VALEUR PREDICTIVE POSITIVE DU TEST DE RESISTANCE ET DE LA PONCTION LOMBAIRE DEPLETIVE DANS L’HYDROCEPHALIE CHRONIQUE DE L’ADULTE: SUR UNE SERIE DE 46 CAS

Introduction : L’hydrocéphalie chronique de l’adulte (HCA) a une expression clinique reposant sur une triade d’Adams Hakim, associant des perturbations locomotrices, des troubles intellectuels et une incontinence urinaire. Devant un tableau clinique évocateur, les principaux arguments restent l’imagerie et la réversibilité des signes après la réalisation de ponctions lombaires déplétives. Matériels et Méthodes : étude rétrospective portant sur 46 patients suivis pour une hydrocéphalie chronique de l’adulte entre Janvier 1997 à Décembre 2013 dans notre service en insistant sur l’intérêt du test de résistance à l’écoulement de LCR. Résultats : il s’agissait de 25 hommes et 21 femmes, l’âge moyen était de 62 ans. La durée moyenne d’évolution des symptômes était de 18 mois.La triade d’Adams Hakim était complète chez 19/46 (41.3%), les troubles moteurs au 1er plan chez 12/46 (26%), suivi des troubles sphinctériens chez 8/46 (17.3%), et les démences chez 7/46 (15.2%). Une ponction lombaire soustractive d’au moins 30cc a été réalisée chez tous les patients et le test de résistance chez 33 patients (71.7%). La ponction lombaire était positive chez 39 patients, dont 28 se sont améliorés après dérivation. Le test de résistance à l’écoulement de LCR était positif chez 24 patients, dont 19 se sont améliorés après dérivation. La valeur prédictive positive des deux tests diagnostic est de 79.1% pour le test de résistance et de 72% pour la ponction lombaire. Conclusion : Le test de résistance à l’écoulement de LCR, bien que rarement utilisé, a pourtant toute sa place parmi les outils diagnostiques

Variation in postoperative outcomes of patients with intracranial tumors: insights from a prospective international cohort study during the COVID-19 pandemic

Background: This study assessed the international variation in surgical neuro-oncology practice and 30-day outcomes of patients who had surgery for an intracranial tumor during the COVID-19 pandemic. Methods: We prospectively included adults aged ≥18 years who underwent surgery for a malignant or benign intracranial tumor across 55 international hospitals from 26 countries. Each participating hospital recorded cases for 3 consecutive months from the start of the pandemic. We categorized patients’ location by World Bank income groups (high [HIC], upper-middle [UMIC], and low- and lower-middle [LLMIC]). Main outcomes were a change from routine management, SARS-CoV-2 infection, and 30-day mortality. We used a Bayesian multilevel logistic regression stratified by hospitals and adjusted for key confounders to estimate the association between income groups and mortality. Results: Among 1016 patients, the number of patients in each income group was 765 (75.3%) in HIC, 142 (14.0%) in UMIC, and 109 (10.7%) in LLMIC. The management of 200 (19.8%) patients changed from usual care, most commonly delayed surgery. Within 30 days after surgery, 14 (1.4%) patients had a COVID-19 diagnosis and 39 (3.8%) patients died. In the multivariable model, LLMIC was associated with increased mortality (odds ratio 2.83, 95% credible interval 1.37–5.74) compared to HIC. Conclusions: The first wave of the pandemic had a significant impact on surgical decision-making. While the incidence of SARS-CoV-2 infection within 30 days after surgery was low, there was a disparity in mortality between countries and this warrants further examination to identify any modifiable factors