3 research outputs found

    Comportamiento aerodinĂĄmico de barreras cortavientos 1

    Full text link
    El trabajo presenta resultados de la exploraciĂłn del campo de velocidades en estelas de distintos modelos de barreras porosas, con vistas a suposible utilizaciĂłn para proteger plantaciones o zonas habitadas de los efectos perniciosos del viento. Los ensayos se han hecho en tĂșnel aerodinĂĄmico y, para las medidas, se ha utilizado un anemĂłmetro de hilo caliente. Se ha medido: la velocidad media temporal, el nivel de turbulencia y, en algunos casos, el transporte turbulento y la inclinaciĂłn del vector velocidad, en cuatro secciones distintas corriente abajo de cada barrera. El trabajo estĂĄ dividido en ocho capĂ­tulos. En el primero se discute la posible utilidad de las barreras en agricultura. En el segundo se revisan ciertas caracterĂ­sticas de las estelas turbulentas de diferentes obstĂĄculos,con el fin de contrastar los resultados obtenidos con otros anĂĄlogos. En el capĂ­tulo tercero se describen los mĂ©todos de medida. El cuarto presenta el grueso de los resultados, y los cuatro siguientes: la influencia del nĂșmero de Reynolds, rugosidad del suelo, perfil del viento incidente y presencia de las paredes y techo del tĂșnel, respectivamente. Los ensayos muestran que los perfiles de velocidades correspondientes a secciones situadas a cierta distancia de la barrera (mayor de seis a ocho veces la altura de Ă©sta) se asemejan a los de un semichorro de baja velocidad que descarga paralelamente a una corriente mĂĄs rĂĄpida. Los perfiles prĂłximos y las condiciones iniciales del semichorro dependen de la configuraciĂłn de la barrera. El modelo del semichorro equivalente permite calcular las caracterĂ­sticas de la estela a distancias mayores que las que es posible reproducir en los experimentos. Por otra parte, sugiere ciertas modificaciones de la forma de la barrera para aumentar la longitud de la zona protegida del viento. La rugosidad del suelo y la existencia de perfiles de viento distintos del uniforme y mĂĄs ajustados a la realidad, contribuyen a disminuir la longitud de la zona protegida. Esta observaciĂłn estĂĄ de acuerdo con los resultados de otros autores. Se observa que el nivel de turbulencia es muy sensible a las caracterĂ­sticas geomĂ©tricas de la barrera, lo que sugiere la posibilidad de controlar la capa lĂ­mite sobre el terreno y, por tanto, el transporte de calor y masa en provecho de la productividad de cultivo. El trabajo que se presenta es parte de un programa mĂĄs amplio, que tiene por objeto transmitir tecnologĂ­a avanzada a ciertos dominios de interĂ©s para la agricultura y la industria

    Etude et modélisation des impacts hydrologiques de pluies exceptionnelles dans un environnement valloné et boisé

    Full text link
    Le jeudi 29 mai 2008 a eu lieu en rĂ©gion liĂ©geoise un Ă©vĂ©nement pluvieux extrĂȘme qui a eu des consĂ©quences (humaines et financiĂšres) douloureuses. Pour rappel, une pluie de courte durĂ©e, mais trĂšs intense (lame d’eau d’environ 90 litres par mĂštre carrĂ© en moins de 2 heures) sur le domaine du Sart Tilman a provoquĂ© des inondations trĂšs soudaines (communĂ©ment appelĂ©es « flash-floods ») aux abords des ruisseaux descendant du Sart Tilman vers la Meuse et l’Ourthe. Des Ă©vĂšnements du mĂȘme type ont eu lieu dans les semaines suivantes en rĂ©gion liĂ©geoise (Remicourt, 
). La mĂ©thodologie dĂ©veloppĂ©e lors cette Ă©tude devait donc ĂȘtre transfĂ©rable Ă  d’autres applications. Le choix du Sart Tilman comme cas d’étude s’imposait cependant vu la bonne connaissance prĂ©liminaire du site par les Ă©quipes de l’ULg et la concentration des phĂ©nomĂšnes extrĂȘmes. Un tel Ă©vĂšnement interpelle et amĂšne Ă  chercher Ă  comprendre le phĂ©nomĂšne, Ă  le reproduire de façon thĂ©orique et Ă  l’anticiper. Ainsi, Ă  l’initiative de la Ministre de la recherche scientifique de la CommunautĂ© Française (Marie-Dominique Simonet), l’AquapĂŽle a fĂ©dĂ©rĂ© un travail multidisciplinaire visant Ă  dĂ©crire les mĂ©canismes de ces Ă©vĂ©nements extrĂȘmes et Ă  reproduire les impacts hydrologiques de ces pluies exceptionnelles Ă  l’échelle locale, dans un environnement boisĂ© et vallonnĂ©. Un des objectifs principaux de ce travail Ă©tait d’obtenir une mĂ©thodologie incluant un modĂšle intĂ©grĂ© permettant d’abord de reprĂ©senter l’évĂšnement, puis par la simulation de scĂ©narios de tester l’effet spĂ©cifique de certains facteurs. En effet, outre la complexitĂ© de la dynamique mĂ©tĂ©orologique qui les a gĂ©nĂ©rĂ©s (ces Ă©vĂ©nements exceptionnels ont prĂ©sentĂ© des caractĂ©ristiques homogĂšnes mais Ă  une Ă©chelle trĂšs locale), les consĂ©quences de l’évĂšnement ont Ă©tĂ© le fruit de la combinaison complexe d’une sĂ©rie de facteurs environnementaux et humains : nature des sols, topographie locale, couverture vĂ©gĂ©tale, ouvrages anthropiques et urbanisation, etc. De plus, pour effectuer une modĂ©lisation hydrologique physiquement basĂ©e et spatialement distribuĂ©e, il est nĂ©cessaire de disposer de nombreuses informations issues de sources diffĂ©rentes. L’approche pluridisciplinaire exigĂ©e pour la rencontre de ces phĂ©nomĂšnes a pu ĂȘtre rapidement apprĂ©hendĂ©e Ă  l’AquapĂŽle de l’UniversitĂ© de LiĂšge. En particulier, l’existence de modĂšles compartimentaux intĂ©grĂ©s a permis de tenir compte de la dynamique des bassins versants, de la nature hydrogĂ©ologique des sols et de la complexitĂ© des Ă©coulements de surface et/ou sur l’axe hydraulique. Cette approche de modĂ©lisation opĂ©rationnelle et pragmatique a tout d’abord nĂ©cessitĂ© la collecte et la prĂ©paration d’un grand nombre de donnĂ©es (dans les environnements cartographiques appropriĂ©s) afin d’alimenter les modĂšles et de crĂ©er des bases de donnĂ©es. Ce volet a impliquĂ© un noyau d’équipes composĂ©es de topo-climatologues, de topographes, d’hydrauliciens, d’hydrogĂ©ologues et d’intĂ©grateurs numĂ©riques de façon Ă  prendre en considĂ©ration l’ensemble des processus et paramĂštres pertinents Ă  l’atteinte de l’objectif visĂ©. Sur base de la description des processus et de leurs dynamiques spatiale et temporelle ayant abouti Ă  ces catastrophes, l’AquapĂŽle a pu reproduire et mettre en Ă©vidence les Ă©vĂ©nements grĂące Ă  des outils de simulations numĂ©riques s’appuyant sur une description fine de la mĂ©tĂ©orologie et de la topographie locale, des ouvrages d’art existants et des spĂ©cificitĂ©s locales de toute nature (anthropiques et naturelles). Le dernier volet de cette Ă©tude a Ă©tĂ© dĂ©diĂ© Ă  l’élaboration intĂ©grĂ©e de scĂ©narios de simulation pour l’utilisation du modĂšle WOLF HYDRO : un modĂšle hydrologique spatialement et temporellement distribuĂ© qui est principalement dĂ©veloppĂ© pour reprĂ©senter les transferts quasi horizontaux prĂ©pondĂ©rants en pĂ©riodes de crues. Son approche physiquement basĂ©e lui permet d’utiliser au mieux les diffĂ©rentes informations disponibles. Il a Ă©tĂ© utilisĂ© dans cette Ă©tude, en s’appuyant sur les informations gĂ©nĂ©rĂ©es par les autres Ă©quipes. Pour les trois bassins versants Ă©tudiĂ©s, de caractĂ©ristiques sensiblement diffĂ©rentes, la mĂ©thodologie employĂ©e permet d’aboutir Ă  des hydrogrammes rĂ©alistes pour l’épisode du 29 mai 2008. Des scĂ©narios multiples ont Ă©galement permis de vĂ©rifier la sensibilitĂ© du modĂšle, de tester l’influence d’amĂ©nagements potentiels sur le bassin versant (changements d’occupation des sols, crĂ©ation de bassins d’orage, 
) et de fournir des rĂ©sultats pour des pluies de rĂ©currences fixĂ©es d’une durĂ©e proche de l’évĂ©nement principal. Les observations rĂ©alisĂ©es lors de l’évĂ©nement et les rĂ©sultats de la modĂ©lisation permettent de conclure au fait que l’évĂ©nement de mai 2008 est vĂ©ritablement extrĂȘme et qu’aucun Ă©quipement raisonnable n’aurait pu aboutir Ă  un affaiblissement significatif des dĂ©bits observĂ©s aux exutoires des ruisseaux. Les pics de crues sont en effet parfois proches du double de ceux observĂ©s pour une crue bi-centennale. Ainsi, lors d’un tel Ă©vĂ©nement, seul un amĂ©nagement prudent de l’habitat aux abords des ruisseaux peut amener Ă  une rĂ©duction des dommages matĂ©riels. En effet, la dĂ©livrance de permis d’urbanisme sur le cours d’eau ou Ă  son voisinage immĂ©diat aggrave les consĂ©quences de ces phĂ©nomĂšnes exceptionnels. Enfin, conformĂ©ment Ă  la notification du Gouvernement Wallon (sĂ©ance du 3 juin 2009), les rĂ©sultats de la recherche FLÂČ, confiĂ©e par la CommunautĂ© Française Ă  l’ULg, seront intĂ©grĂ©s dans les travaux du GTI (Groupe Transversal Inondations). Ces rĂ©sultats ont fait l’objet d’une prĂ©sentation collĂ©giale au GTI le 5 octobre 2009 et d’une prĂ©sentation Ă  destination des communes et d’un public large et ouvert le 19 novembre 2009.Etude et modĂ©lisation des impacts hydrologiques de pluies exceptionnelles dans un environnement vallonĂ© et boisĂ©, D.O.45 - P.A. 20 - A.B. 31.0

    Etude et modélisation des impacts hydrologiques de pluies exceptionnelles dans un environnement vallonné et boisé

    Full text link
    Le jeudi 29 mai 2008 a eu lieu en rĂ©gion liĂ©geoise un Ă©vĂ©nement pluvieux extrĂȘme qui a eu des consĂ©quences (humaines et financiĂšres) douloureuses. Pour rappel, une pluie de courte durĂ©e, mais trĂšs intense (lame d’eau d’environ 90 litres par mĂštre carrĂ© en moins de 2 heures) sur le domaine du Sart Tilman a provoquĂ© des inondations trĂšs soudaines (communĂ©ment appelĂ©es « flash-floods ») aux abords des ruisseaux descendant du Sart Tilman vers la Meuse et l’Ourthe. Des Ă©vĂšnements du mĂȘme type ont eu lieu dans les semaines suivantes en rĂ©gion liĂ©geoise (Remicourt, 
). La mĂ©thodologie dĂ©veloppĂ©e lors cette Ă©tude devait donc ĂȘtre transfĂ©rable Ă  d’autres applications. Le choix du Sart Tilman comme cas d’étude s’imposait cependant vu la bonne connaissance prĂ©liminaire du site par les Ă©quipes de l’ULg et la concentration des phĂ©nomĂšnes extrĂȘmes. Un tel Ă©vĂšnement interpelle et amĂšne Ă  chercher Ă  comprendre le phĂ©nomĂšne, Ă  le reproduire de façon thĂ©orique et Ă  l’anticiper. Ainsi, Ă  l’initiative de la Ministre de la recherche scientifique de la CommunautĂ© Française (Marie-Dominique Simonet), l’AquapĂŽle a fĂ©dĂ©rĂ© un travail multidisciplinaire visant Ă  dĂ©crire les mĂ©canismes de ces Ă©vĂ©nements extrĂȘmes et Ă  reproduire les impacts hydrologiques de ces pluies exceptionnelles Ă  l’échelle locale, dans un environnement boisĂ© et vallonnĂ©. Un des objectifs principaux de ce travail Ă©tait d’obtenir une mĂ©thodologie incluant un modĂšle intĂ©grĂ© permettant d’abord de reprĂ©senter l’évĂšnement, puis par la simulation de scĂ©narios de tester l’effet spĂ©cifique de certains facteurs. En effet, outre la complexitĂ© de la dynamique mĂ©tĂ©orologique qui les a gĂ©nĂ©rĂ©s (ces Ă©vĂ©nements exceptionnels ont prĂ©sentĂ© des caractĂ©ristiques homogĂšnes mais Ă  une Ă©chelle trĂšs locale), les consĂ©quences de l’évĂšnement ont Ă©tĂ© le fruit de la combinaison complexe d’une sĂ©rie de facteurs environnementaux et humains : nature des sols, topographie locale, couverture vĂ©gĂ©tale, ouvrages anthropiques et urbanisation, etc. De plus, pour effectuer une modĂ©lisation hydrologique physiquement basĂ©e et spatialement distribuĂ©e, il est nĂ©cessaire de disposer de nombreuses informations issues de sources diffĂ©rentes. L’approche pluridisciplinaire exigĂ©e pour la rencontre de ces phĂ©nomĂšnes a pu ĂȘtre rapidement apprĂ©hendĂ©e Ă  l’AquapĂŽle de l’UniversitĂ© de LiĂšge. En particulier, l’existence de modĂšles compartimentaux intĂ©grĂ©s a permis de tenir compte de la dynamique des bassins versants, de la nature hydrogĂ©ologique des sols et de la complexitĂ© des Ă©coulements de surface et/ou sur l’axe hydraulique. Cette approche de modĂ©lisation opĂ©rationnelle et pragmatique a tout d’abord nĂ©cessitĂ© la collecte et la prĂ©paration d’un grand nombre de donnĂ©es (dans les environnements cartographiques appropriĂ©s) afin d’alimenter les modĂšles et de crĂ©er des bases de donnĂ©es. Ce volet a impliquĂ© un noyau d’équipes composĂ©es de topo-climatologues, de topographes, d’hydrauliciens, d’hydrogĂ©ologues et d’intĂ©grateurs numĂ©riques de façon Ă  prendre en considĂ©ration l’ensemble des processus et paramĂštres pertinents Ă  l’atteinte de l’objectif visĂ©. Sur base de la description des processus et de leurs dynamiques spatiale et temporelle ayant abouti Ă  ces catastrophes, l’AquapĂŽle a pu reproduire et mettre en Ă©vidence les Ă©vĂ©nements grĂące Ă  des outils de simulations numĂ©riques s’appuyant sur une description fine de la mĂ©tĂ©orologie et de la topographie locale, des ouvrages d’art existants et des spĂ©cificitĂ©s locales de toute nature (anthropiques et naturelles). Le dernier volet de cette Ă©tude a Ă©tĂ© dĂ©diĂ© Ă  l’élaboration intĂ©grĂ©e de scĂ©narios de simulation pour l’utilisation du modĂšle WOLF HYDRO : un modĂšle hydrologique spatialement et temporellement distribuĂ© qui est principalement dĂ©veloppĂ© pour reprĂ©senter les transferts quasi horizontaux prĂ©pondĂ©rants en pĂ©riodes de crues. Son approche physiquement basĂ©e lui permet d’utiliser au mieux les diffĂ©rentes informations disponibles. Il a Ă©tĂ© utilisĂ© dans cette Ă©tude, en s’appuyant sur les informations gĂ©nĂ©rĂ©es par les autres Ă©quipes. Pour les trois bassins versants Ă©tudiĂ©s, de caractĂ©ristiques sensiblement diffĂ©rentes, la mĂ©thodologie employĂ©e permet d’aboutir Ă  des hydrogrammes rĂ©alistes pour l’épisode du 29 mai 2008. Des scĂ©narios multiples ont Ă©galement permis de vĂ©rifier la sensibilitĂ© du modĂšle, de tester l’influence d’amĂ©nagements potentiels sur le bassin versant (changements d’occupation des sols, crĂ©ation de bassins d’orage, 
) et de fournir des rĂ©sultats pour des pluies de rĂ©currences fixĂ©es d’une durĂ©e proche de l’évĂ©nement principal. Les observations rĂ©alisĂ©es lors de l’évĂ©nement et les rĂ©sultats de la modĂ©lisation permettent de conclure au fait que l’évĂ©nement de mai 2008 est vĂ©ritablement extrĂȘme et qu’aucun Ă©quipement raisonnable n’aurait pu aboutir Ă  un affaiblissement significatif des dĂ©bits observĂ©s aux exutoires des ruisseaux. Les pics de crues sont en effet parfois proches du double de ceux observĂ©s pour une crue bi-centennale. Ainsi, lors d’un tel Ă©vĂ©nement, seul un amĂ©nagement prudent de l’habitat aux abords des ruisseaux peut amener Ă  une rĂ©duction des dommages matĂ©riels. En effet, la dĂ©livrance de permis d’urbanisme sur le cours d’eau ou Ă  son voisinage immĂ©diat aggrave les consĂ©quences de ces phĂ©nomĂšnes exceptionnels. Enfin, conformĂ©ment Ă  la notification du Gouvernement Wallon (sĂ©ance du 3 juin 2009), les rĂ©sultats de la recherche FLÂČ, confiĂ©e par la CommunautĂ© Française Ă  l’ULg, seront intĂ©grĂ©s dans les travaux du GTI (Groupe Transversal Inondations). Ces rĂ©sultats ont fait l’objet d’une prĂ©sentation collĂ©giale au GTI le 5 octobre 2009 et d’une prĂ©sentation Ă  destination des communes et d’un public large et ouvert le 19 novembre 2009.Etude et modĂ©lisation des impacts hydrologiques de pluies exceptionnelles dans un environnement vallonnĂ© et bois
    corecore