20 research outputs found
Interpretation of SARS-CoV-2 replication according to RT-PCR crossing threshold value
International audienc
Evolutions des temps d'attente dans le cadre de l'AMM: motivations et impacts
National audienc
Clinical Presentation of Covid-19 in Health Care Workers from a French University Hospital
International audienceNo abstract availabl
Decreased Sensitivity of Rapid Antigen Test Is Associated with a Lower Viral Load of Omicron than Delta SARS-CoV-2 Variant
International audienceLarge-scale screening for SARS-CoV-2 infection is an important tool for epidemic prevention and control. The appearance of new variants associated with specific mutations can call into question the effectiveness of rapid diagnostic tests (RDTs) deployed massively at national and international levels. We compared the clinical and virological characteristics of individuals infected by Delta or Omicron variants to assess which factors were associated with a reduced performance of RDT. A commercially available RDT as well as the evaluation of the viral load (VL) and the detection of replicate intermediates (RIs) were carried out retrospectively on positive SARS-CoV-2 nasopharyngeal specimens from health care workers of the PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre Hospital infected by the Delta or Omicron variant between July 2021 and January 2022. Of the 205 samples analyzed (104 from individuals infected with Delta and 101 with Omicron), 176 were analyzed by RDT and 200 by RT-PCR for VL and RIs. The sensitivity of the TDR for Omicron was significantly lower than that observed for Delta (53.8% versus 74.7%, respectively, P < 0.01). Moreover, the Delta VL was significantly higher than that measured for Omicron (median Ct 21.2 versus 24.1, respectively, P < 0.01) and associated with the positivity of the RDT in multivariate analysis. We demonstrate a lower RDT sensitivity associated with a lower VL at the time of diagnosis on Omicron-infected individuals in comparison to those infected with the Delta variant. This RDT lower sensitivity should be taken into account in the large-scale screening strategy and in particular in case of strong suspicion of infection where testing should be repeated. IMPORTANCE Previous reports have shown a variability in the diagnostic performance of RDTs. In the era of SARS-CoV-2 variants and the use of RDT, mutation associated with these variants could affect the test performance. We evaluate the sensitivity of the RDT Panbio COVID-19 Ag (Abbott) with two variants of concern (VOC), the Delta and Omicron variants. In order to investigate whether clinical characteristics or virological characteristics can affect this sensitivity, we collected clinical information and performed a specific RT-PCR that detected the RIs as a marker of the viral replication and viral cycle stage. Our results showed that Omicron was less detected than the Delta variant. A lower viral load of Omicron variant in comparison to Delta variant explained this decreased sensitivity, even if they are at the same stage of the disease and the viral cycle and should be taken into account with the use of RDT as diagnostic tool
Evolution de l'exposition des professionnels de santé aux rayonnements ionisants en France
International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de lâensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi lâensemble des domaines dâactivitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient dâune surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă 20 milliSievert (mSv) lâĂ©taient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, lâutilisation des RI en mĂ©decine sâest dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de lâintroduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. LâĂ©tude des effets sanitaires dâune exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout dâabord par la caractĂ©risation prĂ©cise de lâĂ©volution de lâexposition aux RI selon le poste de travail, le service de lâactivitĂ© professionnelle, lâĂąge, le sexe, laquelle nâa jamais Ă©tĂ© faite en France Ă grande Ă©chelle. Depuis 2005, lâInstitut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet dâĂ©tudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, lâĂ©tude EXPERTS propose dâĂ©valuer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e lâĂ©volution de lâexposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en sâappuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique â HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux
ETUDE EXPERTS : Exposition des Professionnels mEdicaux aux RayonnemenTs ioniSants
International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de lâensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi lâensemble des domaines dâactivitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient dâune surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă 20 milliSievert (mSv) lâĂ©taient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, lâutilisation des RI en mĂ©decine sâest dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de lâintroduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. LâĂ©tude des effets sanitaires dâune exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout dâabord par la caractĂ©risation prĂ©cise de lâĂ©volution de lâexposition aux RI selon le poste de travail, le service de lâactivitĂ© professionnelle, lâĂąge, le sexe, laquelle nâa jamais Ă©tĂ© faite en France Ă grande Ă©chelle. Depuis 2005, lâInstitut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet dâĂ©tudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, lâĂ©tude EXPERTS propose dâĂ©valuer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e lâĂ©volution de lâexposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en sâappuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique â HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux
ETUDE EXPERTS : Exposition des Professionnels mEdicaux aux RayonnemenTs ioniSants
International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de lâensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi lâensemble des domaines dâactivitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient dâune surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă 20 milliSievert (mSv) lâĂ©taient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, lâutilisation des RI en mĂ©decine sâest dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de lâintroduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. LâĂ©tude des effets sanitaires dâune exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout dâabord par la caractĂ©risation prĂ©cise de lâĂ©volution de lâexposition aux RI selon le poste de travail, le service de lâactivitĂ© professionnelle, lâĂąge, le sexe, laquelle nâa jamais Ă©tĂ© faite en France Ă grande Ă©chelle. Depuis 2005, lâInstitut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet dâĂ©tudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, lâĂ©tude EXPERTS propose dâĂ©valuer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e lâĂ©volution de lâexposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en sâappuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique â HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux
Evolution de l'exposition des professionnels de santé aux rayonnements ionisants en France
International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de lâensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi lâensemble des domaines dâactivitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient dâune surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă 20 milliSievert (mSv) lâĂ©taient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, lâutilisation des RI en mĂ©decine sâest dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de lâintroduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. LâĂ©tude des effets sanitaires dâune exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout dâabord par la caractĂ©risation prĂ©cise de lâĂ©volution de lâexposition aux RI selon le poste de travail, le service de lâactivitĂ© professionnelle, lâĂąge, le sexe, laquelle nâa jamais Ă©tĂ© faite en France Ă grande Ă©chelle. Depuis 2005, lâInstitut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet dâĂ©tudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, lâĂ©tude EXPERTS propose dâĂ©valuer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e lâĂ©volution de lâexposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en sâappuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique â HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux
Exposition des professionnels de santé aux rayonnements ionisants en France entre 2009 et 2019 : Etude EXPERTS
International audienceIntroduction : Les professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de lâensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI artificiels en France. Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, lâutilisation des RI en mĂ©decine sâest dĂ©veloppĂ© rapidement en raison de lâintroduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. Dans ce contexte, lâĂ©tude EXPERTS propose dâĂ©valuer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e lâĂ©volution de lâexposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en sâappuyant sur les donnĂ©es issues des CHU de lâAP-HP (Paris) et de Bordeaux.MatĂ©riel et MĂ©thodes : Cette Ă©tude inclut lâensemble des professionnels de santĂ© ayant au minimum un enregistrement dosimĂ©trique dans la base SISERI pour chacune des annĂ©es 2009, 2014 et 2019, dans lâun des 6 Ă©tablissements participant Ă lâĂ©tude (3 hĂŽpitaux de lâAP-HP - HĂŽpital PitiĂ©-SalpĂȘtriĂšre, HĂŽpital Cochin, HĂŽpital EuropĂ©en Georges Pompidou (HEGP), et 3 hĂŽpitaux du CHU de Bordeaux - Pellegrin, St AndrĂ©, Haut LevĂȘque). Les professionnels ayant changĂ© dâemploi entre 2009 et 2019, ou ayant fait part dâune opposition Ă la recherche ont Ă©tĂ© exclus. Les caractĂ©ristiques socio-professionnelles telles que le type dâemploi, le service de lâactivitĂ© professionnelle, lâĂąge et le sexe ont Ă©tĂ© recueillies via SISERI et complĂ©tĂ©es/confirmĂ©es par les services de mĂ©decine du travail de chaque Ă©tablissement.Les donnĂ©es d'exposition par dosimĂ©trie externe passive de chaque professionnel ont Ă©tĂ© recueillies Ă partir de la base SISERI. Ces doses ont Ă©tĂ© calculĂ©es Ă partir des enregistrements mensuels ou trimestriels des dosimĂštres RPL situĂ©s au niveau de la poitrine sous le tablier plombĂ© et des dosimĂštres TLD bague pour les doses aux extrĂ©mitĂ©s. RĂ©sultats : 1 999 professionnels ont Ă©tĂ© inclus dans lâĂ©tude (574 de lâAP-HP et 625 du CHU de Bordeaux), ĂągĂ©s de 19 Ă 64 ans (moyenne : 40 ± 9,4 ans), dont 699 femmes (58%) et 500 hommes (42%). La population dâĂ©tude Ă©tait majoritairement composĂ©e de manipulateurs d'Ă©lectroradiologie mĂ©dicale (29%), mĂ©decins (28%), et infirmiers (28%). Les services de radiologie interventionnelle (26%), radiologie conventionnelle (25%), chirurgie (14%), et mĂ©decine nuclĂ©aire (9%) Ă©taient les plus reprĂ©sentĂ©s. Les moyennes des doses Hp(10) des annĂ©es 2009, 2014 et 2019 Ă©taient respectivement de 0,13 (±0,65), 0,10 (±0.79) et 0,07 (±0,38) mSv, soit une diminution moyenne statistiquement significative de -0,004 mSv/an (p0.05). Alors que les hommes Ă©taient significativement plus exposĂ©s que les femmes en 2009 et 2014 (p<0,02), les valeurs dâexpositions moyennes aux RI chez les hommes et les femmes Ă©taient similaires en 2019 (p=0,99). Aucune corrĂ©lation nâa Ă©tĂ© trouvĂ©e entre les doses dâexposition aux RI et lâĂąge des professionnels. Les mĂ©decins ont la moyenne dâexposition aux RI la plus Ă©levĂ©e parmi les diffĂ©rents professionnels entre 2009 et 2019 (0,14 mSv ± 1.08), et plus spĂ©cifiquement les chirurgiens et les cardiologues, mais leur exposition tendaient Ă diminuer considĂ©rablement ces derniĂšres annĂ©es. Les manipulateurs d'Ă©lectroradiologie mĂ©dicale ont un niveau dâexposition moyen similaire (0,14 mSv ± 0.38) et relativement stable sur la pĂ©riode dâĂ©tude, mais câest dans le service de mĂ©decine nuclĂ©aire quâils sont les plus particuliĂšrement exposĂ©s (0.60 mSv ± 0.58).Conclusions : Lâexposition aux RI des professionnels de santĂ© en France a diminuĂ© significativement entre 2009 et 2019 pour la population dâĂ©tude, malgrĂ© une augmentation des pratiques utilisant les rayonnements ionisants en France. Cette diminution est en partie expliquĂ©e par une diminution des expositions enregistrĂ©e chez les chirurgiens en orthopĂ©die et les dentistes. Cette diminution pourrait sâexpliquer par lâapplication des rĂšgles de radioprotection. Cependant, lâinterprĂ©tation des rĂ©sultats doit prendre en compte le fait que le port du dosimĂštre nâest pas toujours systĂ©matique chez les professionnels de santĂ©. Par la suite, cette Ă©tude pourrait ĂȘtre Ă©largie Ă dâautres centres de soin afin dâĂ©tudier les spĂ©cificitĂ©s locales et dâadapter les politiques de prĂ©vention en radioprotection
ETUDE EXPERTS : Exposition des Professionnels mEdicaux aux RayonnemenTs ioniSants
International audienceLes professionnels de santĂ© exposĂ©s aux rayonnements ionisants (RI) reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de lâensemble des travailleurs exposĂ©s aux RI en France (IRSN, 2019) . Parmi lâensemble des domaines dâactivitĂ©s professionnelles dont les personnels bĂ©nĂ©ficient dâune surveillance dosimĂ©trique, le secteur de la santĂ© est le premier secteur qui prĂ©sente des dĂ©passements de limites rĂ©glementaires : en 2019, quatre des cinq cas rapportĂ©s de doses supĂ©rieures Ă 20 milliSievert (mSv) lâĂ©taient dans le domaine des activitĂ©s mĂ©dicales et vĂ©tĂ©rinaires (IRSN, 2019). Au cours des 10 derniĂšres annĂ©es, lâutilisation des RI en mĂ©decine sâest dĂ©veloppĂ©e rapidement en raison de lâintroduction de nouvelles pratiques diagnostiques et thĂ©rapeutiques dans certains domaines spĂ©cifiques comme la mĂ©decine nuclĂ©aire ou les procĂ©dures interventionnelles. LâĂ©tude des effets sanitaires dâune exposition aux faibles doses de RI chez les professionnels de santĂ© passe tout dâabord par la caractĂ©risation prĂ©cise de lâĂ©volution de lâexposition aux RI selon le poste de travail, le service de lâactivitĂ© professionnelle, lâĂąge, le sexe, laquelle nâa jamais Ă©tĂ© faite en France Ă grande Ă©chelle. Depuis 2005, lâInstitut de Radioprotection et de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire (IRSN) est en charge du recueil et du suivi des donnĂ©es de surveillance dosimĂ©trique des travailleurs exposĂ©s aux RI en France. Cette mission est assurĂ©e par la tenue du SystĂšme d'information de la surveillance de l'exposition aux rayonnements ionisants (SISERI) et permet dâĂ©tudier les expositions des travailleurs en fonction de leur activitĂ©. Dans ce contexte, lâĂ©tude EXPERTS propose dâĂ©valuer et de caractĂ©riser de maniĂšre dĂ©taillĂ©e lâĂ©volution de lâexposition aux RI des professionnels de santĂ© en France entre 2009 et 2019 en sâappuyant sur les donnĂ©es issues de plusieurs CHU de l'Assistance Publique â HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) et de Bordeaux