution among animal organs was made. The hypothesis of an in vivo processing was not confirmed. Further studies are mandator

    Antithrombine et hémorragie de la délivrance (mythe ou réalité ?)

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    L'hémorragie du post-partum (HPP) complique 1% des grossesses. Elle reste l'une des premières causes de mortalité et de morbidité maternelle dans les pays industrialisés. En fin de grossesse, les modifications physiologiques de la coagulation sont aggravées par l'HPP. L'Anti-thrombine (AT) est un traitement substitutif indiqué dans les déficits congénitaux et acquis. Son intérêt dans les coagulopathies intra-vasculaires disséminées obstétricales (CIVD) reste controverser. Le but de notre étude est d'évaluer l'intérêt de l'Antithrombine dans cette indication. Nous avons réalisé une étude rétrospective, déscriptive, comparant les patientes présentant une HPP traitée de façon conventionnelle (groupe TC : n=10) et celles bénéficiant en plus du traitement par l'Antithrombine (groupe AT : n=17) dans le service de Réanimation Polyvalente du CHU d'Amiens. Les patientes du groupe AT ont reçu plus de culots globulaires après l'injection de l'AT par rapport aux patientes du groupe TC après le geste d'hémostase.(en moyenne CG après AT = 4 +- 2,89 CG vs après TC = 1,7 +- 2,9 CG avec p = 0,0215 ). La transfusion de PFC et de plaquettes était comparable dans les deux groupes ( p = 0,191 et 0,744 respectivement ). La normalisation du bilan d'hémostase n'a pas été accélérée par l'injection de l'AT. Les temps de normalisation sont comparables pour les plaquettes ( p = 0,848 ), le TP ( p =0,33 ), le TCA ( p = 0,109 ) et pour le fibrinogène ( p = 0,214 ). Dans les limites de cette étude, l'AT ne semble pas apporter de bénéfice sur l'épargne de transfusion sanguine ni sur la correction de l'hémostase biologique. Une étude randomisée serait nécessaire pour conclure quant à l'intérêt de l'Antithrombine dans cette indicationAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Intérêt de l'impédancemétrie cardiographique pour la mesure des paramètres de contractilité et du volume de l'éjection ventriculaire gauche

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    Introduction : Plusieurs études ont montré l intérêt d un monitorage du débit cardiaque en réanimation notamment à la phase aigue de la prise en charge. Notre étude observationnelle a pour but de comparer les valeurs de débit cardiaque et de contractilité données par l impédancemétrie cardiographique (ICG) avec celles mesurées par la méthode de référence qu est l écho-doppler tranthoracique (ETT). Matériel et méthode : Nous avons étudié 10 patients septiques de réanimation sous ventilation mécanique. Les données hémodynamiques ont été obtenues avec les deux méthodes. Le volume d éjection systolique (VES) a été comparé avec les deux méthodes. La vitesse de l onde S mitrale (Sm) a été comparée à l index de Heather (HI), à l accélération maximale du flux aortique (ACI) et à la vitesse maximale du flux (VI). L index de Tei a été comparé au Ratio de temps systolique (STR). La fraction de raccourcissement de surface (FRS) a été comparée à HI. Résultats : Le VES par impédancemétrie est corrélé au VES mesuré par ETT (r = 0,81, p<0,0001 et r=0,75, p<0,0001). Les limites d agréments sont comprises entre -29,6ml et +29ml et le biais est de -0,3ml. Le pourcentage d erreur est de 41%. L analyse des indices de contractilité myocardiques retrouvait une corrélation entre la Sm et le VI, l ACI et le HI par impédancemétrie respectivement (r=0,60, p=0,0014 ; r=0,55, p= 0,014 et r=0,61, p=0,001). La FRS était corrélée avec l Hi (r=0,52, p=0,0136) et le TFC (r=0,72, p=0,0001). Une valeur de Hi < 2,6 semble discriminer les patients ayant une FRS à 40%. L index de TEI était corrélé avec le STR (r=0,51, p=0,0042). Conclusion : l impédancemétrie thoracique semble une technique prometteuse pour évaluer le débit cardiaque et certains paramètres de contractilité myocardique.Introduction: Several studies have shown the relevance of a cardiac output monitoring in intensive care, especially during the acute phase. Our observational study aims at comparing the different results of stroke volume (SV) and cardiac contractility between results given by the impedance cardiography (ic) and those given by the referential method: the transthoracic echocardiography (TTE). Materials and method: 10 septic mechanically ventilated patients were studied. We collected haemodynamics data with icg and TTE. Primary outcome was the analysis of SV with the two différents methods. The S mitral wave (Sm) was compared to Heather index (HI), to the aortic flow accélération (ACI) and to the maximal speed of aortic flow (VI). Tei index was compared to the systolic time ratio (STR). Shortening fraction of surface (SFS) was compared to the HI. Results: the SV with the impedance measurement are correlated with the echocardiography results (r = 0.81, p<0.0001). The limits of agreement are contained between -29.6 ml and +29ml. The bias is -0.3ml. The error percentage is 41% for the SV. The cardiac contractility measured with Sm was correlated with the VI, the ACI and the HI thanks to the impedance measurement (r = 0.60, p = 0.0014; r = 0.55, p = 0,014 and r = 0.61, p = 0.001 respectively). The SFS was correlated with the HI (r = 0.52, p = 0.0136) and the TFC (r = 0.72,p = 0.0001). The TEI index was correlated with the STR (r = 0.51, p = 0.0042). Conclusion: the thoracic impedance measurement seems to be a promising technique to measure the cardiac output and some of the myocardial contractility parameters.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    Facteurs pronostiques des patients cirrhotiques admis en réanimation polyvalente en CHU d'Amiens (étude rétrospective sur 8 ans)

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    La cirrhose hépatique est une pathologie chronique dont l évolution peut conduire les patients à être pris en charge en réanimation en raison de complications spécifiques ou de pathologies intercurrentes médico-chirurgicales entraînant une ou plusieurs défaillances d organe. Objectif : Le but de l étude est d évaluer les facteurs pronostiques des patients cirrhotiques admis en réanimation et d analyser la mortalité en réanimation, à l hôpital et à un an. Méthode : Il s agit d une étude rétrospective, observationnelle réalisée sur 8 ans de janvier 2000 à décembre 2007. Le nombre de patients inclus dans l étude est de 185 patients. Les caractéristiques démographiques, les scores généralistes (IGS II, SOFA) et spécifiques (Child-Pugh, MELD), les valeurs biologiques, les traitements, les diagnostics principaux, les motifs d admission, les critères cliniques, les antécédents, la durée de séjour, et la mortalité en réanimation, à l hôpital et à un an étaient relevés. Les patients étaient répartis en deux groupes : groupe des patients décédés à un an et groupe des patients vivants à un an. Les différentes données ont été comparées entre les 2 groupes. Une analyse multivariée recherchant les facteurs indépendants de mortalité à un an ont été recherchés. Résultats : Nous avons observé une mortalité en réanimation de 37%, à l hôpital de 41% et à un an de 52%. L aire sous la courbe ROC du score SOFA est de 0,87, l aire sous la courbe du score IGS II est de 0,82 et celle du MELD est de 0,76. En analyse multivariée, le recours à la ventilation mécanique (OR : 6,90 [3,35-14,66]), le recours aux catécholamines (OR : 6,46 [3,31-12,61]), le score de Child C (OR : 6,52 [3,43-12,39]), le score IGS II > 45 (OR : 6,27 [3,28-11,77]), l hypoalbuminémie 2,7 mmol/l (OR : 2,02 [1,10-3,54]) étaient significativement associés à la mortalité. Conclusion : La mortalité en réanimation était de 37%, et un patient sur 2 est décédé à un an (52%). Le recours à la ventilation mécanique, le recours aux catécholamines, le score de Child C, le score IGS II > 45, l hypoalbuminémie 2,7 mmol/l sont les 6 facteurs indépendants de mortalité.AMIENS-BU Santé (800212102) / SudocSudocFranceF

    Comparaison entre le sévoflurane et le propofol pour l'anesthésie des colonoscopies (étude prospective)

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    Les anesthésies pour les endoscopies digestives basses sont très fréquentes, elles représentent en France 590 000 actes d'anesthésie par an, soit environ 8% du nombre total d'anesthésies. Nous avons réalisé une étude prospective de cohorte au bloc opératoire pour déterminer s'il y avait un avantage à utiliser une technique intraveineuse versus une technique inhalée pour l'anesthésie des colonoscopies. Pendant deux mois nous avons inclus consécutivement 28 patients de gastro-entérologie pour lesquels le clinicien a décidé une colonoscopie. Nous avons mesuré la satisfaction du patient, la satisfaction de l'opérateur, la qualité du réveil, les éventuels effets secondaires de l'anesthésie. Résultats : 16 patients ont bénéficié d'une anesthésie au sévoflurane, 12 d'une anesthésie au propofol. Les médecins anesthésiste-réanimateurs n'ont pas rencontré de difficultés avec les deux types d'anesthésies. Les patients du groupe propofol semblent avoir une diminution plus importante de leur pression artérielle moyenne lors de l'anesthésie (25 mmHg versus 10 mmHg, p = 0.06) sans augmenter l'incidence d'évènements potentiellement à risque d'insuffisance coronarienne. Néanmoins l'anesthésie au propofol semble diminuer les nausées et vomissements post opératoire en SSPI (0% versus 25%, p = 0.10). Concernant la durée d'anesthésie, le score d'Aldrete en SSPI, les NVPO en SSPI, la satisfaction des opérateurs et la satisfaction des patients, il n'y a pas de différences significatives entre les deux groupes. La sortie de SSPI est possible 30 minutes après l'admission en SSPI dans les deux groupes. Tous les patients inclus dans cette étude ont été satisfaits par le déroulement de l'anesthésie et des soins en SSPI. Conclusion : Les deux techniques anesthésiques semblent équivalentes, le faible effectif de l'étude ne permet pas de conclure formellement quant à l'intérêt d'une méthode par rapport à l'autreAMIENS-BU Santé (800212102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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