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    Decreased Sensitivity of Rapid Antigen Test Is Associated with a Lower Viral Load of Omicron than Delta SARS-CoV-2 Variant

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    International audienceLarge-scale screening for SARS-CoV-2 infection is an important tool for epidemic prevention and control. The appearance of new variants associated with specific mutations can call into question the effectiveness of rapid diagnostic tests (RDTs) deployed massively at national and international levels. We compared the clinical and virological characteristics of individuals infected by Delta or Omicron variants to assess which factors were associated with a reduced performance of RDT. A commercially available RDT as well as the evaluation of the viral load (VL) and the detection of replicate intermediates (RIs) were carried out retrospectively on positive SARS-CoV-2 nasopharyngeal specimens from health care workers of the PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre Hospital infected by the Delta or Omicron variant between July 2021 and January 2022. Of the 205 samples analyzed (104 from individuals infected with Delta and 101 with Omicron), 176 were analyzed by RDT and 200 by RT-PCR for VL and RIs. The sensitivity of the TDR for Omicron was significantly lower than that observed for Delta (53.8% versus 74.7%, respectively, P < 0.01). Moreover, the Delta VL was significantly higher than that measured for Omicron (median Ct 21.2 versus 24.1, respectively, P < 0.01) and associated with the positivity of the RDT in multivariate analysis. We demonstrate a lower RDT sensitivity associated with a lower VL at the time of diagnosis on Omicron-infected individuals in comparison to those infected with the Delta variant. This RDT lower sensitivity should be taken into account in the large-scale screening strategy and in particular in case of strong suspicion of infection where testing should be repeated. IMPORTANCE Previous reports have shown a variability in the diagnostic performance of RDTs. In the era of SARS-CoV-2 variants and the use of RDT, mutation associated with these variants could affect the test performance. We evaluate the sensitivity of the RDT Panbio COVID-19 Ag (Abbott) with two variants of concern (VOC), the Delta and Omicron variants. In order to investigate whether clinical characteristics or virological characteristics can affect this sensitivity, we collected clinical information and performed a specific RT-PCR that detected the RIs as a marker of the viral replication and viral cycle stage. Our results showed that Omicron was less detected than the Delta variant. A lower viral load of Omicron variant in comparison to Delta variant explained this decreased sensitivity, even if they are at the same stage of the disease and the viral cycle and should be taken into account with the use of RDT as diagnostic tool

    Evolution de l'exposition des professionnels de santé aux rayonnements ionisants en France

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    International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de l’ensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi l’ensemble des domaines d’activitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient d’une surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă  20 milliSievert (mSv) l’étaient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, l’utilisation des RI en mĂ©decine s’est dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de l’introduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. L’étude des effets sanitaires d’une exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout d’abord par la caractĂ©risation prĂ©cise de l’évolution de l’exposition aux RI selon le poste de travail, le service de l’activitĂ© professionnelle, l’ñge, le sexe, laquelle n’a jamais Ă©tĂ© faite en France Ă  grande Ă©chelle. Depuis 2005, l’Institut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet d’étudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, l’étude EXPERTS propose d’évaluer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e l’évolution de l’exposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en s’appuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique – HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux

    ETUDE EXPERTS : Exposition des Professionnels mEdicaux aux RayonnemenTs ioniSants

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    International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de l’ensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi l’ensemble des domaines d’activitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient d’une surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă  20 milliSievert (mSv) l’étaient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, l’utilisation des RI en mĂ©decine s’est dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de l’introduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. L’étude des effets sanitaires d’une exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout d’abord par la caractĂ©risation prĂ©cise de l’évolution de l’exposition aux RI selon le poste de travail, le service de l’activitĂ© professionnelle, l’ñge, le sexe, laquelle n’a jamais Ă©tĂ© faite en France Ă  grande Ă©chelle. Depuis 2005, l’Institut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet d’étudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, l’étude EXPERTS propose d’évaluer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e l’évolution de l’exposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en s’appuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique – HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux

    ETUDE EXPERTS : Exposition des Professionnels mEdicaux aux RayonnemenTs ioniSants

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    International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de l’ensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi l’ensemble des domaines d’activitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient d’une surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă  20 milliSievert (mSv) l’étaient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, l’utilisation des RI en mĂ©decine s’est dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de l’introduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. L’étude des effets sanitaires d’une exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout d’abord par la caractĂ©risation prĂ©cise de l’évolution de l’exposition aux RI selon le poste de travail, le service de l’activitĂ© professionnelle, l’ñge, le sexe, laquelle n’a jamais Ă©tĂ© faite en France Ă  grande Ă©chelle. Depuis 2005, l’Institut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet d’étudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, l’étude EXPERTS propose d’évaluer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e l’évolution de l’exposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en s’appuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique – HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux

    Evolution de l'exposition des professionnels de santé aux rayonnements ionisants en France

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    International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de l’ensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi l’ensemble des domaines d’activitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient d’une surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă  20 milliSievert (mSv) l’étaient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, l’utilisation des RI en mĂ©decine s’est dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de l’introduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. L’étude des effets sanitaires d’une exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout d’abord par la caractĂ©risation prĂ©cise de l’évolution de l’exposition aux RI selon le poste de travail, le service de l’activitĂ© professionnelle, l’ñge, le sexe, laquelle n’a jamais Ă©tĂ© faite en France Ă  grande Ă©chelle. Depuis 2005, l’Institut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet d’étudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, l’étude EXPERTS propose d’évaluer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e l’évolution de l’exposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en s’appuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique – HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux

    Exposition des professionnels de santé aux rayonnements ionisants en France entre 2009 et 2019 : Etude EXPERTS

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    International audienceIntroduction : Les professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de l’ensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI artificiels en France. Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, l’utilisation des RI en mĂ©decine s’est dĂ©veloppĂ© rapidement en raison de l’introduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. Dans ce contexte, l’étude EXPERTS propose d’évaluer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e l’évolution de l’exposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en s’appuyant sur les donnĂ©es issues des CHU de l’AP-HP (Paris) et de Bordeaux.MatĂ©riel et MĂ©thodes : Cette Ă©tude inclut l’ensemble des professionnels de santĂ© ayant au minimum un enregistrement dosimĂ©trique dans la base SISERI pour chacune des annĂ©es 2009, 2014 et 2019, dans l’un des 6 Ă©tablissements participant Ă  l’étude (3 hĂŽpitaux de l’AP-HP - HĂŽpital PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre, HĂŽpital Cochin, HĂŽpital EuropĂ©en Georges Pompidou (HEGP), et 3 hĂŽpitaux du CHU de Bordeaux - Pellegrin, St AndrĂ©, Haut LevĂȘque). Les professionnels ayant changĂ© d’emploi entre 2009 et 2019, ou ayant fait part d’une opposition Ă  la recherche ont Ă©tĂ© exclus. Les caractĂ©ristiques socio-professionnelles telles que le type d’emploi, le service de l’activitĂ© professionnelle, l’ñge et le sexe ont Ă©tĂ© recueillies via SISERI et complĂ©tĂ©es/confirmĂ©es par les services de mĂ©decine du travail de chaque Ă©tablissement.Les donnĂ©es d'exposition par dosimĂ©trie externe passive de chaque professionnel ont Ă©tĂ© recueillies Ă  partir de la base SISERI. Ces doses ont Ă©tĂ© calculĂ©es Ă  partir des enregistrements mensuels ou trimestriels des dosimĂštres RPL situĂ©s au niveau de la poitrine sous le tablier plombĂ© et des dosimĂštres TLD bague pour les doses aux extrĂ©mitĂ©s. RĂ©sultats : 1 999 professionnels ont Ă©tĂ© inclus dans l’étude (574 de l’AP-HP et 625 du CHU de Bordeaux), ĂągĂ©s de 19 Ă  64 ans (moyenne : 40 ± 9,4 ans), dont 699 femmes (58%) et 500 hommes (42%). La population d’étude Ă©tait majoritairement composĂ©e de manipulateurs d'Ă©lectroradiologie mĂ©dicale (29%), mĂ©decins (28%), et infirmiers (28%). Les services de radiologie interventionnelle (26%), radiologie conventionnelle (25%), chirurgie (14%), et mĂ©decine nuclĂ©aire (9%) Ă©taient les plus reprĂ©sentĂ©s. Les moyennes des doses Hp(10) des annĂ©es 2009, 2014 et 2019 Ă©taient respectivement de 0,13 (±0,65), 0,10 (±0.79) et 0,07 (±0,38) mSv, soit une diminution moyenne statistiquement significative de -0,004 mSv/an (p0.05). Alors que les hommes Ă©taient significativement plus exposĂ©s que les femmes en 2009 et 2014 (p<0,02), les valeurs d’expositions moyennes aux RI chez les hommes et les femmes Ă©taient similaires en 2019 (p=0,99). Aucune corrĂ©lation n’a Ă©tĂ© trouvĂ©e entre les doses d’exposition aux RI et l’ñge des professionnels. Les mĂ©decins ont la moyenne d’exposition aux RI la plus Ă©levĂ©e parmi les diffĂ©rents professionnels entre 2009 et 2019 (0,14 mSv ± 1.08), et plus spĂ©cifiquement les chirurgiens et les cardiologues, mais leur exposition tendaient Ă  diminuer considĂ©rablement ces derniĂšres annĂ©es. Les manipulateurs d'Ă©lectroradiologie mĂ©dicale ont un niveau d’exposition moyen similaire (0,14 mSv ± 0.38) et relativement stable sur la pĂ©riode d’étude, mais c’est dans le service de mĂ©decine nuclĂ©aire qu’ils sont les plus particuliĂšrement exposĂ©s (0.60 mSv ± 0.58).Conclusions : L’exposition aux RI des professionnels de santĂ© en France a diminuĂ© significativement entre 2009 et 2019 pour la population d’étude, malgrĂ© une augmentation des pratiques utilisant les rayonnements ionisants en France. Cette diminution est en partie expliquĂ©e par une diminution des expositions enregistrĂ©e chez les chirurgiens en orthopĂ©die et les dentistes. Cette diminution pourrait s’expliquer par l’application des rĂšgles de radioprotection. Cependant, l’interprĂ©tation des rĂ©sultats doit prendre en compte le fait que le port du dosimĂštre n’est pas toujours systĂ©matique chez les professionnels de santĂ©. Par la suite, cette Ă©tude pourrait ĂȘtre Ă©largie Ă  d’autres centres de soin afin d’étudier les spĂ©cificitĂ©s locales et d’adapter les politiques de prĂ©vention en radioprotection

    ETUDE EXPERTS : Exposition des Professionnels mEdicaux aux RayonnemenTs ioniSants

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    International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de l’ensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi l’ensemble des domaines d’activitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient d’une surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă  20 milliSievert (mSv) l’étaient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, l’utilisation des RI en mĂ©decine s’est dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de l’introduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. L’étude des effets sanitaires d’une exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout d’abord par la caractĂ©risation prĂ©cise de l’évolution de l’exposition aux RI selon le poste de travail, le service de l’activitĂ© professionnelle, l’ñge, le sexe, laquelle n’a jamais Ă©tĂ© faite en France Ă  grande Ă©chelle. Depuis 2005, l’Institut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet d’étudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, l’étude EXPERTS propose d’évaluer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e l’évolution de l’exposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en s’appuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique – HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux
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