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    Jeu pathologique sous l'angle de l'addiction (similitudes et différences avec les autres addictions)

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    L'objectif de ce travail de thèse était d'examiner les similitudes et différences entre le jeu pathologique et les addictions aux substances. Une classification des similitudes et des différences entre le jeu pathologique et les addictions aux substances a été réalisée à partir du rapport Inserm sur les jeux de hasard et d'argent (Inserm 2008). Cette classification montrait de nombreuses similitudes, mais également des spécificités du jeu pathologique : les erreurs cognitives, les techniques de prise en charge et les comorbidités psychiatriques. A partir d'une revue de littérature, nous avons comparé la prévalence des troubles psychiatriques comorbides au jeu pathologique et aux addictions aux substances en utilisant la bibliographie du rapport Inserm, ainsi que la base de données Pubmed. Les résultats de cette revue de la littérature montraient une prévalence plus élevée de l'épisode dépressif majeur et de l'épisode maniaque chez les joueurs pathologiques que chez les sujets présentant une addiction aux substances. De plus, le risque de présenter un épisode maniaque était plus important chez les joueurs pathologiques. Néanmoins, ces études de prévalence ne différenciaient pas parmi les troubles psychiatriques ceux induits par le jeu pathologique. Nous avojns ainsi examiné l'existence de symptômes induits par le jeu à partir d'une revue de littérature en utilisant la base de données Pubmed. Cette revue de littérature mettait en évidence l'existence de symptômes dépressifs et somatiques au cours du sevrage au jeu. Elle monttrait également que les symptômes dépressifs du sevrage étaient souvent secondaires au jeu. De façon comparable aux addictions avec substances, les données de la littérature indiquaient l'existence de symptômes induits, dont la prise en compte apparraît essentielle, si l'on considère l'importance du diagnostic des troubles psychiatriques induits par les substances, ainsi que leur poids en terme d'orientation thérapeutique.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Changement dans le DSM-5 concernant les addictions

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    La 5ème édition du Manuel Diagnostique et Statistique des troubles Mentaux (DSM-5) est actuellement en cours de révision. Sa publication est prévue pour Mai 2013. La rédaction de ce manuel est organisée par l'Association Américaine de Psychiatrie (APA). La participation du Pr AURIACOMBE au groupe de travail en charge de développer la partie traitant des addictions de ce nouveau manuel, a permis d'accéder à des informations "internes". Ce travail reprend la suite de la thèse du Dr A. GUERIN-VOSSART (VOSSART-GUERIN 2009) décrivant toute la mise en place du processus de révision de cette nouvelle version du manuel, ainsi que les premières propositions du groupe. Dans une première partie, nous revenons sur les directives générales données par l'APA aux groupes. La deuxième partie retrace le parcours type d'une proposition du groupe de travail qui est revue par plusieurs comités de relecture. Nous présentons dans la troisième partie, chacune des propositions du groupe de travail pour les "troubles liés à l'usage" (terme finalement choisi pour décrire cette nouvelle catégorie) et les arguments que le groupe donne pour les soutenir, dans un rationnel rédigé et cosigné par tous ces membres. Dans la quatrième partie, nous nous arrêtons sur les différents sujets en cours de discussion, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du processus de révision. Une cinquième partie présente une étude réalisée sur des patients ayant au moins un "usage problématique" en considérant plusieurs substances. L'objectif est d'évaluer l'impact des changements proposés par le groupe de travail pour les" troubles liés à l'usage" sur cette population. La sixième partie récapitule l'état actuel des propositions du groupe dans ce processus de validation et discute les sujets qui restent en cours de débat, dans une perspective plus globale. Enfin, les limites et les perspectives qui semblent se dessiner pour l'avenir sont abordées.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Cannabis et médecine générale (la pratique différe-t-elle selon la participation à une formation ?)

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    BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Intérêt de l'étude spécifique de l'addiction chez les sujets âgés de plus de 65 ans (place de la géronto-addictologie)

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    BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Processus de révision du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) en vue du DSM-V (description et enjeux pour les addictions)

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    Le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (DSM), est actuellement en cours de révision et aboutira à la publication de la cinquième édition, attendue pour 2012. Les objectifs de notre travail sont de décrire le processus de révision du DSM et de présenter quels sont les enjeux pour la catégorie des "Troubles liés aux substances". Le processus de révision répond à une méthodologie rigoureuse : revue de la littérature, réanalyse des données, essais sur le terrain. Il a débuté en 1999, par une première phase de revue de la littérature portant sur des thèmes transversaux : "DSM-V pre-planning White Paper". La deuxième phase à partir de 2003, a consisté en une série de conférences "The Future of Psychiatric Diagnosis : Refining the Research Agenda", chacune portant de façon spécifique sur une catégorie diagnostique. La création de la Task Force en 2006, a marqué le début de la troisième phase, suivie en 2007 de la création de treize groupes de travail, spécifiques pour chaque catégorie de trouble. Les objectifs principaux sont de développer l'approche dimensionnelle, tout en conservant le système catégoriel actuel, et d'intégrer les données des neurosciences. Le groupe des troubles liés aux substances est présidé par O'Brien. A l'heure actuelle, trois changements majeurs se précisent. Tout d'abord, une question de terminologie oppose le terme "dépendance" à "addiction". Le diagnostic d'abus va être supprimé au profit d'une catégorie unique de trouble avec des seuils de sévérité. Enfin, les addictions sans substance, en particulier le jeu pathologique, vont figurer au sein d'une même catégorie avec des troubles liés aux substances. Le groupe de travail entre désormais dans la phase d'essais sur le terrain. Les résultats défibitifs seront connus lors de la publication du DSM-V.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    À propos de l'étude des usages de tabac, alcool et cannabis dans deux régiments de l'armée de terre de la région Sud-Ouest

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    L'objectif général de notre travail est d'observer la prévalence des consommations de tabac, alcool et cannabis dans deux sous-populations de la population générale : le personnel militaire de deux Régiments de l'Armée de Terre du Sud-ouest dont l'un a la particularité d'être Parachutiste. Nous avons réalisé une étude transversale des consommations pour l'année 2011 sur deux échantillons (Régiment parachutiste et non-parachutiste) à partir de deux sources d'information (questionnaire et dossier médical). Pour chaque source, les données recueillies étaient des informations sociodémographiquues et les fréquences de consommation. Selon la source d'information, certains résultats sur la consommation de tabac et cannabis pouvaient différer significativement, avec une majoration des déclarations avec le questionnaire. On note un taux plus élevé de fumeurs de cannabis chez les moins de 30 ans. Les femmes ne fument pas significativement plus que les hommes. La prédominance de consommation d'alcool occasionnelle revient aux hommes. Il n'a pas été retrouvé de différence significative entre les deux sexes pour la consommation de cannabis. La comparaison des deux types de Régiments n'a pas montré une différence significative pour la consommation de tabac ou celle régulière d'alcool. Dans les questionnaires, le Régiment parachutiste comporte plus de fumeurs de cannabis (minoré dans les dossiers). Il est noté une diminution de fumeurs et de consommateurs réguliers d'alcool entre 2002 et 2011. Pour le cannabis, les résultats divergent selon la source d'information. Le lien de causalité ne peut être établi dans notre étude entre la consommation de cannabis et le parachutisme militaire mais notre étude peut être le point de départ d'une réflexion entre l'institution militaire et la consommation de cannabis en particulier. En effet, l'objectif du Service de Santé des Armées est principalement de protéger ses personnels d'un mésusage tout le temps de leur engagement.The overall objective of our work is to observe the prevalence of consumption of tobacco, alcohol and cannabis in two subpopulations of the general population, military personel of two regiments of the Army of the Southwest whose one has the distinction of being Paratrooper. We conducted a cross-sectional study of consumption for the year 2011 on two samples (Parachute Regiment and non-paratrooper). from two sources of information (questionnaire and medical record). For each source, data were collected demographic information and frequency of consumption. According to the source, some results on the use of tobacco and cannabis could differ significantly, with an increase in fillings with the questionnaire. There is a higher rate of smoking cannabis at least 30 years. Women do not smoke significantly more than men. The prevalence of olcohol occasionnally comes to men. It was not found significant differences between the sexes for the consumption of cannabis. Comparison of the two types of Regiments did not show a significant difference in the consumption of tobacco or alcohol than regular. In the questionnaires, the Parachute Regiment has more cannabis smokers (minus the files). Noted a decrease in smoking and regular alcohol consumers between 2002 and 2011. For cannabis, the results differ depending on the source of information. Causation can not be established in our study between cannabis use and the paratrooper but our study may be the starting point for a discussion between the military and cannabis in particular. Indeed, the objective of the Health Service of the Armed Forces is mainly to protect his personal misuse all the time of their engagement.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocPARIS-Bib. Serv.Santé Armées (751055204) / SudocSudocFranceF

    The psycho-affective roots of obesity: Results from a french study in the general population

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    International audienceThe aim of the study was to examine the extent to which obese people differ in their emotionally driven and addictive-like eating behaviors from normal-weight and overweight people. A total of 1142 participants were recruited from a general population, by a web-based cross-sectional survey assessing anxiety/depression (Hospital Anxiety and Depression Scale), emotional eating (Emotional Appetite Questionnaire), food addiction (modified Yale Food Addiction Scale), and intuitive eating (Intuitive Eating Scale-2). The statistical design was based on analyses of (co)variance, correlograms, and mediations. A set of Body Mass Index (BMI) group comparisons showed that obese people reported higher levels of depression and emotional eating and that they experienced more severe and frequent food addiction symptoms than overweight and normal-weight people. Associations between anxiety, depression, food addiction symptoms’ count, and the difficulties to rely on hunger and satiety cues were found across all weight classes, suggesting that addictive-like eating may represent a unique phenotype of problematic eating behavior that is not synonymous with high BMI or obesity. Conversely, the interrelation between anxiety/depression, emotional eating, and the difficulties to rely on hunger and satiety cues was found only among obese participants, and negative emotional eating mediated the association between depression and anxiety and the difficulties to rely on hunger and satiety cues. This study emphasizes the necessity to develop more comprehensive approaches integrating emotional dysregulation and addictive-like eating behaviors to improve weight management and quality of life of obese people
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