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    L'ordination de l'évêque au debut du XIe siècle à partir des pontificaux de Roda et de Vic

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    Aquest article es basa en els ordines del pontifical de Roda i el pontifical romà de Vic, dos manuscrits de la primera meitat del segle xi. Se n'analitzen les variants en relació amb els ordines contemporanis recollits en els pontificals de tipus romanogermànic i anglès. L'objectiu és explicar les característiques noves i originals del ritu a l'entorn de l'any mil, arran dels treballs pioners de M. Andrieu, J. Barriga i R. Reynolds. Es para una atenció especial a la instrucció de l'escollit, a les uncions (cap i mans) i a les variants recollides als manuscrits.This paper is based on the ordines of the Pontifical of Roda and of the Vic Roman Pontifical, two manuscripts composed in the first half of the 11th century. Their variants are analysed in relation to the contemporary ordines transmitted by the pontificals of the Romano-Germanic and English type. The aim is to explain the new and original characteristics of the rite towards the year 1000, in the wake of the seminal work of M. Andrieu, J. Barriga and R. Reynolds. Special attention is given to the instruction of the elected, to the unctions (head and hands) and to the variants recorded in the manuscripts

    L’évidement de l’image ou la figuration de l’invisible corps du Christ (ixe–xie siècle)

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    La table d’autel de l’abbaye Saint-Jean de Mallast (Montolieu, France, Aude), sculptée au milieu du Xe siècle et conservée aujourd’hui par un dessin de Jean Mabillon, présente un agencement original de figures, d’ornements et d’inscriptions autour d’un cadre aniconique où l’on s’attendrait à voir l’image du Christ en majesté. Partant de l’hypothèse d’un évidement volontaire de l’image centrale, l’article explore les modalités par lesquelles la matière de la table et les lettres, images et ornements disposés autour du cadre proposent une figuration de l’invisible corps du Christ et de tout le processus engendré par la consécration de l’église et la célébration du sacrifice eucharistique sur la table sculptée. La table de Montolieu est ensuite confrontée à d’autres évidements d’images observables dans des objets et manuscrits liturgiques des XIe et XIIe siècles.The altar table from the monastery of Saint-Jean-de-Mallast (Montolieu, France, Aude), carved in the middle of the tenth century and now known only through a drawing of Jean Mabillon, presents a unique frame consisting of figures, ornaments and inscriptions around an aniconic field, where one would expect the image of Christ in Majesty. Working with the hypothesis of a deliberate evacuation (“évidement”) of the central image, this paper explores the ways by which the materials of the altar functioned together with the words, images and ornaments carved along the frame to figure not only the invisible body of Christ, but also the processes instigated by the dedication of the church, and finally the celebration of the Eucharist. In a second part, the altar of Montolieu is compared with other examples of pictorial “évidements” seen on eleventh- and twelfth-century liturgical objects and manuscripts

    Mises en scène et mémoires de la consécration de l’église dans l’Occident médiéval

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    Le déroulement de la consécration ou dédicace d’une église est codifié dans l’Église latine aux VIIe et VIIIe siècles, pour devenir, au Moyen Âge central, un rituel fastueux. La consécration apparaît alors comme l’acte fondateur d’un nouvel espace-temps polarisé par le bâtiment ecclésial. Les paroles prononcées et les gestes effectués lors du rituel contribuent à manifester cette nouvelle naissance et les transformations qu’elle implique. Les mesures prises pour en conserver le souvenir inscr..

    Visibilité et présence de l’image dans l’espace ecclésial

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    Cet ouvrage met au cœur de son propos une interrogation simple : dans l’organisation complexe de l’espace de l’église médiévale, les emplacements choisis pour les images qui ornent les murs et les objets n’offrent pas toujours la possibilité de voir celles-ci, d’en déchiffrer le contenu. Certaines semblent réservées à des groupes de l’assemblée stationnant dans des espaces spécifiques, d’autres ne sont pas visibles depuis les principales zones affectées aux fidèles ou aux clercs, d’autres encore sont situées trop haut. Le rapport, a priori évident, entre représentation et visibilité se trouve donc souvent démenti, appelant alors une nouvelle notion, celle de présence. Analyser la tension existant entre ces trois catégories – figuration, visibilité et présence – implique une étude croisée des œuvres figurées, des monuments et des sources écrites. Les notions de mobilité et de fixité permettent également de prendre en compte les multiples jeux d’échelles à l’œuvre dans ce lieu rituel qu’est l’église, impliquant des objets, des manuscrits, des dispositifs liturgiques, des gestes, des déplacements physiques, dialoguant avec un décor appliqué au corps même du monument, épousant l’immobilité de l’architecture. Les cinq chapitres thématiques qui organisent ce volume mettent en regard différents cas issus de l’Occident médiéval et de l’Orient byzantin, selon une chronologie longue (de l’Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge), dans une volonté de décloisonner les disciplines et les aires géographiques afin de tirer tous les enseignements d’une approche transversale de l’image médiévale

    Chapitre VII. La nouvelle paix clunisienne (vers 1125-1230)

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    En 1126, Cluny connaît un choc terrible : le schisme et la révolte. L’ancien abbé Pons de Melgueil, démissionnaire quatre ans plus tôt, se réinstalle à la tête de l’abbaye pendant quelques mois avant d’être excommunié, jugé par le pape puis emprisonné à Rome. Une partie de la communauté monastique avait suivi son parti. Parmi les révoltés, on compte également des chevaliers, des paysans et des bourgeois. Il faut s’adapter. Pierre le Vénérable, successeur de Pons, s’y emploie. Particulièrement..

    Structure et utilisation des registres de bannis pour dettes à Bologne au XIIIe siècle

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    Didier Méhu, Structure et utilisation des registres de bannis pour dettes à Bologne au XIIIe siècle, p. 545-567. Les registres de bannis pour dettes apparaissent à Bologne dans la première moitié du XIIIe siècle. Leur tenue régulière témoigne de la volonté de garder la mémoire du nom et du nombre des débiteurs mis au ban à la demande de leur créancier. Ils sont des instruments vivants, régulièrement mis à jour, soumis au comptage et à l'indexation des notaires bolonais et témoignent ainsi des différentes étapes de la procédure, depuis la mise au ban jusqu'à sa sortie. L'étude attentive de deux registres des années 1250 et 1270 éclaire les prescriptions codifiées dans les statuts de la commune de Bologne entre 1245 et 1288 et permet de mieux comprendre le rôle du registre et son utilisation dans l'administration du bannissement bolonais au XIIIe siècle.Méhu Didier. Structure et utilisation des registres de bannis pour dettes à Bologne au XIIIe siècle. In: Mélanges de l'École française de Rome. Moyen-Age, tome 109, n°2. 1997. pp. 545-567

    Chapelles, Ă©glises et paroisses Ă  Cluny au Moyen Ă‚ge

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    Le réseau clunisien au Moyen Age

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    juillet-août 200
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