30 research outputs found
Variations in soil fertility under cotton crops in the Bénoué cotton-growing area in Northern Cameroon
The status of soils under cotton crops must be compared before and after a sufficiently long cropping period in order to detect variations that have occurred. Continuous monitoring of plots in research stations to determine such patterns is, however, long and costly. To overcome this problem, a study was carried out in 2004 on plots that had been monitored previously. Scientists, technicians and farmers who participated in the first assessment were also involved in the present study, so the plots could be accurately located. The second assessment was conducted using the same analytical techniques as those described in the first assessment. A database was compiled with data from 58 plots on ferruginous soils in the Bénoué cotton-growing area, with the interval between two assessments ranging from 4 to 21 years. The results presented here concern 27 plots. The study revealed that: (i) the soil organic matter and available P contents had barely declined, (ii) the soil CEC had sharply decreased along with the N, K, Ca and Mg soil mineral contents, and (iii) this decline in mineral reserves paralleled the mineral budget of the crops. These hypotheses should be confirmed by processing the remaining collected data, but it was found that the characteristics of these especially fragile soils decreased. These results were readily and cost-effectively obtained. The geographical coordinates of the fields in which soil samples were collected were unfortunately not determined, and the soil analysis results were not adequately stored. This calls for the construction of databases to pool raw research results that are accessible to everyone. Research would thus fulfil its role of producing and providing public access to collected information. (Résumé d'auteur
Intensification of maize cultivation: impacts of climate, soils fertility and prices in Northern Cameroon
Soils degradation is the factor that most affects the profitability of crop management on maize cultivation in Northern Cameroon and reduces the interest of their intensification. It is also affected by severe weather conditions but mainly by low valuation of agricultural products. Maize cultivation intensification is only possible with the help of a seasonal credit system to acquire inputs. The use of casual hired labor and an increase in the purchase price of corn are other conditions that will favor its implementation. (Résumé d'auteur
Introduction des désherbants chimiques dans la zone cotonnière du Cameroun : diagnostic d'une innovation en pleine expansion
International audienceDurant les campagnes agricoles 1999 et 2000, une étude sur le semis direct avec désherbage chimique a été réalisée au sud du bassin cotonnier du Nord-Cameroun. L'objectif était de faire un diagnostic sur cette innovation, afin de savoir comment elle se diffuse, les principales contraintes et envisager les voies d'amélioration. Cette synthèse est le résultat d'une série d'enquêtes et d'observations dans 55 exploitations agricoles, réparties dans différents terroirs de la zone d'étude. Les paramètres pris en compte sont, les superficies cultivées en semis direct et en labour, le taux d'équipement, les types des herbicides et les différentes doses utilisées par les paysans. Cette innovation représente 40% à 70% des superficies cultivées en cotonniers selon les régions. L'adoption et le succès de cette technique auprès des agriculteurs, sont liés à une politique des prix d'achat attractifs et au passage dans le domaine public des herbicides totaux (paraquat et glyphosate), mais aussi au fait que cette technique permet la mise en place rapide et précoce des cultures. En outre, l'utilisation des herbicides procure une économie en temps de travail (18 à 24 heures/ha) et en investissement. Après avoir relevé les difficultés liées à la maîtrise des mauvaises herbes, l'étude permet d'orienter les voies d'amélioration de ce système de culture vers des itinéraires techniques sans travail de sol et avec couverture végétale. (Résumé d'auteur
Acidité des sols et redressement au Nord Cameroun
Les sols ferrugineux couvrent les deux-tiers des sols cultivés au Nord Cameroun. Ces sols sont susceptibles de s'acidifier sous culture. Les plages de pHeau de sols que tolèrent le cotonnier, le maïs, le soja et le sorgho, les principales cultures de la région, sont respectivement de 6,4- 7,6 ; 6,0-8,0 ; 6,4-7,5 et 5,3-7,9. L'étude de leur acidité et des propositions pour leur redressement s'est déroulée en trois parties : (i) l'étude de l'évolution de l'acidité ; (ii) la recherche d'un indicateur d'acidité des sols et (iii) des essais de chaulage à petites doses de chaux produite localement sur un sol très acide. Bien que tous les sols de la région ne soient pas acides, l'évolution constatée est une baisse générale du pH avec pour 10 à 50 % des parcelles selon les lieux des valeurs en dessous des seuils de tolérance des cultures. La proportion de nodules fonctionnels de l'arachide s'est révélée être un bon indicateur de l'acidité des sols. Des doses de 2 à 5 t/ha de chaux permettent de remonter le pH des sols de 0,25 à 0,5 point et associées à des fumures minérales apportent un surplus de rendement de 260 kg sur coton par rapport à un témoin non fumé et de 470 kg en arrière-effet sur maïs. Le rendement égrenage du coton-graine est également augmenté jusqu'à 1 % et certaines caractéristiques de la fibre améliorées. L'efficience économique des doses testées reste toutefois très médiocre aux conditions de prix actuelles. Il serait souhaitable de travailler sur des sols moins dégradés pour être dans de meilleures conditions d'efficience économiques des apports. (Texte intégral
Systèmes de culture sur couverture végétale en Afrique centrale : conditions techniques et socioéconomique pour son développement
International audienceTestés dans les stations de recherche d'Afrique soudano-sahélienne, les SCV se sont montrés techniquement adaptés pour développer des systèmes de production innovants et durables. Mais, au-delà de cet intérêt technique et malgré l'engouement manifesté par les paysans expérimentateurs, les SCV tardent à s'insérer véritablement dans les systèmes de production de ces zones. A partir d'une synthèse de différents travaux menés au Nord-Cameroun, la présente communication caractérise les principales contraintes et propose des accompa-gnements spécifiques pour faciliter l'adoption de ce système de culture innovant. Les résultats montrent que la gamme de SCV développée au Nord-Cameroun répond aux diverses attentes techniques des différentes parcelles de l'unité de production (UP). Le développement des SCV à une grande échelle nécessite de renforcer les capacités techniques des producteurs et de discuter avec eux sur les opportunités et les contraintes liées à cette innovation. L'accompagnement à déployer porte d'une part, sur l'appui à une meilleure organisation interne du travail au sein des unités de production et, d'autre part, sur l'incitation des UP à échanger et à mutualiser les ressources avec leurs pairs. A l'échelle du terroir, les enjeux sur l'espace, le foncier, les biomasses végétales ou recyclées et sur les rapports sociaux (rapports de force) s'imposent et nécessitent la mise en place de cadres de concertations viables et opérationnels. Enfin, l'évaluation du dispositif et des méthodes de diffusion de cette innovation a été réalisée, et des améliorations ainsi que les actions à développer sont proposées
Rapport technique de l'étude nodulation de l'arachide et acidité du sol au Nord Cameroun : possibilité d'utilisation de comptage de nodules d'arachide (Arachis hypogaea L.) comme indicateurs d'acidité de sols
Intensifier la culture du maïs pour améliorer la sécurité alimentaire : le producteur du Nord Cameroun y a-t-il intérêt ?
L'intensification de la culture du maïs, majoritairement destinée à l'autoconsommation rurale et à l'approvisionnement des villes, est une opportunité pour améliorer la sécurité alimentaire des régions septentrionales du Cameroun et limiter la pression foncière. Pour étudier sa faisabilité, trois niveaux d'intensification ont été testés en 2013 dans 32 champs de maïs à proximité de Garoua dans la région du Nord, 16 considérés comme fertiles par les producteurs et 16 comme dégradés : (i) la conduite habituelle par le producteur (CP), (ii) un premier niveau d'intensification (NI1) correspondant aux recommandations actuelles de la vulgarisation agricole et (iii) un second niveau d'intensification (NI2) avec, par rapport à NI1, un renforcement des amendements, un traitement de semences amélioré, de meilleures densité et contrôle des mauvaises herbes. CP et NI1 ont des rendements proches dans les deux villages : en moyenne 2,3 et 1,3 t.ha–1, respectivement sur parcelles fertiles et dégradées, indiquant que les producteurs suivent assez bien les recommandations de la vulgarisation agricole. Les rendements des parcelles sous NI2 sont significativement supérieurs aux autres, en moyenne de 1 t.ha–1 sur le site de Ngong où la pluviosité est la plus faible et 1,5 t.ha–1 sur le site de Gashiga. Curieusement, le gain de rendement apporté par NI2 est identique sur parcelles fertiles comme dégradées, indiquant que la dégradation de ces dernières, avérée par leur moindre production, permet néanmoins une réponse à une intensification accrue. Malgré ces résultats, la profitabilité d'une intensification accrue au prix actuel du maïs, notamment celui ayant cours au moment de la récolte, n'est pas établie. Un meilleur prix rendrait profitable l'intensification et la production accrues de la culture du maïs dans ces régions, comme le pratiquent déjà en partie certaines exploitations dites émergentes, qui maîtrisent mieux la commercialisation de leurs productions. (Résumé d'auteur
Résultats des essais redressement d'acidité des sols campagne 2012/2013 : Convention tripartite SODECOTON/IRAD/CIRAD
Caractérisation du climat dans la région du projet Garoua : conséquences pour l'agriculture
La production agricole dans le Nord-Cameroun est soumise entre autres à deux problèmes principaux : la dégradation du milieu naturel; le caractère erratique et agressif des précipitations. Ces deux problèmes entraînent un important risque pour l'agriculture. A chacun des risques dus au climat correspond un problème agronomique : très grande variabilité de la pluviométrie dans l'espace et dans le temps (problème de la représentativité des données pluviométriques dans l'espace et dans le temps); agressivité des pluies (érosion); mauvaise humidité du sol durant la période de semis (problème de levée); mauvaise répartition de la pluviométrie annuelle (stress hydrique); déficits pluviométriques en juin et ou en juillet (stress hydrique); arrêt précoce des pluies à la 2e décade de septembre (non-bouclage du cycle des cultures réalisées en semis tardif). Ces risques peuvent être minimisés par la caractérisation fréquentielle du risque de déficit hydrique qui se fait par l'établissement de deux indices : l'indice de satisfaction des besoins en eau des cultures; l'indice de rendement espéré qui permet la déduction des dates de semis optimales
Semis direct dans l'aménagement de Sanguéré-Djalingo (Cameroun)
Au Nord-Cameroun, les sols ferrugineux tropicaux sont principalement dévolus aux cultures pluviales; à cause des systèmes de culture pratiqués et de l'intensité des pluies, ces sols fragiles sont soumis à l'érosion. On a comparé à cet égard un système basé sur le labour et un système de culture du maïs en semis direct, sans travail du sol et avec paillis. Une simulation théorique du fonctionnement hydrique de ces deux systèmes de culture a été réalisée avec le logiciel Bipode et confrontée aux résultats obtenus aux champs. L'efficience des pluies, mesurée par le cumul des flux productifs (ETR), est améliorée par le système de semis direct du maïs qui permet, par ailleurs, de réaliser une culture de niébé en dérobé. Les effets positifs sur l'érosion font que ce système de culture pourrait constituer, à terme, une solution de remplacement au labour intéressant
