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    L’organisation des circuits d’approvisionnement en lait de la ville de N’Djamena (Tchad)

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    Objectif : L’objectif de l’étude est de comprendre l’organisation et le fonctionnement des circuits d’approvisionnement de la ville de N’Djamena en produits laitiers locaux. Elle a été réalisée à partir d’une enquête semi-structurée. Methodologie et résultats : Les informations ont été collectées auprès des acteurs impliqués dans les différents circuits : consommateurs, collecteurs, revendeuses, transformateurs et producteurs. Les résultats ont montré que la consommation par les ménages des produits laitiers locaux et importés dépend des habitudes alimentaires et du niveau de revenu du foyer. Celle des produits laitiers hors domicile est en plein essor grâce au succès du rayeb, un lait fermenté entier distribué principalement par les bars laitiers de la ville. L’analyse du marché ressortir le dynamisme et la complémentarité des filières qui approvisionnent la ville en produits laitiers locaux : lait frais, lait caillé, lait de chamelle. Parmi elles, la filière « lait frais » de vache, composée de microentreprises de collecte et de transformation laitières, est la plus dynamique. L’essor de la filière lait de chamelle est lié à la spécificité du produit qui n’entre pas en concurrence avec le lait de vache ; ce lait est consommé par les populations originaires des zones pastorales du nord du pays. Conclusion et Application : L’étude a permis de mettre en évidence le rôle des systèmes d’élevage pastoraux et agropastoraux dans l’approvisionnement de la ville de N’Djamena en lait local ainsi que ses mutations profondes sous l’effet de l’intégration au marché. Une politique ambitieuse visant à lever les contraintes techniques et économiques d’une production laitière très saisonnière doit être mise en place pour pérenniser la filière. Mots-clés : Tchad, N’Djaména, lait, produits laitiers, circuits, organisation

    Pratiques d'allaitement et de sevrage des chevreaux en zone péri urbaine de N'Djaména (Tchad)

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    L'étude a pour objectif la description et l'analyse des pratiques d'allaitement et de sevrage des chevreaux en zone péri-urbaine de N'Djaména (Tchad). Elle a porté sur 59 élevages repartis dans 12 villages. La majorité des éleveur (86 %) surveillent les femelles à terme en les maintenant dans la concession à l'approche de la mise-bas. Le jour de la mise-bas, 90 % assistent les jeunes en cas de problème de têtée et 68,9 % maintiennent cette assistance au delà du premier jour. Les pratiques d'adoption des chevreaux orphelins sont courantes (96,7%). Les intervenant sont en majorité des femmes (64,4%). Le lien mère - petit s'établit 12 heures après la mise-bas (59,3%). Le premier départ au pâturage des chevreaux nés simples a lieu en moyenne à 31 ± 10 jours après la mise-bas et 41 ± 13 jour pour les doubles. L'abandon définitif de la tétée intervient vers l'âge de 5 mois, souvent à la faveur d'une nouvelle gestation (62,7 %). Le bandage des trayons avec un morceau de tissu enduit de crottes humides est la technique généralement utilisée pour contrôler les tétées (98,3%). La traite s'effectue sans nettoyage de la mamelle. Il faut traire 7 chèvres pour remplir un ustensile (coro) de 2 litres, soit une moyenne de 0,300 l/chèvre

    Milk Consumption in the Milk Bars of the City of N’Djamena in Chad

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    Out-of-home milk consumption has been increasing for the past ten years in N’Djamena, capital of Chad, through small shops called milk bars. In order to understand the reasons for this new dynamic, 180 consumers chosen at random in 36 of these places were interviewed by means of a transversal survey conducted in March-April 2007. The surveyed consumers were on average 31 years old, unmarried for the majority (54%), originated from the Sahara-Sahelian region (84%) and worked in the informal sector (half of them). More than one third (37%) bought milk “to take away” and the rest consumed it in the bars, mostly in the evening (79%). The dairy products consisted in sweetened fresh milk (halib) and cultured whole milk (rayeb) often consumed with bread. Average consumed quantities per client were 11.5 L/month for fresh milk and 19.5 L/month for rayeb. Quantities varied according to the season and the origin of the client. A consumption peak occurred during the hot dry season when production was at its lowest level. However, the price of these two products was stable at 1000 FCFA/L throughout the year, because of the existence of supply contracts with the milk bars. The farm origin of fresh or fermented whole milk greatly influenced the consumers’ choice. Suggestions are made to improve milk supply during the hot season so as to meet the increasing demand

    Hygienic and Physico- Chemical Quality of Local Milk and Milk Products Sold in Milk Bars in Chad

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    The objective of this study was to assess the quality of local, whole, and fermented milk produced in the milk bars of N’Djamena, where the demand for dairy products is increasing. Thirty samples from the bush and 40 from cultured milk were collected to undergo physico-chemical and microbiological tests. Analysis of the results showed that the bush milk quality was better during the rainy season. The microbiological load reached a high level (> 36.106 UFC/mL) for bush milk regardless of the season, but total and fecal coliforms were found in greater quantities in the fermented whole milk during the cold season. The study revealed insufficient hygiene practices at the levels of production, collection and transformation, as well as the absence of conservation means, and sometimes milk adulteration during the dry season. The results suggest the need to make all stakeholders of this subsector aware of the importance of applying good production and hygiene practices

    L'observatoire de la filière lait au Tchad : un outil de concertation entre acteurs

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    International audienceL'observatoire de la filière lait au Tchad a pour objectif de suivre en temps réel les évolutions des prix du marché, l'apparition de nouveaux produits, l'émergence de nouvelles entreprises et d'encourager la concertation entre acteurs de la filière laitière. Des réunions de concertations entre producteurs, commerçants, transformateurs, chercheurs et décideurs sont organisées tous les semestres. Elles permettent la validation des résultats de recherche, l'identification des points de blocage dans la filière, les échanges d'informations entre acteurs et à la promotion des produits de qualité. L'Observatoire s'appuie sur un dispositif léger composé d'un enquêteur et de deux chercheurs travaillant à quart-temps. Il réalise des suivis hebdomadaires sur les marchés de N'Djamena ainsi que des études thématiques. En 2002, deux études menées dans le cadre de cet observatoire ont permis de caractériser de manière précise les valeurs des unités de mesures et d'identifier les commerces impliqués dans la vente du lait. Au terme de trois ans de fonctionnement, les résultats de recherche et l'impact des réunions de concertation sont encourageants. Ils ont permis de porter au débat des questions cruciales pour l'avenir de la filière comme l'organisation du marché de tourteau ou l'amélioration de la qualité des produits. Il confirme l'intérêt, pour les chercheurs en sciences sociales, de travailler en collaboration étroite avec les utilisateurs de la recherche
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