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    Quelles sont les bactéries présentes dans les biofilms formés sur acier en milieu marin ?

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    Afin de mieux comprendre les phĂ©nomĂšnes de corrosion en milieu marin, nous avons immergĂ© des coupons d’acier dans un site portuaire et caractĂ©risĂ© simultanĂ©ment les produits de corrosion de l’acier et la flore bactĂ©rienne associĂ©e, pour des durĂ©es d’exposition allant de 1 semaine Ă  11 ans. Les rĂ©sultats obtenus ont montrĂ© que la rouille observĂ©e sur les coupons immergĂ©s pendant 1 ou 2 semaines rĂ©sultait d’un processus Ă©lectrochimique abiotique, puis, qu’au bout d’un mois d’immersion, commençait Ă  apparaĂźtre de façon trĂšs localisĂ©e du FeS, dont la prĂ©sence rĂ©sultait probablement de l’activitĂ© mĂ©tabolique de bactĂ©ries sulfato-rĂ©ductrices. Sur le coupon immergĂ© pendant 11 ans, le FeS a Ă©tĂ© retrouvĂ© dans presque toute l’épaisseur du biofilm. Quelle que soit la durĂ©e d’immersion, une biodiversitĂ© importante a Ă©tĂ© mise en Ă©vidence aussi bien pour la flore bactĂ©rienne totale que pour les bactĂ©ries cultivĂ©es et isolĂ©es, malgrĂ© un faible taux de bactĂ©ries cultivables (moins de 1,8 %). NĂ©anmoins, les bactĂ©ries cultivables en mĂ©lange ne sont pas en gĂ©nĂ©ral les bactĂ©ries majoritaires du biofilm. De plus, la mise en culture en mĂ©lange a permis de dĂ©tecter des bactĂ©ries sulfato-rĂ©ductrices que nous n’avons pas rĂ©ussi Ă  mettre en culture de façon isolĂ©e, suggĂ©rant des symbioses entre espĂšces bactĂ©riennes

    Corrosion marine des aciers : rÎle des interactions rouille verte sulfatée/bactéries sulfato-réductrices

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    La corrosion Ă©lectrochimique du fer en milieu marin conduit plus ou moins systĂ©matiquement Ă  de l’hydroxysulfate Fe(II-III) ou rouille verte sulfatĂ©e RV(SO42-). Ce composĂ© est rapidement oxydĂ© en oxyhydroxydes ferriques α- et Îł-FeOOH qui constituent la partie externe de la couche de produits de corrosion. AprĂšs plusieurs mois d’exposition au milieu marin, une strate supplĂ©mentaire de sulfures de fer, qui rĂ©sulte de l’activitĂ© mĂ©tabolique des bactĂ©ries sulfato-rĂ©ductrices (BSR), se forme sous la couche de rouille verte. Il est donc permis de supposer que certaines BSR utilisent les sulfates prĂ©sents dans cette rouille verte comme accepteurs d’électrons et cette Ă©tude a donc Ă©tĂ© focalisĂ©e sur l’évolution au cours du temps d’un systĂšme mettant en prĂ©sence RV(SO42-) et BSR dans diffĂ©rentes conditions. La souche bactĂ©rienne choisie pour les tests, Desulfovibrio desulfuricans subsp. aestuarii ATCC 29578, est cultivĂ©e en milieu Starkey, modifiĂ© pour les besoins de l’étude. Afin de dĂ©nombrer les bactĂ©ries, nous avons mis au point un protocole de marquage par un fluorochrome permettant de les observer au microscope Ă  Ă©pifluorescence. Quatre conditions ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es en faisant varier les deux paramĂštres suivants : la source de sulfate mise Ă  disposition des bactĂ©ries (FeSO4 + RV(SO42-) ou RV(SO42-) seule) et la concentration initiale en bactĂ©ries (107 ou 109 bact. mL−1). AprĂšs 15 et 30 jours en anaĂ©robiose, le systĂšme RV(SO42-)/BSR Ă©volue de la mĂȘme façon quelles que soient les conditions de culture. Dans tous les cas, le sulfure de fer bio-gĂ©nĂ©rĂ© par l’activitĂ© bactĂ©rienne, caractĂ©risĂ© par diffraction des rayons X et spectroscopie Raman, s’avĂšre ĂȘtre de la mackinawite contenant une certaine proportion de Fe(III)
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