15 research outputs found

    La Fin du monde ou la fin de l'amour? Errance, solitude et Révélation

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    A partir de l'étude de The Road, I am Legend (récits et adaptations cinématographiques) et 28 Days Later, nous proposons une lecture herméneutique de la poétique des fictions (post-)apocalyptiques. Réécritures de structures anthropologiques et de mythèmes, questionnement ontologique et sociétal sur le devenir de la communauté humaine: la spatialisation (post-)apocalyptique peut se lire comme une géographie intérieure de la psyché post-moderne. Document non disponible  Photographie personnell

    Gemmes de sang et fleurs de péché : la sublimation à la renverse dans l’œuvre de Jean Lorrain

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    Dans une formule célèbre, Georges Bataille associe Beauté, Érotisme et Souillure : « L’essence de la souillure est l’érotisme. Plus grande est la beauté, plus profonde est la souillure ». Bataille met en lumière les ressorts souterrains, psychiques et culturels, de l’éros : la pulsion scopique liée à la beauté, la notion de péché et celle, corollaire, de sacré, lié au pur, à l’intouchable. Le désir est ainsi doublement lié à la profanation : plus l’objet est beau, esthétiquement, plus le dési..

    L’imaginaire de la fin

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    Ce carnet a pour objet de colliger études et documents sur l’imaginaire de la fin, de l’Antiquité au XXIe siècle. S’il est initialement un projet individuel, ce support numérique vise un travail collaboratif. Photographie personnell

    Des jardins originels aux parcs fin-de-siècle : exemple de mythographie décadentiste

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    Les descriptions de paysages naturels sont peu fréquentes dans la littérature décadentiste. Contemporaine de la révolution industrielle et des avancées techniques, influencée par la poésie urbaine de Baudelaire, avec lequel elle partage une fascination pour l’artificiel, elle s’attache plus volontiers à décrire les intérieurs des esthètes érudits qu’à peindre la Nature, si ce n’est dans une perspective de détournement fantasmatique, lieu d’expression de l’inconscient, ou de métamorphose en ob..

    L'Apocalypse dans les arts: l'Ă©ternel retour

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    Séminaire Didactique du fait religieux, Dijon, 25 février 2013 Présentation et cours à télécharger  http://fr.wikipedia.org/wiki/Beatus#/media/File:B_Osma_139.jpg I. Origines du genre apocalyptique Contexte historique et émergence du genre littéraire Le Livre de Daniel et l’apocalypse johannique Synthèse 1 : les topoï de l’écriture apocalyptique Atelier 1 : L’Apocalypse en musique Traitement et évolution du thème apocalyptique dans les musiques sacrée et profane Musique sacrée (Requiem M..

    Perdons-nous dans les bois, voir si la louve n’y est pas : féminité et érotisme dans la forêt fin-de-siècle

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    S’il est des désirs obscurs et des amours ténébreuses dans la littérature décadentiste, il est aussi des pages solaires, où l’amour aveugle de ses mille feux, où l’astre diurne resplendit de toute sa force. Le temps dégradant suspend parfois son vol et, au détour d’une page, procède d’une revivifiante régression dans les temps primordiaux, quand les soleils n’étaient pas encore crépusculaires, que les corps n’étaient pas déjà à leur automne, les cœurs à leur hiver. Loin des forêts de Tiffauge..

    L'Apocalypse dans les arts: l'Ă©ternel retour

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    Séminaire Didactique du fait religieux, Dijon, 25 février 2013 Présentation et cours à télécharger  http://fr.wikipedia.org/wiki/Beatus#/media/File:B_Osma_139.jpg I. Origines du genre apocalyptique Contexte historique et émergence du genre littéraire Le Livre de Daniel et l’apocalypse johannique Synthèse 1 : les topoï de l’écriture apocalyptique Atelier 1 : L’Apocalypse en musique Traitement et évolution du thème apocalyptique dans les musiques sacrée et profane Musique sacrée (R..

    Communautés pré- et post-apocalyptiques chez Michel Houellebecq

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    La crise (voir le cataclysme) éco-sociétale, le darwinisme social, le désir comme liaison et déliaison des invididus, la nostalgie de l'androgyne et le post-humain dans La Possibilité d'une île... Document non disponible (colloque de Birkbeck University, Londres, 2011) Photographie personnell

    La mise en scène de la fin chez les Décadents (une comédie de la mort)

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    Mythe ou réalité que la décadence à la fin du XIXe siècle? Une analyse objective, raisonnée et rétroactive de l histoire tend à interpréter la fortune du concept de décadence comme une création de l imaginaire collectif, nourri de religion et de discours pseudo scientifiques et de superstitions, comme, en somme, un mythe. La décadence est ainsi selon nous le fruit d un amalgame, d une superposition d éléments hétérogènes qui furent perçus dans une souterraine et subjective corrélation. Huysmans, Lorrain, Rachilde, Laforgue sont-ils des écrivains décadents ? Nous aimerions changer les termes de la question et la poser ainsi : ces écrivains sont-il des écrivains de la décadence ? Nous pensons en effet que les artistes d alors n ont pas été les produits de ces douteuses théories mais qu ils se sont au contraire approprié le vivier mythique de la décadence, enrichie du scientisme d alors. Nous voudrions ainsi montrer comment cette littérature décadente, qu il convient d appeler décadentiste, afin d en faire sentir le caractère volontairement et non maladivement décadent, s est appropriée un ensemble d archétypes et de stéréotypes constitutif de l imagerie collective de la décadence. Nous voudrions ainsi montrer comment la littérature décadente a exploité tous les aspects du mythe, tant dans les structures du discours que dans l imaginaire qu elle développe, comment ces écrivains ont réussi a esthétisé un concept historique et à le transformer en une littérature méta-décadente, dont la pierre angulaire se trouve dans l esprit fumiste d une époque goûtant la mystification, l ironie, le second degré, comment, en définitif, la littérature dite décadente repose sur une comédie de la mort.Myth or reality that the decline in the late nineteenth century? An objective, rational and retrospective history tends to interpret the wealth of the concept of decadence as a creation of imagination, fed religion and pseudo-scientific discourses and superstitions, as, in fact, a myth. The decay is thus our view the result of an amalgam, a superposition of heterogeneous elements that were perceived in a subjective relationship underground. Huysmans, Lorrain, Rachilde, Laforgue are decadent writers? We would like to change the terms of the question and ask this: these writers are there any writers of the decadence? Indeed, we believe that artists of that time were not the products of these dubious theories but they are otherwise suitable breeding ground of the legendary decadence enriched scientism then. We would show how well this decadent literature, it should call decadentist, to be felt in the deliberately decadent and not morbidly, has appropriated a set of archetypes and stereotypes constituting collective imagery decadence. We would thus show how decadent literature has exploited all aspects of the myth, both in the structures of discourse in that it develops the imagination, how these writers have managed to aestheticized a historical concept and turn it into a literature meta -decadent, whose cornerstone is in the mind of a hoaxer time enjoying the joke, irony, the second degree, how, ultimately, the so-called decadent literature based on a comedy of death.BORDEAUX3-BU Lettres-Pessac (335222103) / SudocSudocFranceF

    La forĂŞt romantique

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    Ce volume étudie les représentations romantiques de la forêt au xixe entre romantisme et positivisme mais aussi entre romantisme et décadentisme autour de plusieurs pistes et questions. Il s’attache à dégager à travers tout le xixe les continuités, les ruptures, les modulations, les détournements voire les retournements. La forêt est un espace sauvage certes ; mais en même temps elle est un paysage en perpétuelle évolution : elle n’échappe pas à l’économie. Les écrivains, Balzac et Sand, par exemple, enregistreront ces mutations. La forêt se sépare en deux espaces : celui des cultures (de la culture), celui de la nature. Le couple est sans cesse interrogé dans ce volume. L’attachement romantique à la forêt n’est pas seulement l’expression d’une nostalgie. Il est également porteur des embryons d’une pensée que nous qualifierions aujourd’hui « d’écologiste ». Ce livre, qui regroupe une vingtaine de contributions, part de l’évidence romantique apparente selon laquelle le moi est lié à la forêt. La force de cette relation privilégiée est ensuite examinée, qui s’explique aussi bien par les enchantements que par les chants offerts par et dans la forêt. Examiner ensuite comment la réalité sylvestre, celle de Fontainebleau, en particulier, qui a conquis de grands écrivains de l’époque, hante et nourrit tout à la fois l’imaginaire fantasmatique, permet d’aborder pour finir la forêt dans sa dimension iconographique. Le livre se clôt sur un magnifique portfolio photographique
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