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    Past dynamics of HIV transmission among men who have sex with men in Montréal, Canada: a mathematical modeling study

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    BACKGROUND: Gay, bisexual, and other men who have sex with men (gbMSM) experience disproportionate risks of HIV acquisition and transmission. In 2017, Montréal became the first Canadian Fast-Track City, setting the 2030 goal of zero new HIV infections. To inform local elimination efforts, we estimate the evolving role of prevention and sexual behaviours on HIV transmission dynamics among gbMSM in Montréal between 1975 and 2019. METHODS: Data from local bio-behavioural surveys were analyzed to develop, parameterize, and calibrate an agent-based model of sexual HIV transmission. Partnership dynamics, HIV's natural history, and treatment and prevention strategies were considered. The model simulations were analyzed to estimate the fraction of HIV acquisitions and transmissions attributable to specific groups, with a focus on age, sexual partnering level, and gaps in the HIV care-continuum. RESULTS: The model-estimated HIV incidence peaked in 1985 (2.3 per 100 person years (PY); 90% CrI: 1.4-2.9 per 100 PY) and decreased to 0.1 per 100 PY (90% CrI: 0.04-0.3 per 100 PY) in 2019. Between 2000-2017, the majority of HIV acquisitions and transmissions occurred among men aged 25-44 years, and men aged 35-44 thereafter. The unmet prevention needs of men with > 10 annual anal sex partners contributed 90-93% of transmissions and 67-73% of acquisitions annually. The primary stage of HIV played an increasing role over time, contributing to 11-22% of annual transmissions over 2000-2019. In 2019, approximately 70% of transmission events occurred from men who had discontinued, or never initiated antiretroviral therapy. CONCLUSIONS: The evolving HIV landscape has contributed to the declining HIV incidence among gbMSM in Montréal. The shifting dynamics identified in this study highlight the need for continued population-level surveillance to identify gaps in the HIV care continuum and core groups on which to prioritize elimination efforts

    Lifetime Doctor-Diagnosed Mental Health Conditions and Current Substance Use Among Gay and Bisexual Men Living in Vancouver, Canada

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    BackgroundStudies have found that gay, bisexual, and other men who have sex with men (GBM) have higher rates of mental health conditions and substance use than heterosexual men, but are limited by issues of representativeness.ObjectivesTo determine the prevalence and correlates of mental health disorders among GBM in Metro Vancouver, Canada.MethodsFrom 2012 to 2014, the Momentum Health Study recruited GBM (≥16 years) via respondent-driven sampling (RDS) to estimate population parameters. Computer-assisted self-interviews (CASI) collected demographic, psychosocial, and behavioral information, while nurse-administered structured interviews asked about mental health diagnoses and treatment. Multivariate logistic regression using manual backward selection was used to identify covariates for any lifetime doctor diagnosed: (1) alcohol/substance use disorder and (2) any other mental health disorder.ResultsOf 719 participants, 17.4% reported a substance use disorder and 35.2% reported any other mental health disorder; 24.0% of all GBM were currently receiving treatment. A lifetime substance use disorder diagnosis was negatively associated with being a student (AOR = 0.52, 95% CI [confidence interval]: 0.27-0.99) and an annual income ≥$30,000 CAD (AOR = 0.38, 95% CI: 0.21-0.67) and positively associated with HIV-positive serostatus (AOR = 2.54, 95% CI: 1.63-3.96), recent crystal methamphetamine use (AOR = 2.73, 95% CI: 1.69-4.40) and recent heroin use (AOR = 5.59, 95% CI: 2.39-13.12). Any other lifetime mental health disorder diagnosis was negatively associated with self-identifying as Latin American (AOR = 0.25, 95% CI: 0.08-0.81), being a refugee or visa holder (AOR = 0.18, 95% CI: 0.05-0.65), and living outside Vancouver (AOR = 0.52, 95% CI: 0.33-0.82), and positively associated with abnormal anxiety symptomology scores (AOR = 3.05, 95% CI: 2.06-4.51).ConclusionsMental health conditions and substance use, which have important implications for clinical and public health practice, were highly prevalent and co-occurring

    Résultats canadiens de l’Enquête européenne en ligne sur la sexualité entre hommes (EMIS-2017)

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    Contexte : En 2017, l’Enquête européenne en ligne sur la sexualité entre hommes (EMIS-2017) a permis de recueillir des données dans 50 pays, y compris le Canada pour la première fois. Objectif : Fournir un aperçu des données canadiennes de l’EMIS-2017, en vue de décrire les besoins associés aux infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) des hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH). Méthodes : Le questionnaire de l’EMIS-2017 était une version mise à jour de l’EMIS-2010. Il incluait des données auto-déclarées sociodémographiques ainsi que relatives à toute expérience de discrimination, à la santé mentale et à l’usage de substance, à la connaissance de la prophylaxie préexposition (PrEP) pour le VIH, aux pratiques sexuelles ainsi qu’à l’historique de dépistage et de diagnostic d’ITSS. L’analyse a été principalement descriptive. Résultats : Sur 6 059 répondants au Canada, 5 165 participants ont répondu aux critères d’inclusion à cette analyse. La majorité des participants étaient nés au Canada (79,3 %) et plus de la moitié d’entre eux (56,7 %) étaient âgés de moins de 39 ans. En termes de discrimination associée à leur attirance pour d’autres hommes, les participants ont déclaré un niveau élevé d’intimidation (31,9 %), de la violence verbale (22,1 %) et de la violence physique (1,5 %) au cours de l’année précédente. En matière de santé mentale, 23,9 % enregistraient un résultat modéré à grave de dépression ou d’anxiété. Près des deux tiers (64,1 %) signalaient un usage de substances et un cinquième (21,5 %) déclaraient le recours au chemsex (c.-à-d. l’utilisation de drogues stimulantes pour rendre l’expérience sexuelle plus intense ou la faire durer plus longtemps). Seuls 8,4 % des participants ont signalé l’utilisation de la PrEP pour le VIH; toutefois, 51,7 % ont indiqué être enclins à utiliser la PrEP, si elle était disponible et abordable. Les pratiques sexuelles, comme l’utilisation d’un préservatif, variaient en fonction de la PrEP utilisée; 91,3 % des hommes utilisant la PrEP indiquaient des pénétrations anales sans préservatif (PASP), par rapport à 71,5 % des hommes n’utilisant pas la PrEP. En ce qui concerne le dépistage d’ITSS, 1,5 % a signalé avoir reçu un diagnostic d’hépatite C et 9,0 %, un diagnostic de VIH. Parmi ceux ayant reçu un diagnostic de VIH, la plupart suivaient un traitement (99,1 %) et avaient une charge virale indétectable (96,7 %). Conclusion : Les hommes gbHARSAH au Canada ont fait l’objet d’une stigmatisation, de discrimination et souffrent de troubles mentaux; l’usage de substances était élevé, tout comme les pratiques sexuelles à risque élevé, comme des PASP, parmi certains groupes d’hommes. Un écart existait entre la proportion des hommes intéressés par la PrEP et ceux l’utilisant effectivement; le dépistage complet d’ITSS était faible.Ces résultats peuvent aider les mesures de santé publique et fournir une base d’examen de l’incidence d’interventions actuelles et nouvelles.Dans le cadre du projet ESTICOM (enquêtes et formations européennes visant à améliorer la santé des communautés HARSAH), l’EMIS-2017 a été menée en vertu du contrat de service 2015 71 01 avec la Chafea (organisme de direction en matière de consommation, de santé, d’agriculture et d’alimentation), agissant selon des pouvoirs délégués par la Commission européenne. D’autres contributions financières provenaient de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour le recrutement au Canada. N. J. L. est soutenu par une bourse de recherche de la Michael Smith Foundation for Health Research (#16863). T. A. H. est soutenu par une chaire Endgame Leader de l’Ontario HIV Treatment Network. La promotion de l’enquête et le recrutement des participants canadiens à l’EMIS-2017 ont été financés par l’ASPC
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