14 research outputs found

    Prise en charge des troubles d'articulé phonatoire chez l'enfant

    No full text
    Les fonctions de la sphère oro-faciale, notamment la ventilation et la déglutition jouent un rôle important dans la morphogenèse des arcades dentaires. Tous les auteurs ne sont pas unanimes en ce qui concerne la phonation, qui a suscité beaucoup de controverses quant à sa contribution morphogénétique. Les travaux récents, tendent à replacer cette fonction majeure à sa vraie valeur au sein de la sphère oro-faciale. Les troubles d'articulé phonatoire intéressent de plus en plus l'orthodontiste, puisqu'ils peuvent être à l'origine de malocclusions dento-alvéolaires. L'examen fonctionnel permet de préciser ces appuis linguaux défectueux lors de l'articulation des phonèmes, pour orienter une rééducation phonétique réfléchie et bien ciblée

    Les répercussions occlusales des extractions thérapeutiques

    No full text
    En tant quorthodontistes, nous sommes souvent appelés à pratiquer des extractions pour répondre à nos objectifs thérapeutiques, esthétiques, fonctionnels, occlusaux et dento-squelettiques. Les conséquences occlusales, statiques et dynamiques, de ces extractions ne sont pas toujours anodines, et certains gestes complémentaires sont alors nécessaires lors de la phase de finition orthodontique afin dassurer la stabilité de nos traitements. Nous devons donc être «occluso-conscients» pour minimiser ces inconvénients et obtenir un équilibre occlusal optimal. À travers cet article, nous essayerons de passer en revue toutes les indications dextractions prévues par le plan de traitement orthodontique, des prémolaires aux molaires, en passant par les incisives et ce tout en abordant les conséquences statiques et dynamiques sur locclusion ainsi que les moyens dy remédier

    Calendrier de la greffe osseuse et séquences d’éruption canine dans les cas de fentes labio-alvéolo-palatines : revue systématique

    No full text
    Introduction : La greffe osseuse alvéolaire (GOA) constitue une phase chirurgicale importante dans le traitement des fentes labio-alvéolo-palatines (FLAP). Elle permet d’éliminer les fentes oro-nasales, de rétablir la continuité du maxillaire et de fournir un support parodontal optimal pour l’éruption spontanée des canines permanentes adjacentes à la fente. Le but de la présente revue systématique était de déterminer le calendrier idéal de la GOA qui permettrait d’atteindre ces objectifs. Matériels et méthodes : Les bases de données consultées étaient MEDLINE, Embase et EBSCOhost, en utilisant les mots-clés présents dans le MeSH : [cleft lip and palate] and [alveolar bone graft] and [tooth eruption]. Les critères de sélection ont inclus les études rétrospectives, prospectives et les méta-analyses depuis janvier 2005 et dont le texte intégral est disponible. Résultats : Parmi 105 références, 9 articles répondaient à nos critères de sélection. La GOA réalisée avant ou juste après l’éruption des canines permanentes adjacentes à la fente, entre 8 et 12 ans, présente le meilleur taux de succès de la greffe (71 % à 89 %) et le risque d’inclusion canine le plus faible (5 à 19 %). Conclusion : D’après les données de la littérature, le calendrier optimal de la GOA garant de meilleurs résultats est situé entre 8 et 12 ans, avant ou juste après l’éruption des canines permanentes adjacentes à la fente. Cependant, ce calendrier pourrait être modifié par l’équipe pluridisciplinaire en fonction des priorités, particulièrement esthétiques, définies pour chaque enfant

    Mise en place orthodontico-chirurgicale des canines incluses : moyens de prévisions des échecs

    No full text
    Chaque dent possède son importance dans la cavité buccale et par conséquent, son absence pourrait entraîner un déséquilibre et avoir une répercussion sur la santé des structures buccales environnantes. Devant des situations d’inclusion dentaire, des examens cliniques et radiologiques sont nécessaires pour poser le diagnostic positif et le pronostic. Ainsi, plusieurs attitudes thérapeutiques sont possibles allant de l’abstention aux extractions chirurgicales par alvéolectomie. Toutefois, la thérapeutique la plus adoptée et la plus souhaitée est la mise en place orthodontico-chirurgicale. Notre travail se propose de faire le point sur les moyens de prévision des échecs que peut rencontrer cette thérapeutique

    Les habitudes de succion non nutritive chez l’enfant

    No full text
    La succion chez l’enfant est décrite dans la littérature sous deux aspects : la succion nutritive et la succion non nutritive. La succion nutritive est relative à l’allaitement au sein, au biberon ou à une combinaison des deux. La succion non nutritive est évoquée lorsque l’enfant suce son pouce ou d’autres doigts, une tétine artificielle ou d’autres objets. Les habitudes de succion non nutritive sont très fréquentes chez le jeune enfant. Bien qu’il ne faille pas dramatiser devant une succion digitale chez l’enfant de moins de 5 ans, celle-ci engendre toutefois des malocclusions à des degrés variables surtout avec l’éruption des dents définitives. La succion non nutritive paraît donc complexe, tant dans ses conséquences que dans sa prise en charge. Plusieurs procédés et dispositifs utilisés pour l’arrêt de cette habitude déformante ont donné lieu à des discussions dans la littérature, les méthodes éducatives et psychologiques restent toujours d’actualité

    Récessions gingivales et orthodontie de l’adulte : mise au point

    No full text
    La présence d’une récession gingivale chez l’adulte lors d’un traitement orthodontique pose un véritable problème aussi bien pour le patient que pour le praticien. En effet, le patient peut se plaindre d’un désagrément esthétique ou de sensibilités radiculaires au niveau de la zone exposée. Et l’orthodontiste se doit de répondre au motif de consultation du patient tout en évitant l’accentuation et/ou l’aggravation de la récession gingivale. A travers ce travail nous nous proposons de mettre la lumière sur les divers facteurs de risque intervenant dans l’installation et/ou l’aggravation des récessions gingivales, et vérifier la relation supposée entre les récessions et le traitement orthodontique et de faire le point sur les différentes modalités de prise en charge

    Effects of Malocclusion on Maximal Aerobic Capacity and Athletic Performance in Young Sub-Elite Athletes

    No full text
    International audienceOral pathologies can cause athletic underperformance. The aim of this study was to determine the effect of malocclusion on maximal aerobic capacity in young athletes with the same anthropometric data, diet, training mode, and intensity from the same athletics training center. Sub-elite track and field athletes (middle-distance runners) with malocclusion (experimental group (EG); n = 37; 21 girls; age: 15.1 ± 1.5 years) and without malocclusion (control group (CG); n = 13; 5 girls; age: 14.7 ± 1.9 years) volunteered to participate in this study. Participants received an oral diagnosis to examine malocclusion, which was defined as an overlapping of teeth that resulted in impaired contact between the teeth of the mandible and the teeth of the upper jaw. Maximal aerobic capacity was assessed using the VAMEVAL test (calculated MAS and estimated VO(2max)). The test consisted of baseline values that included the following parameters: maximum aerobic speed (MAS), maximal oxygen uptake (VO(2max)), heart rate frequency, systolic (SAP) and diastolic arterial pressure (DAP), blood lactate concentration (LBP), and post-exercise blood lactate assessment (LAP) after the performance of the VAMEVAL test. There were no statistically significant differences between the two study groups related to either anthropometric data (age: EG = 15.1 ± 1.5 vs. CC = 14.7 ± 1.9 years (p = 0.46); BMI: EG = 19.25 ± 1.9 vs. CC = 19.42 ± 1.7 kg/m(2) (p = 0.76)) or for the following physical fitness parameters and biomarkers: MAS: EG = 15.5 (14.5-16.5) vs. CG = 15.5 (15-17) km/h (p = 0.47); VO(2max): EG = 54.2 (52.5-58.6) vs. CG = 54.2 (53.4-59.5) mL/kg/min (p = 0.62) (IQR (Q1-Q3)); heart rate before the physical test: EG = 77.1 ± 9.9 vs. CG = 74.3 ± 14.0 bpm (p = 0.43); SAP: EG = 106.6 ± 13.4 vs. CG = 106.2 ± 14.8 mmHg (p = 0.91); DAP: EG = 66.7 ± 9.1 vs. CG = 63.9 ± 10.2 mmHg (p = 0.36); LBP: EG = 1.5 ± 0.4 vs. CG = 1.3 ± 0.4 mmol/L (p = 0.12); and LAP: EG = 4.5 ± 2.36 vs. CG = 4.06 ± 3.04 mmol/L (p = 0.60). Our study suggests that dental malocclusion does not impede maximal aerobic capacity and the athletic performance of young track and field athletes
    corecore