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Le curatif, le palliatif… quelle importance? : l’expérience de parents ayant accompagné leur enfant dans la grande maladie et la fin de vie
Cadre de la recherche : Dans la grande maladie, la prolifération des possibilités thérapeutiques retarde souvent le moment où la mort est envisagée et où les soins palliatifs, trop souvent associés à la fin de vie et à la mort, sont introduits dans les trajectoires des malades. Dans ce contexte, les soins palliatifs pédiatriques tentent de jouer un rôle actif dans la relation de soins, au-delà de l’idée de traitements pour la guérison.
Objectifs : Notre article cherche à mieux comprendre le moment où les soins palliatifs deviennent une possibilité dans la trajectoire de la grande maladie, et comment ils sont représentés. Nous nous intéressons à la place que ces soins occupent dans le vécu des parents, ainsi que la manière dont s’exprime leur expérience de la grande maladie, et plus précisément la dimension relationnelle de la fin de vie.
Méthodologie : Nous nous appuyons sur les témoignages de parents dont les enfants ont souffert de maladies graves et de décès. Par le biais d’entretiens individuels semi-dirigés entre 2017 et 2019, nous avons recueilli les histoires de 16 enfants et adolescents montréalais d’origine migrante ou non-migrante (10 garçons et 6 filles âgés de quelques semaines à 19 ans), atteints d’une maladie génétique ou rare, d’un cancer ou de plusieurs maladies chroniques.
Résultats : Non seulement le type de maladie est une composante importante dans le parcours des soins palliatifs, mais le care et le profil des familles sont également déterminants dans la perception d’une expérience (néanmoins) positive de la fin de vie de leur enfant.
Conclusions : Les perspectives thérapeutiques curatives/palliatives ont peu d’influence sur la satisfaction de nos participants quant aux soins de fin de vie, tant qu’un lien de confiance thérapeutique est présent entre la famille et l’équipe soignante. Que ce soit positif ou négatif, ce lien de confiance influence les relations de soins pédiatriques et les trajectoires de maladies graves, ainsi que les expériences de fin de vie vécues par les proches.
Contribution : À travers les expériences d’enfants en fin de vie telles que partagées (principalement) par les mères, cet article aborde les perspectives curatives et palliatives telles que choisies par les parents d’enfants confrontés à un sombre pronostic. Au-delà des différentes philosophies qui habitent ces approches, la qualité (et la continuité) des relations établies avec les soignants est un facteur déterminant dans la qualité des expériences documentées par notre étude.Research Framework: In serious illness, the proliferation of therapeutic possibilities often delays the moment when death is foreseen and when palliative care, too often associated with the end of life and death, is introduced into patients’ care paths. In this context, pediatric palliative care tries to play an active role in the care relationship, beyond the idea of treatments for recovery.
Objectives: Our aim is to better understand the moment when palliative care becomes a possibility in the trajectory of serious illness, and how it is represented. We examine how palliative care fits into the parents’ experience, as well as the way in which their experience of serious illness, and more so the relational dimension of the end of life, is expressed.
Methodology: We draw on the testimonies of parents whose children suffered major illness and death. Through individual semi-structured interviews between 2017 and 2019, we collected the stories of 16 Montreal children and adolescents (10 boys and 6 girls aged between a few weeks to 19 years) with a genetic or rare disease, cancer or multiple chronic conditions of migrant and non-migrant background.
Results: Not only is the type of illness an important figure in the palliative care trajectory, care and the families’ profiles also shape their perception of a (nonetheless) positive experience of their child’s end of life.
Conclusions: Curative/palliative therapeutic perspectives have little bearing on our participants’ satisfaction with care at the end of life, as long as a therapeutic trust bond is present between the family and the health care team. Both positively and negatively, this bond of trust influences the pediatric care relationships and major illness trajectories, as well as the end-of-life experiences of loved ones.
Contribution: Through the experiences of children at the end of life as shared (mostly) by mothers, this paper discusses both curative and palliative perspectives as chosen by the parents of children facing a poor prognosis. Beyond the different philosophies that inhabit these approaches, the quality (and continuity) of the relationships established with care providers is a determining factor in the quality of the experiences documented through our study.Marco de investigación : En las enfermedades graves, la proliferación de posibilidades terapéuticas retrasa a menudo el momento en que la muerte se aproxima y en que los cuidados paliativos, asociados con demasiada frecuencia al final de la vida y a la muerte, se introducen en las trayectorias de los pacientes. En este contexto, los cuidados paliativos pediátricos intentan desempeñar un papel activo en la relación, más allá de la idea de tratamientos de cura.
Objetivos : Nuestro objetivo es captar el momento en que los cuidados paliativos se convierten en una posibilidad en la trayectoria de una enfermedad grave, y cómo se representan. Nos interesa el lugar que ocupan los cuidados paliativos en la experiencia de los padres, así como la forma en que se expresa su vivencia de la enfermedad grave y, más concretamente, de la dimensión relacional del final de la vida.
Metodología : Nos basamos en los testimonios, recogidos a través de entrevistas individuales semidirigidas entre 2017 y 2019, de padres que han acompañado a sus hijos durante el transcurso de una enfermedad grave y el final de la vida. Estos 16 niños y adolescentes de Montreal de origen inmigrante y no inmigrante, entre ellos 10 niños y 6 niñas de entre unas semanas y 19 años de vida, padecían una enfermedad genética o rara, cáncer o múltiples afecciones crónicas.
Resultados : No sólo el tipo de enfermedad es un factor crítico en la trayectoria de los cuidados paliativos, sino que la atención y el perfil de las familias también contribuyen a la percepción de una experiencia (no obstante) positiva al final de la vida de sus hijos.
Conclusiones : La perspectiva terapéutica curativa/paliativa importa poco en la satisfacción de los participantes de nuestro estudio con los cuidados al final de la vida, siempre que el vínculo de confianza terapéutica en el equipo médico esté presente. Tanto positiva como negativamente, este vínculo de confianza influye en las relaciones asistenciales pediátricas y en las trayectorias de las enfermedades graves, así como en las experiencias al final de la vida de los seres queridos.
Contribución: A través de las experiencias de los niños al final de la vida relatadas por sus familiares (especialmente las madres), este artículo aborda los enfoques curativos y paliativos elegidos por los padres de niños con mal pronóstico. Más allá de las diferentes filosofías que habitan en estos enfoques, la calidad (y continuidad) de las relaciones establecidas con los proveedores de cuidados es un factor determinante en la calidad de las experiencias documentadas por nuestro estudio
La diversité en fin de vie : la rencontre de « l’Autre » à l’approche de la mort en contexte gériatrique
Dans un contexte sociétal où, d’une part, on valorise les avancées de la médecine qui donnent accès à une vie de plus en plus longue et où, d’autre part, le mourir dans la dignité est un droit pour toutes les personnes en fin de vie, comment les proches et le personnel soignant s’expliquent-ils les divergences de point de vue au moment de reconnaître l’approche de la mort et de choisir les soins appropriés? À partir d’une étude ethnographique menée au Québec dans deux institutions gériatriques, cet article vise à documenter la façon dont les proches et les soignants mènent la négociation du juste et de l’assez dans une perspective d’accompagnement en fin de vie des personnes du grand âge, où les enjeux deviennent éminemment moraux. Nous y interrogeons les rapports de pouvoir et les représentations de « l’Autre » qui ont une influence lorsque vient le moment d’établir non seulement si un soin de fin de vie est approprié, mais aussi à quel moment il le devient.In a social context where, on one hand, medical advances are valued for giving access to an increasingly long life and, on the other hand, dying with dignity is a right for all persons at the end of life, how do family members and caregivers explain the differences in their points of view when it comes to recognizing the approach of death and choosing the appropriate care? Based on an ethnographic study conducted in Quebec in two geriatric institutions, this article aims to document the way in which family members and caregivers negotiate what is right and what is wrong in a perspective of end-of-life care for older adults where the stakes become eminently moral. We question the power relationships and the representations of the “Other” that have an influence when it comes to establishing not only whether end-of-life care is appropriate, but also when it becomes so.En un contexto social en el que, por un lado, valoramos los avances médicos que dan acceso a una vida cada vez más extensa y, por otro, en el que morir con dignidad es un derecho para todas las personas en el final de la vida, ¿cómo explican los familiares y el personal asistencial las diferencias de puntos de vista a la hora de reconocer la proximidad de la muerte y elegir los cuidados adecuados? A partir de un estudio etnográfico llevado a cabo en dos instituciones geriátricas de Quebec, este artículo pretende documentar el modo en que familiares y cuidadores negocian lo que está bien y lo que está mal en el contexto de los cuidados en el final de la vida de las personas mayores, donde las cuestiones en juego son eminentemente morales. Examinamos las relaciones de poder y las representaciones del "Otro" que influyen en si los cuidados al final de la vida son apropiados y cuándo lo son
Au seuil de l'acceptable : pratiques (sociales) entourant le mourir des personnes du grand âge dans deux institutions gériatriques montréalaises
Cette thèse s’intéresse aux pratiques sociales entourant le mourir des personnes du grand âge en institution gériatrique dans un contexte où le mourir dans la dignité est légiféré (Loi concernant les soins de fin de vie). Elle examine, plus précisément, la façon dont les pratiques entourant le mourir des personnes du grand âge façonnent les trajectoires de fin de vie. Cette thèse repose sur la théorie de la pratique qui explore la façon dont l’action humaine est construite et transformée par les individus dans un monde social donné. La pratique y est définie comme un ensemble de faires et de dires incorporés et partagés. Elle est un produit de l’histoire et de la culture et peut varier en fonction de l’individu qui la concrétise.
Une étude ethnographique (observations directes, entretiens formels et informels auprès de soignantes et de proches endeuillés de personnes du grand âge) a été réalisée dans deux institutions publiques montréalaises : en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et en unité de gériatrie hospitalière en 2017 et en 2018.
Les résultats de cette thèse montrent un contexte institutionnel difficilement compatible avec les besoins des personnes du grand âge en fin de vie, marqué par la rareté des ressources — temporelles et humaines — et par les difficultés à intégrer l’accompagnement du mourir dans leur mission de soins. Malgré ce contexte tendu, trois pratiques entourant le mourir des personnes du grand âge ont été documentées. D’abord, la préservation d’un état limite par la mise en place de dispositifs visant la sécurité et la santé physique de ces personnes sans qu’une attention particulière soit portée à l’individu comme personne sociale. Si les soignantes tentent au mieux de prendre soin, les contextes organisationnels et structurels ne permettent pas toujours une telle prise en charge. Ensuite, la prise de décision ou la négociation du juste et de l’assez rend compte des enjeux éminemment moraux qui modulent « l’accès » aux soins pour l’ultime étape de la fin de la vie et des négociations qui se jouent entre les soignantes, les proches et les personnes du grand âge. Enfin, la mise en scène du mourir, où il est possible de véritablement saisir le soin tel que prodigué par les soignantes, malgré les manques à gagner et la non-incorporation effective des apports de la nouvelle Loi concernant les soins de fin de vie dans l’organisation de soins destinés aux personnes du grand âge. Parallèlement, les trajectoires de fin de vie sont illustrées. Elles ne sont pas linéaires et sont bien souvent synonymes de multiples transitions où plusieurs acteurs (proches, soignants et institutions) négocient différentes possibilités.
Enfin, cette thèse propose une définition opérationnelle du mourir, une théorie de la pratique dans ses dimensions sociale, politique et morale et une analyse de la mise en application de la Loi concernant les soins de fin de vie et des enjeux d’exclusion qu’elle soulève auprès des personnes du grand âge en institution gériatrique.This thesis focuses on social practices surrounding how elderly people die in geriatric institutions in a context in which dying with dignity is legislated (Act Respecting End-of-Life Care). More specifically, it examines the way in which practices surrounding how elderly people die shape their end-of-life trajectories. This thesis is based on the practice theory, which explores how human action is constructed and transformed by individuals in a given social world. Practice is defined as a set of embodied and shared doings and sayings. It is a product of history and culture and can vary according to the individual who carries it out.
This ethnographic study (direct observations, formal and informal interviews with caregivers, and bereaved family members of elderly people) was conducted in two public institutions in Montreal: a residential and long-term care centre (CHSLD) and a hospital geriatric unit in 2017 and in 2018.
The results of this thesis reveal an institutional context that is not compatible with the needs of elderly people facing the end of their lives, a context marked by a lack of resources—both time and human resources—and by difficulties to include support for those who are dying as part of their care mission. Despite this tense context, three practices surrounding how elderly people die have been documented. First, the preservation of a liminal state, through the implementation of devices designed to ensure the safety and physical health of these people without any particular attention being paid to the individual as a social being. While caregivers try to provide the best possible care, organizational and structural contexts restrict it. Second, decision-making at the end of life, or the negotiation of what is “right” and “enough,” takes into account the eminently moral stakes that modulate “access” to care at the final stage of life and the negotiations that take place between caregivers, family members, and the elderly. Third, the staging of dying, in which it is possible to truly grasp care as it is performed by caregivers, despite the shortfalls and the effective non-incorporation of the contributions of the new law concerning end-of-life care in the organization of care for the dying. At the same time, end-of-life trajectories are illustrated. They are not linear and are often synonymous with multiple transitions where several actors (family members, caregivers and institutions) negotiate different possibilities.
Finally, this thesis proposes an operational definition of dying, a practice theory in its social, political, and moral dimensions, and an analysis of the implementation of the Act Respecting End-of-Life Care and the issues of exclusion it raises for elderly people in geriatric institutions
Prise de décision en fin de vie : Là où jeunes et moins jeunes se rencontrent
La vie et la mort sont étroitement liées en milieux de soins où les questions nombreuses en regard (notamment) de la qualité de vie et de mort, de la poursuite ou de l’arrêt du traitement et de la légitimité des personnes qui prennent part aux décisions façonneront ces moments cruciaux. Devant de nombreux possibles thérapeutiques, quand s’arrêter ou encore quand tendre vers une perspective palliative n’est jamais donné d’emblée. Les frontières entre les catégorisations sociales séparant le curable de l’incurable, le malade du mourant et la compréhension de l’imminence de la mort restent parfois incertaines ou à reconstruire selon les cas. À partir de deux études ethnographiques (observations en unités de soins, entretiens avec soignants, patients et leurs familles), l’une menée en contexte pédiatrique hospitalier (unité d’hématologie-oncologie-greffe de moelle osseuse) et l’autre auprès de personnes de grand âge en milieu hospitalier et en centre d’hébergement et de soins de longue durée à Montréal, les auteures discutent de la diversité des trajectoires de fin de vie. Quand peut-on s’arrêter ? Qui peut répondre ? Ces questions sont récurrentes sans être nouvelles. Elles demeurent néanmoins le quotidien de la « grande maladie ». Les auteures puiseront à même le « prendre soin » et le « devoir de non-abandon » pour dégager quelques éléments de réponse tout en s’interrogeant sur le statut contemporain de la (bio)médecine (entre espoirs et tensions) et les ambigüités conceptuelles et empiriques entre le « curatif » et le « palliatif ».Life and death are closely linked in health care settings where questions regarding the quality of life and death, the pursuit (or not) of disease directed treatments and the legitimacy of those who make these decisions shape these crucial moments. As therapeutic possibilities seem never-ending, when to stop or when to embrace a palliative perspective is a complex issue. The boundaries between the social categorizations that separate the curable from the incurable, the sick from the dying and impending of death are often uncertain. Grounded in two ethnographic studies, one conducted in a pediatric hospital setting (hematology-oncology unit-bone marrow transplant) and the other with elderly people in a hospital setting as well as a long-term care facility in Montreal, the authors discuss the diversity of end-of-life trajectories. When can we stop? Who can answer? These questions are recurrent without being new. They are, however, the daily reality of “major illness.” The authors draw upon the notions of “care” and the “duty of non-abandonment” in their quest of answers while questioning the contemporary status of (bio)medicine.La vida y la muerte están estrechamente ligadas en los establecimientos de salud o en las numerosas cuestiones (principalmente) de la calidad de vida y de la muerte, de la prosecución o de la cesación del tratamiento y de la legitimidad de las personas en la toma de decisiones marcarán estos momentos cruciales. Ante tantas opciones terapéuticas posibles, nunca está garantizado saber cuando cesar o cuando tender hacia una perspectiva paliativa. Las fronteras entre las categorizaciones sociales que separan lo curable de lo incurable, la enfermedad del moribundo y la comprensión de la inminencia de la muerte, son inciertas o a reconstituir caso por caso. A partir de dos estudios etnográficos (observaciones en unidades de salud, entrevistas con trabajadores de la salud, pacientes y sus familias), una realizada en contexto pediátrico hospitalario (unidad de hematóloga-oncologia-transplante de la médula ósea) y la otra entre personas mayores en medio hospitalario y en establecimientos de atención de larga duración en Montreal, las autoras examinan la diversidad de trayectorias de fin de la vida. ¿Cuándo se puede detener? ¿Quién tiene la respuesta? Preguntas recurrentes y para nada nuevas que sin embargo son lo cotidiano de la «enfermedad grave». Profundizamos en el «cuidar» y en la «obligación de no abandonar» para despejar algunas respuestas, sin dejar de inquirir el estatus contemporáneo de la (bio) medicina (entre esperanzas y tensiones) y las ambigüedades conceptuales y empíricas que hay entre «curativo» y «paliativo»
Le curatif, le palliatif… quelle importance ? L’expérience de parents ayant accompagné leur enfant dans la grande maladie et la fin de vie
Cadre de la recherche : Dans la grande maladie,
la prolifération des possibilités thérapeutiques retarde souvent le moment où la mort est
envisagée et où les soins palliatifs, trop souvent associés à la fin de vie et à la mort,
sont introduits dans les trajectoires des malades. Dans ce contexte, les soins palliatifs
pédiatriques tentent de jouer un rôle actif dans la relation de soins, au-delà de l’idée
de traitements pour la guérison. Objectifs : Notre article cherche à mieux
comprendre le moment où les soins palliatifs deviennent une possibilité dans la
trajectoire de la grande maladie, et comment ils sont représentés. Nous nous intéressons à
la place que ces soins occupent dans le vécu des parents, ainsi que la manière dont
s’exprime leur expérience de la grande maladie, et plus précisément la dimension
relationnelle de la fin de vie.Méthodologie : Nous nous appuyons sur les
témoignages de parents dont les enfants ont souffert de maladies graves et de décès. Par
le biais d’entretiens individuels semi-dirigés entre 2017 et 2019, nous avons recueilli
les histoires de 16 enfants et adolescents montréalais d’origine migrante ou non-migrante
(10 garçons et 6 filles âgés de quelques semaines à
19 ans),
atteints d’une maladie génétique ou rare, d’un cancer ou de plusieurs maladies
chroniques.Résultats : Non seulement le type de maladie
est une composante importante dans le parcours des soins palliatifs, mais le care et le profil des familles sont également déterminants dans la
perception d’une expérience (néanmoins) positive de la fin de vie de leur enfant. Conclusions : Les perspectives thérapeutiques
curatives/palliatives ont peu d’influence sur la satisfaction de nos participants quant
aux soins de fin de vie, tant qu’un lien de confiance thérapeutique est présent entre la
famille et l’équipe soignante. Que ce soit positif ou négatif, ce lien de confiance
influence les relations de soins pédiatriques et les trajectoires de maladies graves,
ainsi que les expériences de fin de vie vécues par les proches. Contribution : À travers les expériences
d’enfants en fin de vie telles que partagées (principalement) par les mères, cet article
aborde les perspectives curatives et palliatives telles que choisies par les parents
d’enfants confrontés à un sombre pronostic. Au-delà des différentes philosophies qui
habitent ces approches, la qualité (et la continuité) des relations établies avec les
soignants est un facteur déterminant dans la qualité des expériences documentées par notre
étude.Research Framework
: In serious illness, the proliferation of therapeutic possibilities
often delays the moment when death is foreseen and when palliative care, too often
associated with the end of life and death, is introduced into patients’ care paths. In
this context, pediatric palliative care tries to play an active role in the care
relationship, beyond the idea of treatments for recovery.
Objectives
: Our aim is to better understand the moment when palliative care
becomes a possibility in the trajectory of serious illness, and how it is represented.
We examine how palliative care fits into the parents’ experience, as well as the way in
which their experience of serious illness, and more so the relational dimension of the
end of life, is expressed.
Methodology
: We draw on the testimonies of parents whose children suffered major
illness and death. Through individual semi-structured interviews between 2017 and 2019,
we collected the stories of 16 Montreal children and adolescents (10 boys and 6 girls
aged between a few weeks to 19 years) with a genetic or rare disease, cancer or multiple
chronic conditions of migrant and non-migrant background.
Results
: Not only is the type of illness an important figure in the palliative
care trajectory, care and the families’ profiles also shape their perception of a
(nonetheless) positive experience of their child’s end of life.
Conclusions
: Curative/palliative therapeutic perspectives have little bearing on
our participants’ satisfaction with care at the end of life, as long as a therapeutic
trust bond is present between the family and the health care team. Both positively and
negatively, this bond of trust influences the pediatric care relationships and major
illness trajectories, as well as the end-of-life experiences of loved ones.
Contribution
: Through the experiences of children at the end of life as shared
(mostly) by mothers, this paper discusses both curative and palliative perspectives as
chosen by the parents of children facing a poor prognosis. Beyond the different
philosophies that inhabit these approaches, the quality (and continuity) of the
relationships established with care providers is a determining factor in the quality of
the experiences documented through our study.Marco de investigación
: En las enfermedades graves, la proliferación de posibilidades
terapéuticas retrasa a menudo el momento en que la muerte se aproxima y en que los
cuidados paliativos, asociados con demasiada frecuencia al final de la vida y a la
muerte, se introducen en las trayectorias de los pacientes. En este contexto, los
cuidados paliativos pediátricos intentan desempeñar un papel activo en la relación, más
allá de la idea de tratamientos de cura.
Objetivos
: Nuestro objetivo es captar el momento en que los cuidados paliativos
se convierten en una posibilidad en la trayectoria de una enfermedad grave, y cómo se
representan. Nos interesa el lugar que ocupan los cuidados paliativos en la experiencia
de los padres, así como la forma en que se expresa su vivencia de la enfermedad grave y,
más concretamente, de la dimensión relacional del final de la vida.
Metodología
: Nos basamos en los testimonios, recogidos a través de entrevistas
individuales semidirigidas entre 2017 y 2019, de padres que han acompañado a sus hijos
durante el transcurso de una enfermedad grave y el final de la vida. Estos 16 niños y
adolescentes de Montreal de origen inmigrante y no inmigrante, entre ellos 10 niños y 6
niñas de entre unas semanas y 19 años de vida, padecían una enfermedad genética o rara,
cáncer o múltiples afecciones crónicas.
Resultados
: No sólo el tipo de enfermedad es un factor crítico en la trayectoria
de los cuidados paliativos, sino que la atención y el perfil de las familias también
contribuyen a la percepción de una experiencia (no obstante) positiva al final de la
vida de sus hijos.
Conclusiones
: La perspectiva terapéutica curativa/paliativa importa poco en la
satisfacción de los participantes de nuestro estudio con los cuidados al final de la
vida, siempre que el vínculo de confianza terapéutica en el equipo médico esté presente.
Tanto positiva como negativamente, este vínculo de confianza influye en las relaciones
asistenciales pediátricas y en las trayectorias de las enfermedades graves, así como en
las experiencias al final de la vida de los seres queridos.
Contribución
: A través de las experiencias de los niños al final de la vida
relatadas por sus familiares (especialmente las madres), este artículo aborda los
enfoques curativos y paliativos elegidos por los padres de niños con mal pronóstico. Más
allá de las diferentes filosofías que habitan en estos enfoques, la calidad (y
continuidad) de las relaciones establecidas con los proveedores de cuidados es un factor
determinante en la calidad de las experiencias documentadas por nuestro estudio