15 research outputs found
Male urine signals social rank in the Mozambique tilapia (Oreochromis mossambicus)
<p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>The urine of freshwater fish species investigated so far acts as a vehicle for reproductive pheromones affecting the behaviour and physiology of the opposite sex. However, the role of urinary pheromones in intra-sexual competition has received less attention. This is particularly relevant in lek-breeding species, such as the Mozambique tilapia (<it>Oreochromis mossambicus</it>), where males establish dominance hierarchies and there is the possibility for chemical communication in the modulation of aggression among males. To investigate whether males use urine during aggressive interactions, we measured urination frequency of dye-injected males during paired interactions between size-matched males. Furthermore, we assessed urinary volume stored in the bladder of males in a stable social hierarchy and the olfactory potency of their urine by recording of the electro-olfactogram.</p> <p>Results</p> <p>Males released urine in pulses of short duration (about one second) and markedly increased urination frequency during aggressive behaviour, but did not release urine whilst submissive. In the stable hierarchy, subordinate males stored less urine than males of higher social rank; the olfactory potency of the urine was positively correlated with the rank of the male donor.</p> <p>Conclusion</p> <p>Dominant males store urine and use it as a vehicle for odorants actively released during aggressive disputes. The olfactory potency of the urine is positively correlated with the social status of the male. We suggest that males actively advertise their dominant status through urinary odorants which may act as a 'dominance' pheromone to modulate aggression in rivals, thereby contributing to social stability within the lek.</p
Short Note: Preliminary fish survey of Lac Tseny in north- western Madagascar
We surveyed the fish fauna of Lac Tseny, in the Sofia Region of northwestern Madagascar, during October 2010 by observing commercial catches and targeted netting of areas used by endemic species. We recorded seven native fish species at the lake, including three endemic cichlids, a herring and a catfish. We confirmed the continued survival of the Critically Endangered Paretroplus menarambo, as well as the presence of a Paretroplus taxon that may be new to science. The commercial fishery in the lake is sustained by introduced tilapiines and the native Sauvagella robusta. The three endemic cichlids (Paretroplus spp.) were not targeted by commercial fishermen, but when caught in small numbers were retained for domestic consumption. Submerged trees in the west of the lake restrict fishing with nets and probably provide important habitat for P. menarambo. Priority next steps at the lake include (i) additional surveys and biological studies of the endemic fish species and the Critically Endangered Madagascar big - headed turtle, Erymnochelys madagascariensis, (ii) clarification of the taxonomic status of Paretroplus cf. kieneri and, should it prove a new taxon, its formal scientific description, and (iii) continued engagement with fishing communities and authorities to promote practices that benefit livelihoods and the survival of threatened fish species.RÉSUMÉLa composition spécifique de l’ichtyofaune du lac Tseny, dans l’ouest de Madagascar (région de Sofia) a été inventoriée au cours du mois d’octobre 2010, en observant les prises des pêcheurs et des pêches ciblées sur les espèces endémiques. Sept espèces de poissons indigènes ont été observées, dont trois cichlidés endémiques (Paretroplus menarambo, Paretroplus lamenabe et Paretroplus cf. kieneri), un hareng indigène (Sauvagella robusta) et un poisson-chat (Arius madagascariensis). Deux de ces espèces sont classées comme Menacées dans la Liste Rouge de l’UICN : P. menarambo est une espèce en Danger Critique d’Extinction qui n’est connue que du lac Tseny et A. madagascariensis est une espèce en Danger d’Extinction et endémique de la région de Sofia. Un des poissons que nous avons inventorié dans le genre Paretroplus semble être une forme non décrite. Les pêcheurs ont indiqué que P. menarambo est associé à des arbres immergés le long de la rive occidentale du lac qui offrent un habitat propice à la reproduction et à l’alimentation. Ces arbres immergés empêchent l’utilisation des filets pour la pêche et limitent ainsi la pression de pêche qui s’exerce sur cette espèce. Les trois espèces endémiques de Paretroplus sont prisées par les pêcheurs qui les gardent pour leur consommation personnelle plutôt que de les vendre. La pêche commerciale pratiquée dans le lac semble pérenne grâce à la présence de tilapias allogènes et du hareng indigène (Sauvagella robusta) qui approvisionnent les marchés de poisson local (Tsaratanana), régionaux (Boriziny et Mandritsara) et national (Antananarivo). Les populations locales ont rapporté que la surpêche, l’immigration, l’utilisation illégale de filets à petit maillage et le non respect de la saison de fermeture de la pêche étaient les principales menaces pesant sur l’ichtyofaune du lac Tseny. Une baisse de la pêche commerciale pourrait entraîner une ruée vers les espèces endémiques et l’ouverture des zones d’arbres immergés pour la pêche. Le lac Tseny abrite un assemblage unique de poissons qui doivent être protégés dans leur habitat qui est essentiel aux cichlidés endémiques par le maintien d’une pêche commerciale pérenne. Les prochaines étapes à mener en priorité pour le lac incluent : (i) des études supplémentaires sur la biologie des poissons endémiques et de la Podocnémide de Madagascar (Erymnochelys madagascariensis), une tortue en Danger Critique d’Extinction, (ii) la clarification du statut taxinomique de Paretroplus cf. kieneri qui pourrait être une nouvelle espèce et sa description, le cas échéant, et (iii) l’engagement continu avec les communautés de pêcheurs et les autorités locales pour promouvoir des pratiques équitables en faveur des populations riveraines et pour la survie des espèces de poissons menacées