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«La relation de limitation et dâexception dans le français dâaujourdâhui : exceptĂ©, sauf et hormis comme pivots dâune relation algĂ©brique »
Lâanalyse des emplois prĂ©positionnels et des emplois conjonctifs dâ âexceptĂ©â, de âsaufâ et dâ âhormisâ permet dâenvisager les trois prĂ©positions/conjonctions comme le pivot dâun binĂŽme, comme la plaque tournante dâune structure bipolaire. PlacĂ©es au milieu du binĂŽme, ces prĂ©positions sont forcĂ©es par leur sĂ©mantisme originaire dĂ»ment mĂ©taphorisĂ© de jouer le rĂŽle de marqueurs dâinconsĂ©quence systĂ©matique entre lâĂ©lĂ©ment se trouvant Ă leur gauche et celui qui se trouve Ă leur droite. Lâopposition qui surgit entre les deux Ă©lĂ©ments nâest donc pas une incompatibilitĂ© naturelle, intrinsĂšque, mais extrinsĂšque, induite. Dans la plupart des cas (emplois limitatifs), cette opposition prend la forme dâun rapport entre une « classe » et le « membre (soustrait) de la classe », ou bien entre un « tout » et une « partie » ; dans dâautres (emplois exceptifs), cette opposition se manifeste au contraire comme une attaque de front portĂ©e par un « tout » Ă un autre « tout ». De plus, lâinconsĂ©quence induite mise en place par la prĂ©position/conjonction paraĂźt, en principe, tout Ă fait insurmontable. Dans lâassertion « les Ă©cureuils vivent partout, sauf en Australie » (que lâon peut expliciter par « Les Ă©cureuils vivent partout, sauf [quâils ne vivent pas] en Australie »), la prĂ©position semble en effet capable dâimpliquer le prĂ©dicat principal avec signe inverti, et de bĂątir sur une telle implication une sorte de sous Ă©noncĂ© qui, Ă la rigueur, est totalement inconsĂ©quent avec celui qui le prĂ©cĂšde (si « les Ă©cureuils ne vivent pas en Australie », le fait quâils « vivent partout » est faux). NĂ©anmoins, lâanalyse montre quâalors que certaines de ces oppositions peuvent enfin ĂȘtre dĂ©passĂ©es, dâautres ne le peuvent pas. Câest, respectivement, le cas des relations limitatives et des relations exceptives. La relation limitative, impliquant le rapport « tout » - « partie », permet de rĂ©soudre le conflit dans les termes dâune somme algĂ©brique entre deux sous Ă©noncĂ©s pourvus de diffĂ©rent poids informatif et de signe contraire. Les valeurs numĂ©riques des termes de la somme Ă©tant dĂ©sĂ©quilibrĂ©es, le rĂ©sultat est toujours autre que zĂ©ro. La relation exceptive, au contraire, qui nâimplique pas le rapport « tout » - « partie », nâest pas capable de rĂ©soudre le conflit entre deux sous Ă©noncĂ©s pourvus du mĂȘme poids informatif et en mĂȘme temps de signe contraire : les valeurs numĂ©riques des termes de la somme Ă©tant symĂ©triques et Ă©gales, le rĂ©sultat sera toujours Ă©quivalent Ă zĂ©ro
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CHARMED PHYSICS AT THE TAGGED PHOTON LAB
The recent discoveries of heavy narrow resonances at masses of 3.1 and 3.7 Gev came at the same time as the successful testing by our group of the electron beam in the Fermilab Tagged Photon Facility. The timing is perfect, as this facility with its clean environment and relatively high photon fluxes and energies will be the ideal location for several important experiments suggested by the new results. We outline below the new significance of our experiment to measure the photon total cross section (Experiment 25A), as well as six other experiments to study the new phenomena we can perform with little increase in running time and with the apparatus already being prepared for Experiment 25. This apparatus is particularly well suited for these experiments which include a definitive check on whether the new resonances are photo produced, a search for a pseudoscaler particle made of charmed quarks and a study of neutral decay modes (which may well be dominant) of new particles. Several of these experiments can most likely be performed nowhere else but the Tagged Photon Lab. We propose to spend some time during testing of the tagging system and the Experiment 25 apparatus to determine the feasibility of these new experiments. The tests of the electron beam demonstrated that tagged photons with fluxes and backgrounds with {+-} 30% of predictions will be a reality by May, 1975. An informal report on these tests is included as an appendix. These tests and our consideration of these new experiments lead us to conclude that both the study of {sigma}{sub tot} ({gamma}P) and {sigma}{sub tot} ({gamma}A) and the new measurements we here propose will make substantial contributions to the understanding of these new phenomena. We, therefore, request that the Laboratory continue to give as high a priority as possible to the completion of the tagged photon beam