17 research outputs found

    La faïence dans le pavement médiéval de Suscinio : une technique venue d’ailleurs ?

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    LES PAVEMENTS COMME SOURCES D’INFORMATIONS HISTORIQUES ET TECHNIQUES Comment la faïence s’est-elle invitée chez les tuiliers ? La faïence est une technique céramique qui se caractérise par un traitement de surface particulier, une glaçure opaque, blanche ou colorée, opacifiée par adjonction d’oxyde d’étain. Cette transposition technique, comme en témoignent quelques verres opaques antiques, naît dans les environs de Bagdad (Irak) aux alentours du VIIIe siècle, de même que la céramique à décor..

    A l’image de la nature ? Regards croisés sur les céramiques à décor rustique (1590-1650)

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    Séminaire de l'unité mixte de recherche archéozoologie - archéobotanique : sociétés, pratiques, environnements (UMR 7209 - AASPE) / Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) / Centre national de la Recherche Scientifique (CNRS) / Sorbonne-Universités, Paris, France, 30 Septembre 2019. Projet soutenu par l’attribution d’une allocation de recherche de la Région Île-de-France dans le cadre du Domaine d’intérêt majeur « Matériaux anciens et patrimoniaux » et par le LabEx PATRIMA, Fondation des Sciences du Patrimoine

    Tin-glazed earthenware in French medieval floor-tiles (13th-14th centuries) : technical, stylistic and symbolic approach in the case of Suscinio (c. 1330-1350)

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    De son apparition dans les cours raffinées du lointain Orient islamisé à son exploitation industrielle en Occident, les procédés d’élaboration et les usages de la faïence ont évolué. En France, en l’état actuel des connaissances, l’introduction de cette technique remonte à l’époque gothique. Elle se manifeste alors de manière simultanée, dans des zones géographiques spécifiques, ponctuellement utilisée dans la composition de quelques luxueux pavements, où elle coexiste fréquemment avec des carreaux de terre cuite à glaçure transparente de tradition indigène. De tels pavements, parce qu’ils témoignent de la rencontre entre deux traditions techniques et culturelles, apparaissent comme des objets d’étude privilégiés pour appréhender conjointement les questions relatives à l’origine, la production et la consommation que pose la « faïence » à ses débuts en France. À partir de l’approche globale du cas de Suscinio, choisi en raison de son exemplarité, les chemins que cette technique exogène a empruntés et les raisons de son utilisation ont pu être précisés. Les données techniques, iconographiques et analytiques collectées grâce à la démarche méthodologique proposée apportent de nouveaux éléments de réponse. Ainsi, l’importation de produits finis et l’expérimentation locale ont pu être exclues au profit de l’importation de savoirs techniques ou du transfert de connaissances. Le répertoire iconographique et le style de tradition gothique ont montré qu’il y avait eu adaptation de la technique à un nouveau milieu socio-culturel. Son utilisation dans des lieux de l’édifice particuliers et particulièrement importants ne servait pas seulement une démonstration de pouvoir mais lui conférait également le statut de marqueur spatial, hiérarchique et social.Tin-glazed earthenware manufacturing and use changed from its beginnings in the refined courts of the Islamic Far East up to its manufacturing in the West. In France, the technique was introduced during the Gothic period. It appears simultaneously, in specific geographical areas, at times used in the composition of luxurious floor-tiles where it often coexists with indigenous transparent high-lead glazed tiles. Such floor-tiles bear witness to the meeting between two technical and cultural traditions. That is the reason why they are particularly appropriate when studying together issues relating to the geographical origin, production and consumption of tin-glazed earthenware technique at its beginnings in France. The ways followed by this exogenous technique and the reasons for its use were clarified through the overall approach of the exemplary case of Suscinio. Technical, iconographical and analytical data collected by using a multidisciplinary methodology have provided some answers. Imported products and local experimentation can be excluded in favor of imported skills or transfer of knowledge. The Gothic tradition of the iconography and the style showed that the technique was adapted to a new socio-cultural context. Its use in particular and particularly important places was not only reserved to a manifestation of power but also worked as spatial, hierarchical and social markers

    Faïence française

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    International audienc

    Faïences françaises de Nevers (XVII e-XVIII e s.) : Matériaux et techniques de fabrication de la production de « grand feu »

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    International audienceMatériau de luxe à l'origine, la faïence en France connaît une évolution technologique en croissante complexification qui correspond en fait à celle des Temps modernes, et court jusqu'à la mise en place de la société industrielle à la fin du XIX e siècle. Considéré comme le « berceau de la faïence française » puisqu'il a permis l'installation définitive de cette technique en France et sa diffusion, le centre faïencier de Nevers produit de manière continue depuis la fin du XVI e siècle. Il peut donc être considéré comme particulièrement représentatif pour l'étude de ce phénomène culturel, encore trop fréquemment réduit à des études iconographiques. Pour les XVII e et XVIII e siècles, les matériaux et les techniques de fabrication employés sont-ils identiques ? Données archéologiques, sources écrites et analyses archéométriques ont été confrontées. La caractérisation physico-chimique tend à montrer que les matériaux et les techniques de fabrication employés ont évolué et apporte des données complémentaires pour accroître notre connaissance de la chaîne opératoire technique. Elle souligne la nécessité de cette approche pluridisciplinaire pour mieux appréhender l'histoire des techniques

    Evidence of tin-glazed earthenware technique experimenting in Brittany

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    International audienceIn France, during the medieval period, tin-glazed earthenware technique is neither defined nor implanted nor named and its expression appears essentially in the form of floor tiles. The decorated tile pavement found in place in the chapel extra muros at the Dukes of Suscinio castle (France, Morbihan, Sarzeau) is symptomatic of this. Its study comes within the context of a wider pluridisciplinary research dedicated to a better knowledge of tin-glazed earthenware technique transmission and ways of diffusion in France.Precisely dated from the years 1330-1350, remarkable in the variety of the ceramic techniques employed as well as the iconographic repertoire, this decorated tile pavement is the only example identified in Brittany so far. The exogenous tin-glazed earthenware technique coexists with bi-colored decorated tiles, a medieval innovation and a North-Western European cultural specificity. This decorated tile pavement is thus a cultural and technical point of junction between East and West.In spite of previous technical and stylistic studies, the manufacturing of these tiles still raises various questions. Where do they come from? Who made them ? Were they produced in a single workshop ? The physico-chemical characterization (petrography, cathodoluminescence, SEM-EDS, XRD) of a representative sampling collection of the different ceramic techniques used, with the help of the Council of Morbihan, enabled us to verify if the same clays were used, if they can have a local origin and if the different ways they were prepared are similar. The purpose was to estimate homogeneity in the production and to determine the technological transmission mode.After studying the characterization of the different floor tile components (decoration / glaze / earthenware), whatever the technique used, we can assert that it is the production of a single workshop, very certainly indigenous, probably of tilers using the resources locally available, whose similarities to Breton ceramic suggests a regional production. In this context the tin-glazed earthenware technique appears experimental

    Identification naturaliste et production des céramiques à décor rustique (1550-1650) : nouveaux axes de réflexion pour une recherche en construction

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    Le projet Figulines est l’héritier de trente années de recherche transdisciplinaire consacrée aux terres cuites glaçurées moulées en relief des xvie et xviie siècles. Il s’intéresse plus particulièrement au décor naturaliste dit rustique. Si la production de l’atelier de Palissy est désormais bien définie, un corpus d’une centaine d’objets – probablement fabriqués en série par des ateliers anonymes à sa suite – soulève encore plusieurs questions relatives à leur origine et à leur élaboration. Pour tenter d’y répondre, la recherche explore maintenant deux nouvelles directions. La première vise à l’identification des espèces animales et végétales représentées, en quête de marqueurs caractéristiques de groupes de production et d’informations sur leur localisation. La seconde se concentre sur leur chronologie de fabrication, en associant démarche typologique et imagerie 3D.The Figulines project is the fruit of thirty years of cross-disciplinary research dedicated to 16th- and 17th-century lead-glazed earthenware moulded in relief. The focus is on rustic ceramics, with naturalist decoration. Although Palissy’s production is now well characterised, some questions still remain unanswered regarding the origin and production of a hundred or so objects, probably mass-produced by later anonymous pottery workshops. This study explores two new methods of investigation. The first seeks to identify the animal and plant species represented, with the aim of detecting technical characteristics common to several production groups, and geographic information about the site of such workshops. The second focuses on the manufacturing chronology of these objects, combining a typological approach with 3D imaging

    La faïence dans le pavement mixte de la maison-forte de Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire) : quel mode de transmission technique?

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    Les fouilles des vestiges de la maison-forte de Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire), incendiée dans les années 1360-1370, ont livré les restes d’un pavement de techniques mixtes produit à l’extrême fin du xiiie siècle ou dans la première moitié du xive siècle. La présence exceptionnelle de la faïence, utilisée conjointement avec des carreaux monochromes et bicolores à glaçure transparente, soulève toujours quelques interrogations quant aux chemins que cette technique exogène a empruntés pour se rendre dans nos contrées : importation de produits finis ou de savoirs techniques, transfert de connaissances ou expérimentation ? La caractérisation pétrographique et physico-chimique d’un corpus de carreaux décorés a permis d’exclure l’importation de produits finis et l’expérimentation et de privilégier l’importation de savoirs techniques ou le transfert de connaissance

    La faïence dans le pavement mixte de la maison-forte de Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire) : quel mode de transmission technique?

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    Les fouilles des vestiges de la maison-forte de Brain-sur-Allonnes (Maine-et-Loire), incendiée dans les années 1360-1370, ont livré les restes d’un pavement de techniques mixtes produit à l’extrême fin du xiiie siècle ou dans la première moitié du xive siècle. La présence exceptionnelle de la faïence, utilisée conjointement avec des carreaux monochromes et bicolores à glaçure transparente, soulève toujours quelques interrogations quant aux chemins que cette technique exogène a empruntés pour se rendre dans nos contrées : importation de produits finis ou de savoirs techniques, transfert de connaissances ou expérimentation ? La caractérisation pétrographique et physico-chimique d’un corpus de carreaux décorés a permis d’exclure l’importation de produits finis et l’expérimentation et de privilégier l’importation de savoirs techniques ou le transfert de connaissance
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