2,108 research outputs found
France and the European Union: a story of reason rather than love
In France, the push for the European integration process has come historically for a large part from the political and administrative
elite. Over the past 60 years, they have expressed
not only interest but also belief in European integration, as
the US scholar Craig Parsons has rightly noted..
Grèce : un tragique manque d’Union
La crise grecque révèle les dérives anciennes de la classe politique hellène, mais aussi le double langage des grands pays européens qui ont entravé les capacités de régulation de l'Union et la coordination des politiques économiques
Français et Allemands face à l’Europe élargie. Peur de l’infinitude et nécessité de surmonter les angoisses
Lorsque l’on sait ce que l’Allemagne et la France ont retiré et retirent en termes d’investissements et de commerce de l’élargissement aux pays d’Europe centrale et orientale, lorsque l’on compare leur démographie déclinante aux ressources qu’offre la Turquie, on ne peut qu’être frappé par les positions des deux pays sur le processus d’élargissement. D’où viennent ces craintes dont l’une des caractéristiques est d’unir dans les deux pays à la fois une partie des élites traditionnellement pro-Européennes et celles qui ont toujours exprimé un refus souverainiste de l’Europe – il est vrai plus nombreuses en France qu’en Allemagne ? N’y a-t-il pas une contradiction à vouloir exercer encore un leadership au sein de l’Union tout en affichant sa peur permanente du changement d’échelle de l’Europe
Die Außenpolitik von Jacques Chirac oder: Frankreich ohne Überraschungen
In die Zeit der zwölfjährigen Präsidentschaft von Jacques Chirac (1995–2007) fielen mit
der sich verstärkenden Globalisierung, der EU-Erweiterung und der damit verbundenen
Krise der europäischen Integration sowie der Zunahme des internationalen Terrorismus
wichtige Veränderungen in den internationalen Beziehungen.
Im Bereich der Außenpolitik war Chirac ein Präsident, der auf manchen Feldern dem
gaullistischen Erbe treu war und sich gleichzeitig in anderen Fragen von diesem doktrinären
Erbe frei gemacht hat. So stand er für eine Amerika-, Russland-, China- oder
Afrika-Politik, die sich an den Paradigmen der Multipolarität beziehungsweise der
traditionell gaullistischen »Françafrique«-Politik orientierte. Andererseits trug er, vom
gaullistischen Erbe abweichend, die Stärkung der europäischen Institutionen im Verfassungsvertrag
mit. Doch sucht man bei Chirac vergeblich nach klaren Linien in der
Europa-Politik: Derselbe Politiker, der in den siebziger Jahren zum Boykott der Wahlen
zum Europäischen Parlament aufgerufen hatte, unterstützte 1992 den Vertrag von Maastricht
und einige Jahre später das europäische Verfassungsprojekt. So fällt die außenpolitische
Bilanz von Chirac durchwachsen aus: eine Politik ohne neue Konturen und ohne
Überraschungen
Quatre scénarios pour l’avenir de l’Europe
Cherchant à dépasser la théorie formelle du droit pour aborder la construction politique de l’Europe, Jean-Claude Piris envisage quatre scénarios pour sauver l’Union Européenne de ses crises de gouvernance et de politiques publiques : modification des traités actuels, différenciation des États-membres, formalisation politique ou juridique d’un mode de fonctionnement à deux vitesses
La diplomatie publique : un objet nouveau ?
La littérature attribue la paternité du terme
diplomatie publique à Edmund Gullion,
un ancien diplomate américain, qui
fut le doyen de la Fletcher School of Law and
Diplomacy à Boston1. En 1965, Gullion utilisa
ce terme pour souligner que la formation des
diplomates américains devait absolument
comprendre un module sur ce qui était appelé,
dans la tradition wilsonienne, la diplomatie
ouverte. Il visait essentiellement l’art du diplomate
à bien s’insérer dans les débats au sein des
enceintes multilatérales de l’Organisation des
Nations unies..
Réussir la présidence française de l'Union européenne
Prenant la suite de la Slovénie, la France assurera la présidence du Conseil de l’Union
européenne à compter du 1er juillet 2008 pour une durée de six mois. Cette présidence est
attendue avec intérêt car elle sera l’occasion d’observer si le « retour de la France en
Europe », comme aime à le dire Nicolas Sarkozy, est une réalité. De la même manière, elle
permettra de mesurer si l’Europe est de retour en France après le référendum négatif sur la
Constitution européenne de mai 2005. La présidence française devra également s’atteler à
préparer la mise en oeuvre du traité de Lisbonne qui devrait entrer en vigueur en 2009 ; c’est
notamment elle qui devra entamer les négociations en vue de la nomination du futur
président permanent de l’Europe. Elle devra aussi faire face à plusieurs échéances
internationales importantes : les Jeux olympiques de Pékin avec la question ouverte d’une
position commune sur le boycottage de la cérémonie d’ouverture, les élections aux Etats-Unis et en Russie (...)
Ce que l'Europe nous a apporté
Cet article est publié dans le cadre de notre dossier "Pour un nouvel esprit européen" (mai 2014), qui comprend un texte du philosophe allemand Jürgen Habermas et un article de Paolo Flores d'Arcais, directeur de la revue italienne Micromega.
Un constat s’impose, en France comme dans tous les Etats membres de l’Union européenne : la construction européenne ne fait plus recette, au point que les hommes et femmes politiques qui y croient encore ne savent plus comment en parler positivement à leurs électeurs. Les sondages annoncent partout des taux d’abstention record et des scores élevés pour les partis eurosceptiques lors des élections du Parlement européen de mai 2014. Une question dès lors s’impose : pourquoi la construction européenne est-elle chargée d’une telle connotation négative ? Pourquoi les bienfaits qui ont été apportés par cette aventure transnationale sans équivalent sont-ils subitement oubliés ? (...)
Quelle constitution pour l'Europe?
Le 18 juillet 2003, à Rome, le président présidence italienne du Conseil européen un projet de traité constitutionnel pour l’Europe. Ce texte est le résultat du travail qu’a accompli la Convention pour l’avenir de l’Europe, très vite rebaptisée Convention européenne. Ce forum inédit a réuni, de février 2002 à juillet 2003, quelque cent cinq représentants des gouvernements des États membres de l’Union et des États candidats à l’adhésion, mais aussi de la Commission européenne et surtout des parlements européen et nationaux (...)
- …
