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    La coelioscopie est-elle réalisable comme chirurgie de réduction tumorale pour le cancer de l’ovaire après chimiothérapie néo-adjuvante ?

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    Médecine. Gynécologie obstétriqueIntroduction : la chirurgie de réduction tumorale est le traitement standard du cancer de l’ovaire. Elle est réalisée historiquement par laparotomie, et la survie des patients est directement liée au résidu tumoral en fin de chirurgie. Quand une chirurgie optimale n’est pas possible de prime abord, il est possible de réaliser une chimiothérapie néo-adjuvante (CNA) suivie d’une chirurgie d’intervalle. La coelioscopie comme chirurgie de réduction tumorale pour le cancer de l’ovaire est controversée. Objectif : Nous avons cherché à évaluer la faisabilité d’une chirurgie de réduction tumorale par coelioscopie comparée à la laparotomie en analysant la survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP), ainsi que la morbidité per et postopératoire. Méthode : nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective et nous avons inclus les patientes ayant eu une chirurgie de réduction tumorale après CNA pour un cancer de l’ovaire. Les patientes incluses présentaient un cancer ovarien de type séreux stade III ou IV selon la classification FIGO (International Federation of Gynecology and Obstetrics) et avaient un résidu tumoral nul en fin de chirurgie. Nous avons appliqué un score de propension pour apparier les patientes selon les facteurs confondants. Résultats : nous avons inclus 37 patientes dans le groupe coelioscopie et 40 dans le groupe laparotomie, du 1er janvier 2009 au 1er juin 2019. La survie totale médiane était respectivement de 23,1 mois (IC 95% 15,7-29,7) et 26,3 mois (IC 95% 21,8-31,9) pour les patientes ayant eu une coelioscopie et une laparotomie (p=0,17). La survie sans progression médiane était de 14,8 mois (IC 95%10,6-21,5) pour le groupe coelioscopie et de 12 mois (IC 95%11-15,1) dans le groupe laparotomie (p=0,057). Après application du score de propension, nous avons comparé la survie de 25 patientes dans chaque groupe, appariées sur des caractéristiques initiales comparables. La SG était modifiée avec un hazard ratio de 0,45 (IC 95% 0,19-0,95) p = 0,04 en faveur de la coelioscopie. Les patientes opérées par laparotomie avaient plus de complications postopératoires précoces (16 versus 7 dans le groupe coelioscopie, P=0,004) et une durée d’hospitalisation plus longue (7,5 jours versus 12,1 jours, p-0,001). Conclusion : le devenir oncologique des patientes était comparable entre les deux groupes. La coelioscopie est une alternative sûre à la laparotomie chez des patientes sélectionnées, et elle est associée à une réduction de la morbidité postopératoire.Treatment of ovarian cancer is cytoreductive surgery by laparotomy. In advanced stages, neoadjuvant chemotherapy (NACT) followed by interval debulking surgery (IDS) is an option. Laparoscopy as IDS is controversial. We wanted to evaluate the feasibility of laparoscopic IDS compared to laparotomy by analyzing overall survival (OS).We conducted a retrospective study and included patients with advanced ovarian cancer who had no residual disease after IDS. We included 37 patients in the laparoscopy group and 40 in the laparotomy group. Median OS was 23.1 months (95% CI15.7-29.7) and 26.3 months (95%CI21.7-31.7) for women who underwent laparoscopy and laparotomy, respectively (p=0.17). After applying a propensity score, OS was modified with a HR of0.45 (CI95%0.19-0.95) p=0.04 in favor of laparoscopy. Oncological outcome was better in patients with similar pre-operative characteristics who underwent laparoscopic IDS. Laparoscopic IDS is a safe alternative for laparotomy in selected patients

    Complete Laparoscopic Interval Debulking Surgery for Advanced Ovarian Cancer Achieves Similar Survival Outcomes to Open Approach: A Propensity-Matched Study

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    Background: To assess the laparoscopic interval debulking surgery (IDS) outcomes compared to laparotomy, by analyzing the overall survival (OS) and the progression free survival (PFS), as well as the intra- and post-operative morbidity. Methods: In this retrospective propensity-score-matched cohort study, all patients with stage III or IV FIGO (International Federation of Gynecology and Obstetrics) serous ovarian cancer, undergoing complete IDS after neoadjuvant chemotherapy, from January 1st of 2009 to June 1st 2019, were included. Results: Thirty-seven patients were included in the laparoscopy group and 40 in the laparotomy group. There was no significant difference in terms of median OS between laparoscopy and laparotomy (23.1 months [95% CI 15.7–29.7] versus 26.3 months [95% CI 21.7–31.7], respectively, p = 0.17) and median PFS (14.8 months [95% CI 10.6–21.5] versus 12 months [95% CI 11–15.1], p = 0.057). After applying the propensity score, 25 patients were included in each group. Laparoscopy was associated with significantly less early postoperative complications (6 versus 17, p = 0.01) and shorter hospital stay (7.6 days versus 12.1, p < 0.001) and a significantly better OS (HR 0.45 [95% CI 0.19–0.95], p = 0.04), but with no significant difference in terms of PFS (HR 0.71 [95% CI 0.27–1.88], p = 0.49). Conclusion: In carefully-selected patients with advanced ovarian cancer, complete laparoscopic interval debulking surgery achieves similar survival outcomes to open laparotomy. Therefore, laparoscopy appears as a safe alternative to laparotomy for IDS after NACT in selected patients with advanced ovarian cancer and a low burden of disease
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