106 research outputs found

    L'importance du lien historique paysage estuarien / patrimoine culturel comme élément de valorisation

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    International audienceSitués à l'interface de la mer et de la terre, les estuaires ont été marqués, au cours des derniers millénaires, par une forte et rapide dynamique, à la fois hydrosédimentaire et anthropique. La communication s'attache à démontrer que, pour des milieux géographiques aussi spécifiques et « mobiles », il est fondamental de bien connaître l'évolution des paysages dans lesquels s'insère le patrimoine culturel. En effet, la fonction de nombreux éléments du bâti ancien (sites archéologiques, lieux d'habitation ou industriels, quais, cales...) serait le plus souvent incompréhensible si une définition précise du lien historique les unissant à leur environnement estuarien n'était pas préalablement et clairement établie. Il convient d'analyser plus particulièrement des aspects comme les variations du drainage (rives des bras et chenaux), la dégradation des conditions nautiques, les aménagements hydrauliques et portuaires. La mise en valeur d'un site patrimonial estuarien est à envisager de manière globale, sans dissocier « nature » et « culture » : l'architecture doit se convertir en paysagiste et en géoarchéologue. Pour illustrer cette problématique, plusieurs exemples ont été choisis dans les estuaires de la Loire (paléoports, de l'antique Ratiatum, Rezé, aux « petits ports » ; île Feydeau à Nantes), et de la Rance (Moulins à marée), mais aussi en Andalousie atlantique (Espagne) sur le Bas-Guadalquivir (anciens étïers des marais de rive gauche, Séville et son avant-port Sanlúcar de Barrameda) et le Río Tinto (Palos de la Frontera). En conclusion, un constat est fait : la prise en compte de ce lien historique, estuarien, dans la valorisation du patrimoine culturel apporte à ce dernier une importante « plus-value », mais elle nécessite une démarche interdisciplinaire qui, malheureusement, est encore peu fréquente

    Ancenis – Lit de la Loire, grève de sable de l’île Verte

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    L’abaissement des eaux de la Loire a fait apparaître, début juillet 1994, le fond bien conservé d’une embarcation monoxyle en chêne datant du début du Moyen Âge. Cette dernière avait été repérée par D. Garnier et P. Pichaud sur une grève de sable située sur la rive gauche du chenal de navigation, en amont de l’île Coton (Ancenis). Les fortes chaleurs régnant à cette période de l’année ont obligé à la récupérer de toute urgence afin d’éviter le dessèchement complet de son bois gorgé d’eau. Pou..

    Le patrimoine culturel et industriel du bas-Uruguay (Argentine, Uruguay) : typologie, spécificités et potentialités touristiques

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    Val de Loire Patrimoine mondial, Université européenne d'étéAprès avoir brièvement caractérisé l'espace géographique du Bas-Uruguay (environ 350 km du nord au sud), zone frontalière fluviale entre l'Argentine et l'Uruguay, une typologie de son patrimoine culturel et industriel (histórico-cultural), qui met en évidence sa grande richesse, son extrême variété (immatériel, archéologique, ethnologique, industriel, portuaire, flottant, etc.) et ses caractères spécifiques est proposée ; elle est complétée par un bilan de sa protection actuelle. Plusieurs de ses éléments sont à privilégier. Le premier est l'héritage culturel de l'immigration (allemande, anglaise, française, italienne, russe, suisse, etc.) qui s'est manifesté dans des domaines aussi variés que la toponymie (Nueva Escocia, Nuevo Berlín, San Javier, etc.), les traditions et les coutumes populaires, la cuisine, l'architecture (Cercles napolitains, certains édifices d'estancias, Palacio Urquiza dans l'Entre Ríos, etc.). Le deuxième est constitué par les saladeros et les frigoríficos, qui leur ont succédé avec l'avènement de l'industrie du froid, dont les cheminées sont autant d'amers pour les navigateurs fluviaux. Ces « monuments » industriels du Bas-Uruguay (au nombre d'une vingtaine) ont joué, entre les milieux du XIXe et XXe siècles, un rôle essentiel dans l'économie des pays de la Plata. Les tasajos (viandes salées et séchées) et le fameux corned beef (usine Liebig/Anglo de Fray Bentos) sont les symboles de cette industrie florissante de la viande. Enfin, un troisième aspect doit être pris en compte, celui des infrastructures portuaires (douanes, quais, embarcadères, grues, entrepôts, etc.), qui sont liées aux villes portuaires mais aussi aux « saladeros », fours à chaux et « estancias », et de la navigation fluviale. Cette dernière reflète une longue histoire commune aux deux rives, qui s'étend de la période où les indiens Guaranis occupaient les berges et les îles du fleuve jusqu'à la période des vapeurs qui unirent Buenos Aires à Salto et apportèrent au Bas-Uruguay un mouvement exceptionnel de marchandises et de voyageurs. Ce patrimoine, présent sur les deux rives fluviales, argentine et uruguayenne, offre de fortes potentialités touristiques qui peuvent être un moteur pour le développement local. De nombreuses initiatives ont été prises pour le mettre en valeur de manière « binationale », mais aucune n'est encore vraiment passée au stade opérationnel (ex. Plan de Protección Ambiental del Río Uruguay (2002) élaboré par la Comisión Administradora del Río Uruguay (CARU), avec les Gobiernos municipales argentins et les Intendencias departamentales uruguayennes, projet du BID - Banco Interamericano de Desarrollo - de renforcement, dans le cadre de la CODEFRO - Cooperación de Fronteras Argentina Uruguay -, des échanges culturels). Les réalisations, peu nombreuses, sont le produit d'initiatives privées bénéficiant de l'appui des municipalités (Argentine) ou des départements (Uruguay) - ex. Musées de los Inmigrantes (San José) et Histórico del Río Uruguay (Salto) - ou seulement publiques - ex. Museo de la Revolución Industrial (Fray Bentos). L'idée de réaliser une route touristique des saladeros et des frigorifiques du Bas-Uruguay s'impose de plus en plus. L'important patrimoine naturel et touristique que représentent les sources thermales (termas de Salto, Paysandú, Colón, etc.) est susceptible de donner une image régionale à fort contenu patrimonial. Cependant, c'est la prise de conscience sans cesse plus forte des habitants des deux costas de posséder un patrimoine et un fleuve communs qui devrait être le véritable ciment de l'intégration transfrontalière et permettre un développement durable fondé sur le tourisme culturel

    Cantons d’Ancenis et de Varades

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    La prospection-inventaire a été poursuivie sur les cinq communes du canton d’Ancenis, Ancenis, Anetz, Mésanger, Saint-Géréon et Saint-Herblon et élargie à deux communes limitrophes, Oudon et Varades. La localisation de certains sites a été précisée grâce à la photo-interprétation et à la prospection aérienne, notamment au cours des vols réalisés en juillet 1994. Les photographies aériennes obliques ont permis de délimiter des sites gallo-romains comme ceux du Moulin des Tertres/Mésanger ou du..

    Oudon – Vauvressix, lit de la Loire

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    Une pirogue monoxyle en chêne du Moyen Âge, retournée dans la vase, a été découverte le 29 août 1994 par J. Gasdon sur la rive droite du bras de Loire de l’île Macrière (Oudon), au pied de la levée de chemin de fer Angers-Nantes. La crue printanière et le creusement d’une grande partie de ce bras secondaire par les sabliers sont les causes principales de son dépôt à cet endroit. La remontée des eaux fluviales et l’influence notable de la marée dynamique (environ 2 m de marnage en période d’ét..

    Canton d’Ancenis

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    La prospection-inventaire (diachronique) réalisée en 1993 concernait le territoire de cinq communes du canton d’Ancenis : Anetz, Ancenis, Mésanger, Saint-Géréon et Saint-Herblon. Cette zone, encore très peu connue d’un point de vue archéologique a une superficie totale de 12 853 ha et est limitée au sud par le cours de la Loire. Certains membres de l’association de recherches sur la région d’Ancenis (ARRA) ont apporté leur concours à cette opération, première phase d’un inventaire des sites a..

    Les marais du Bas-Guadiana (Algarve, Andalousie) : emprise, déprise et reprise humaines

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    National audienceIn the Southwest of the Iberian peninsula, the evolution of the wetlands of the Lower Guadiana, on either side of the Spanish-Portuguese border, between the mid-13th and mid-20th centuries, was marked by expansion, sheltered by sandspits and barrier islands as well as changes in their hydrology due to the installation of tidemills and saltpans. Subjected to very strong anthropic pressure in the last forty years their transformation was sharply accelerated when they were put to new uses (intensive and semi-intensive aquaculture, urban and tourist development ...) but has also been limited by the creation of protected nature areas. The article takes stock, chronologically, of the various phases of landscape change in these marshes and evaluates their impact on the wetland environment.S'étendant sur les deux rives, espagnole et portugaise, de l'estuaire du Guadiana, et isolés en grande partie par des cordons littoraux, les marais du Bas-Guadiana ont été soumis depuis la Reconquête (c. 1250) à une forte dynamique, à la fois naturelle et anthropique. L'objectif de la communication vise tout d'abord à comparer, dans une optique transfrontalière, leur histoire et leur évolution. Les premiers aménagements hydrauliques sont dus au développement de la saliculture et à l'utilisation de l'énergie marémotrice pour la meunerie (ex. Castromarim, Ayamonte). À partir de 1750 (1774 : création de Vila Real de San António), l'augmentation considérable des besoins en sel pour la salaison des poissons (sardines, thons) a été à l'origine d'une extension importante des salines (ex. Isla Cristina). Soumis à une déprise salicole, les marais sont devenus depuis une trentaine d'années les supports et les vecteurs de forts enjeux socio-économiques. Il en a résulté une reconversion des espaces aménagés ou une conquête de nouveaux terrains palustres, se traduisant par des impacts environnementaux d'intensité variable, mis en évidence par une lecture évolutive des paysages. Seront analysés les types d'usages apparus récemment sur cet espace fragile et convoité (ex. salines industrielles, aquacultures semi-intensive et intensive, urbanisation balnéaire, tourisme de nature). De telles pratiques sont largement conditionnées par les politiques publiques, tant globales que régionales, ainsi que par les dispositions réglementaires de chacun des États. On s'attachera donc à vérifier l'efficacité des instruments utilisés pour la préservation des marais. Le but recherché est de soumettre, en se référant aux expériences d'autres zones humides (ex. Péninsule ibérique), des scénarii de développement en fonction de leurs diverses potentialités (naturelles, politiques, etc.)

    Géomorphologie et remblaiement récent de la plaine de Martil (région de Tétouan, Maroc septentrional).

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    La plaine de Martil, sur la façade méditerranéenne de la péninsule tingitane, s'ouvre au pied de la chaîne du Rif. C'est une plaine inondable, drainée par un fleuve pérenne qui était réputé navigable sur quelques kilomètres durant l'Antiquité. La cité punico-maurétanienne de Tamuda aurait ainsi assuré les fonctions d'emporium avant sa destruction, puis sa réutilisation comme fortin romain aux premiers siècles de notre ère. Le caractère sinueux du bas cours fluvial, avec méandres et embouchures abandonnés, ainsi que la présence de cordons littoraux fossiles, permet d'émettre l'hypothèse d'une ancienne lagune progressivement remblayée, avant d'être rapidement transformée par l'homme au cours du XXe siècle

    Le patrimoine culturel et industriel du bas-Uruguay (Argentine, Uruguay) : typologie, spécificités et potentialités touristiques

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    Val de Loire Patrimoine mondial, Université européenne d'étéAprès avoir brièvement caractérisé l'espace géographique du Bas-Uruguay (environ 350 km du nord au sud), zone frontalière fluviale entre l'Argentine et l'Uruguay, une typologie de son patrimoine culturel et industriel (histórico-cultural), qui met en évidence sa grande richesse, son extrême variété (immatériel, archéologique, ethnologique, industriel, portuaire, flottant, etc.) et ses caractères spécifiques est proposée ; elle est complétée par un bilan de sa protection actuelle. Plusieurs de ses éléments sont à privilégier. Le premier est l'héritage culturel de l'immigration (allemande, anglaise, française, italienne, russe, suisse, etc.) qui s'est manifesté dans des domaines aussi variés que la toponymie (Nueva Escocia, Nuevo Berlín, San Javier, etc.), les traditions et les coutumes populaires, la cuisine, l'architecture (Cercles napolitains, certains édifices d'estancias, Palacio Urquiza dans l'Entre Ríos, etc.). Le deuxième est constitué par les saladeros et les frigoríficos, qui leur ont succédé avec l'avènement de l'industrie du froid, dont les cheminées sont autant d'amers pour les navigateurs fluviaux. Ces « monuments » industriels du Bas-Uruguay (au nombre d'une vingtaine) ont joué, entre les milieux du XIXe et XXe siècles, un rôle essentiel dans l'économie des pays de la Plata. Les tasajos (viandes salées et séchées) et le fameux corned beef (usine Liebig/Anglo de Fray Bentos) sont les symboles de cette industrie florissante de la viande. Enfin, un troisième aspect doit être pris en compte, celui des infrastructures portuaires (douanes, quais, embarcadères, grues, entrepôts, etc.), qui sont liées aux villes portuaires mais aussi aux « saladeros », fours à chaux et « estancias », et de la navigation fluviale. Cette dernière reflète une longue histoire commune aux deux rives, qui s'étend de la période où les indiens Guaranis occupaient les berges et les îles du fleuve jusqu'à la période des vapeurs qui unirent Buenos Aires à Salto et apportèrent au Bas-Uruguay un mouvement exceptionnel de marchandises et de voyageurs. Ce patrimoine, présent sur les deux rives fluviales, argentine et uruguayenne, offre de fortes potentialités touristiques qui peuvent être un moteur pour le développement local. De nombreuses initiatives ont été prises pour le mettre en valeur de manière « binationale », mais aucune n'est encore vraiment passée au stade opérationnel (ex. Plan de Protección Ambiental del Río Uruguay (2002) élaboré par la Comisión Administradora del Río Uruguay (CARU), avec les Gobiernos municipales argentins et les Intendencias departamentales uruguayennes, projet du BID - Banco Interamericano de Desarrollo - de renforcement, dans le cadre de la CODEFRO - Cooperación de Fronteras Argentina Uruguay -, des échanges culturels). Les réalisations, peu nombreuses, sont le produit d'initiatives privées bénéficiant de l'appui des municipalités (Argentine) ou des départements (Uruguay) - ex. Musées de los Inmigrantes (San José) et Histórico del Río Uruguay (Salto) - ou seulement publiques - ex. Museo de la Revolución Industrial (Fray Bentos). L'idée de réaliser une route touristique des saladeros et des frigorifiques du Bas-Uruguay s'impose de plus en plus. L'important patrimoine naturel et touristique que représentent les sources thermales (termas de Salto, Paysandú, Colón, etc.) est susceptible de donner une image régionale à fort contenu patrimonial. Cependant, c'est la prise de conscience sans cesse plus forte des habitants des deux costas de posséder un patrimoine et un fleuve communs qui devrait être le véritable ciment de l'intégration transfrontalière et permettre un développement durable fondé sur le tourisme culturel

    Salinas costeras y gestión integrada de espacios naturales protegidos: el caso del litoral atlántico de la Península ibérica

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    International audienceThe aims of the paper, presented in the framework of the ECOSAL ATLANTIS project (INTERREG IV B Atlantic Space EU programme) are to: i) analyse the protection of coastal saltpans along the Atlantic coast of the Iberian peninsula, ii) evaluate their insertion in management plans for natural areas, and iii) suggest actions favouring the enhancement of ecotourism and heritage in the interests of sustainable development. The saltpans have a marked ecological, landscape and social value and most of them are part of larger natural protected areas. The present situation of the saltpans and their differences in terms of levels of protection (regional, national, European and international) are summarised in a table. Management plans in Spain and Portugal are analysed to evaluate the level of integration of salt sites and artisan salt making in the overall policies of a given area. Ownership of the salt site is also crucial, especially in Portugal. Measures designed to preserve the traditional salt site landscapes and encourage ecotourism are suggested in order to enhance the integration of the natural and cultural heritage.El objetivo de esta comunicación, que se enmarca en el proyecto ECOSAL ATLANTIS (programa europeo INTERREG IV B Espacio Atlántico), es (1) analizar la protección de las salinas costeras atlánticas de la Península Ibérica, (2) valorar su inserción en los planes de gestión de los espacios naturales y (3) proponer actuaciones que favorezcan una valorización ecoturística y patrimonial enaras de un desarrollo sostenible. Las salinas costeras poseen un alto valor ecológico, paisajístico y social, y forman parte, en su granmayoría, de espacios naturales protegidos. Según la figura de protección aplicada tanto de carácter regional (Paraje Natural, Parque Natural, Reserva Natural, Espacio Natural, Paisaje Protegido...), como nacional (Parque nacional,...) e internacional (Natura 2000, convenio RAMSAR...) existengrandes diferencias ‐no sólo entre países, sino incluso dentro de un mismo estado‐ en cuanto a la extensión y valores del área protegida, así como en relación con las actividades permitidas o autorizadas. En este sentido, se elaborará un cuadro sintético de la situación actual de las salinas incluidas en espacios naturales protegidos. En función de estas figuras, las estrategias de gestión en lo referente a la actividad salinera, ya sea tradicional, ya industrial, difieren en gran medida. Por ello, se propone analizar los diferentes planes de gestión en España y Portugal ‐Planes de Ordenación de los Recursos Naturales (PORN), Planes Rectores de Uso y Gestión (PRUG), Planos de Ordenamento de Parques e Reservas Naturais... - con objeto de valorar el grado de integración de las salinas y de la actividad salinera en la política general del espacio natural protegido. Un aspecto importante que se tendrá en consideración es la propiedad de las salinas, especialmente en Portugal, donde, a partir de 2014, toda salina cuya propiedad (antes de 1864) no se haya probado pasará a manos públicas. Esta circunstancia es fundamental a la hora de implementar medidas de gestión y protección. Sin embargo, la gestión de estos espacios está basada principalmente en la riqueza faunística y florística asociada a los humedales costeros. Las autoridades tienen muy presentes los valores estrictamente naturales, olvidando otros elementos patrimoniales y culturales que les confieren identidad y singularidad. A pesar de su apariencia natural, no hay que olvidar que las salinas son áreas creadas por el hombre con fines económicos, que deben su valor a las tareas extractivas tradicionales y que, precisamente, es el mantenimiento de esas actividades, y del sistema hidráulico asociado, lo que permite un entorno adecuado para el desarrollo de la flora y la fauna. Desde esta perspectiva integradora del patrimonio natural y cultural, se propone una serie de medidas destinadas a conservar el paisaje salinero tradicional y a fomentar el ecoturismo
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