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Partie 2. Chapitre 2 - Entre service et self service
[début du texte ] Ce chapitre porte sur certaines des mutations affectant les sphères de la formation, dont nous voudrions montrer qu’elles correspondent à un seul et même phénomène de conversion à un fonctionnement de type "self-service", nonobstant leur pluralité et les différences de niveaux où elles interviennent : pédagogique, organisationnel, institutionnel et idéologique. Encore convient-il de préciser d’emblée la portée et l’extension d’une telle conversion. Sans toucher l’ensemble de l’appareil de formation, celle-ci s’inscrit en effet vraisemblablement dans l’unedes voies (mais une parmi d’autres) qu’emprunte son actuelle réindustrialisation1. Du moinsest-ce la première des hypothèses qui sont à l’origine de ce chapitre
Introduction - Une question
[début du texte] Cet ouvrage est le fruit de la rencontre de deux collectifs de recherche, le Séminaire Industrialisation de la formation1 et le Groupe franco-québécois sur la convergence des techniques et industries de la câblodistribution et des télécommunications
Partie 3. Chapitre 3 - Industrialisation, crise, réindustrialisation
[début du texte] Dans la situation critique où se trouve la formation, les experts en grand nombre sont appelés à la rescousse ou se portent spontanément au chevet de la malade. Jamais, semble-t-il, les concours n’ont été si empressés, mais jamais non plus une impression commune ne s’est dégagée avec tant de force : celle d’une incompréhension radicale. Celle-ci ne se marque en effet pas seulement, chez les experts en question, par rapport à chacun des ordres, niveaux et composantes de l’enseignement, de manière séparée ; ils l’expriment au moins autant en considération de la disjonction de ces ordres, les uns à côté des autres, les uns contre les autres : formation initiale et continue ; enseignement primaire, secondaire et supérieur ; filières courtes et longues ; école publique et privée ; éducation générale, technique et professionnelle ; universités et grandes écoles, etc. Ainsi tout se passe comme si c’était l’organisation éducative dans son ensemble qui, à leurs yeux, tendait désormais à être incohérente et à devenir opaque. Et qui justifiait ce diagnostic récurrent de crise
C@mpusciences d'un modèle industriel à l'autre
International audienceCe chapitre fait partie d’une publication collective de l’ERTe (Équipe de Recherche Technologique éducation) "Modèles économiques et enjeux organisationnels des campus numériques". L'ensemble de la publication est consultable sur le site de l'IFRÉSI à Lille à http://www.ifresi.univ-lille1.fr/SITE/2_Recherche/22_Programmes/ERTe/ERTe.htm ou sur un site dédié de la MSH Paris Nord à http://erte.mshparisnord.org
Publiciser la recherche. Quand Études de communication aidait à faire connaître le Séminaire « Industrialisation de la Formation »
À trois reprises, Études de communication a invité le Séminaire « Industrialisation de la Formation » à coordonner ès qualité l’un de ses numéros. Le but n’était pas seulement de permettre à des chercheurs de publier. Il était aussi et surtout de permettre à leur collectif de se faire reconnaître en tant que tel et, en cette occasion, de mettre en débat ses orientations et perspectives. Cet article analyse les trois étapes de la stratégie de publicisation, telle qu’elle a été mise en œuvre : l’annonce du projet, le cadrage du débat, le débordement vers des questions nouvelles.On three different occasions, the journal Études de communication invited the French “Industrialization of Education” seminar to coordinate a thematic issue. The aim was, of course, to allow members of the seminar to publish some scientific results. But the goal was primarily to ensure that the seminar and its emerging issues and perspectives could be acknowledged by the scientific community. This paper addresses the three steps of the publicizing process: the announcement of the scientific project; the framing of discussion; and the extension of discussion into new topics. We conclude that scientific journals can play a key role in renewing the issues – and ensuring the vitality – of academic research
Culture et paradigme informatique : Lectures critiques de «
La thèse principale de l’ouvrage - l'idée selon laquelle l’informatisation générale est la marque d’une mutation anthropologique de grande ampleur, « l’inversion des rapports de subordination entre langage et calcul » - est de celles qu’on ne peut lancer à la légère tant leurs conséquences sont déterminantes sur le présent et l’avenir des sociétés et des cultures. C’est précisément la démarche qu’ont suivi des enseignants et des chercheurs des universités de Paris 12 et Paris 13. Après avoir pris part, à la fin des années 1980, à un séminaire consacré à l’étude de « La Machine Univers » de Pierre Lévy et organisé dans le cadre du diplôme d’études approfondies Sciences de l’information et de la communication Rhône-Alpes, ils ont élargi leur réflexion, tout en restant dans une perspective transdisciplinaire ; ils ont même pris soin de confronter leurs travaux avec Pierre Lévy lui même, qui a accepté la confrontation
Universités et ressources numériques : une affaire entre acteurs publics
Malgré l’impression d’hétérogénéité qu’elles donnent a priori, les décisions de ces vingt dernières années relatives à la numérisation des ressources pédagogiques universitaires et à leur mise en ligne, sont-elles suffisamment cohérentes pour que l’on soit autorisé à parler à leur propos de politiques publiques ? À cette question nous répondons par l’affirmative. Nous montrons aussi que, contrairement à ce qu’on aurait pu croire, les acteurs privés, tels qu’éditeurs, opérateurs de formation à distance et concepteurs de plates-formes n’ont été associés ni à la production de ces politiques ni même à leur application. Les initiatives concernant la numérisation à l’université restent, en France, une affaire d’acteurs publics.Even if they seem to be rather heterogeneous, are the decisions, in the last twenty years, regarding the digitalization of educational resources and their web publishing consistent enough to be considered as public policies? Our answer is yes. Moreover we argue that, despite what one could first believe, private actors, such as on-line publishers, distance learning companies and platform operators have never been involved in either the policy making in that field, or in its applications. In France, digitalization of academic resources remains a public matter
Le professeur et le courtier: Une quatrième vie pour les ressources des campus numériques ?
International audienceHow much and under which conditions does the development of educational brokerage reinforce the usefulness and the viability of digital campuses? According to this author, in the case of C@mpuSciences, the main reason for the lack of integration of educational on line resources is the absence of an actor able to create a link between these resources and their users. When no editor/publisher exists, a broker could, to a certain extent, play the role of go between. However, the efficiency of this solution is only partial, because the institutional and organisational obstacles are numerous and powerful.Dans quelle mesure et à quelles conditions le développement du courtage éducatif peut-il contribuer à l’utilité et à la viabilité des campus numériques? À cette question l’auteur répond en suggérant que la raison principale du manque d’intégration des ressources pédagogiques numérisées et en ligne, au sein de C@mpuSciences, tient à l’absence d’acteur capable de mettre en relation ressources et utilisateurs. Faute d’éditeur, le courtier pourrait, dans une certaine mesure, assurer cette fonction d’intermédiaire. La solution reste toutefois partielle et d’une portée limitée, tant les obstacles institutionnels et organisationnels qui s’y opposent sont nombreux et importants
L’hypothèse d’un paradigme créatif sociétal
What motivates culture and communications experts, decision-makers, and professionals to promote or reject the notion of a societal creativity paradigm? This analysis looks at how they position creative work on a spectrum between private property and common good, the manner in which they situate the creative factor between cultural industries and the creative economy, and the value they attribute to creation in relation to content and networks. In place of simplistic and homogenous representations of creativity, the article calls for an approach that is attentive to differences and to how references to creativity are used to instrumentalize creative activity
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