13 research outputs found

    Les ruminants domestiques de la Caraïbe : le point sur les ressources génétiques et leur exploitation

    No full text
    National audienceFocus on genetic resources and their management in ruminant species in the Caribbean. The present domestic ruminant species were shipped to the Caribbean after the 15th century. After the introduction of the first iberical stocks, the stocks proceeded from different origins, according to the colonisation process. Therefore, historical events are responsible for the livestock presently reared on the islands. Various degrees of crossbreedings have occurred, in some cases substituting the local populations. A variety of original local breeds still remains, in spite of recent breed introductions related to commercial exchanges and technical advances in animal reproduction. These local breeds give a fair contribution to animal production in the region, mainly in traditional or family-size breeding systems, in which their adaptation qualities are appreciated. In spite of their lack of specialisation, they also exhibit interesting production potential. Finally, they are also choice biological models for studies of interesting adaptation traits, such as the resistance to certain tropical diseases. Few programs have been initiated for the preservation or the management of local animal genetic resources in the Caribbean. Some are conducted in the Upper Antilles, where some creole stocks remain, as well as some well established, recently created synthetic breeds. In the Lesser Antilles, the French overseas departments promote in situ management actions, with concerted breeding programs. In spite of their reduced and scattered flock size, the Caribbean own a layer of local genetic resources, which are poorly documented and exploited. Recent works have raised the interest for these resources and for the development of sustainable breeding systems. A global strategy for the management of the local populations in the Caribbean and Latin America could enhance the efforts of the different partners.La Caraïbe a été peuplée par les espèces de ruminants domestiques à partir du XVème siècle. Après les premières introductions de bétail ibérique, des apports variés ont occasionné de nombreux métissages. Ils ont pu être plus ou moins importants, allant jusqu'à l'utilisation de croisements systématiques se substituant aux populations Créoles d'origine. Des populations locales variées et originales se maintiennent, malgré des apports récents liés aux échanges commerciaux et aux progrès des méthodes modernes de reproduction. Ces populations animales contribuent fortement à l'élevage de la région, principalement dans des systèmes de production traditionnels ou familiaux où leurs qualités d'adaptation sont appréciées. Malgré leur faible spécialisation, elles révèlent également des aptitudes intéressantes de production. Elles constituent également un matériel biologique modèle pour l'étude de caractères d'adaptation, comme la résistance à certaines pathologies tropicales. Peu d'actions ont été mises en œuvre pour la conservation ou la gestion des populations locales dans la Caraïbe. Elles concernent principalement les Grandes Antilles, où quelques troupeaux d'animaux Créoles subsistent, mais aussi des races synthétiques de constitution plus récente et fortement organisées. Dans les Petites Antilles, seuls les départements français proposent une gestion des races locales in situ, avec des programmes de sélection concertés. Avec des effectifs réduits et dispersés, la Caraïbe rassemble de nombreuses ressources génétiques locales méconnues et peu exploitées. Des travaux récents relancent l'intérêt pour ces ressources, au sein de systèmes d'élevage durables. La mise en place d'une stratégie globale de gestion de ces populations dans la Caraïbe et l'Amérique Latine devrait renforcer les efforts des différents partenaires dans ce sens

    Les ruminants domestiques de la Caraïbe : le point sur les ressources génétiques et leur exploitation

    No full text
    La Caraïbe a été peuplée par les espèces de ruminants domestiques à partir du XVème siècle. Après les premières introductions de bétail ibérique, des apports variés ont occasionné de nombreux métissages. Ils ont pu être plus ou moins importants, allant jusqu'à l'utilisation de croisements systématiques se substituant aux populations Créoles d'origine. Des populations locales variées et originales se maintiennent, malgré des apports récents liés aux échanges commerciaux et aux progrès des méthodes modernes de reproduction. Ces populations animales contribuent fortement à l'élevage de la région, principalement dans des systèmes de production traditionnels ou familiaux où leurs qualités d'adaptation sont appréciées. Malgré leur faible spécialisation, elles révèlent également des aptitudes intéressantes de production. Elles constituent également un matériel biologique modèle pour l'étude de caractères d'adaptation, comme la résistance à certaines pathologies tropicales. Peu d'actions ont été mises en œuvre pour la conservation ou la gestion des populations locales dans la Caraïbe. Elles concernent principalement les Grandes Antilles, où quelques troupeaux d'animaux Créoles subsistent, mais aussi des races synthétiques de constitution plus récente et fortement organisées. Dans les Petites Antilles, seuls les départements français proposent une gestion des races locales in situ, avec des programmes de sélection concertés. Avec des effectifs réduits et dispersés, la Caraïbe rassemble de nombreuses ressources génétiques locales méconnues et peu exploitées. Des travaux récents relancent l'intérêt pour ces ressources, au sein de systèmes d'élevage durables. La mise en place d'une stratégie globale de gestion de ces populations dans la Caraïbe et l'Amérique Latine devrait renforcer les efforts des différents partenaires dans ce sens.Focus on genetic resources and their management in ruminant species in the Caribbean. The present domestic ruminant species were shipped to the Caribbean after the 15th century. After the introduction of the first iberical stocks, the stocks proceeded from different origins, according to the colonisation process. Therefore, historical events are responsible for the livestock presently reared on the islands. Various degrees of crossbreedings have occurred, in some cases substituting the local populations. A variety of original local breeds still remains, in spite of recent breed introductions related to commercial exchanges and technical advances in animal reproduction. These local breeds give a fair contribution to animal production in the region, mainly in traditional or family-size breeding systems, in which their adaptation qualities are appreciated. In spite of their lack of specialisation, they also exhibit interesting production potential. Finally, they are also choice biological models for studies of interesting adaptation traits, such as the resistance to certain tropical diseases. Few programs have been initiated for the preservation or the management of local animal genetic resources in the Caribbean. Some are conducted in the Upper Antilles, where some creole stocks remain, as well as some well established, recently created synthetic breeds. In the Lesser Antilles, the French overseas departments promote in situ management actions, with concerted breeding programs. In spite of their reduced and scattered flock size, the Caribbean own a layer of local genetic resources, which are poorly documented and exploited. Recent works have raised the interest for these resources and for the development of sustainable breeding systems. A global strategy for the management of the local populations in the Caribbean and Latin America could enhance the efforts of the different partners
    corecore