342 research outputs found

    Rouen – Cour des Maçons

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    Identifiant de l'opération archéologique : 3414 Date de l'opération : 1992 - 1993 (FP) Inventeur(s) : Le Maho Jacques Motivée par un projet d’ouverture de la cour dite « des Maçons » au côté sud de la cathédrale Notre-Dame, la fouille a porté sur une surface de 12 m x 30 m, parallèlement au collatéral sud de la nef (Le Maho, Jacques. 1994.). Elle a été arrêtée à 3 m environ de profondeur, sur un niveau de la fin du IIIe s. caractérisé par la présence d’un remblai d’incendie formé d’une accumu..

    Graville dans les premiers siècles du Moyen Age (VIe-XIIe siècles)

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    Les articles édités dans ce numéro des Cahiers Havrais de Recherche Historique n'émanent pas d'un congrès mais d'une série de conférences données tout au long de l'année 2017.International audienceConférence du 17 mars 2017 Le village primitif était probablement situé au pied du coteau formé par la falaise morte de la Seine, sur le tracé de la voie gallo-romaine reliant Harfleur à Saint-Denis-Chef-de-Caux. La découverte en 1869 d'un groupe de sépultures en pleine terre sous la motte du château des Malet, à proximité d'une source, peut en effet indiquer la présence d'un premier lieu de culte à cet endroit. Toutefois, aucune donnée archéologique ne nous renseigne sur la nature de l'habitat associé à ce cimetière ni sur ses éventuels antécédents antiques. On ignore également la première dénomination du lieu : le vocable de Graville, formé sur le nom d'homme médiéval Gérard ou Girard, ne peut guère être très antérieur au X e siècle. En dépit d'une documentation écrite très clairsemée, nous sommes un peu mieux renseignés sur les conditions qui présidèrent vers la fin du XII e siècle à la fondation du prieuré Sainte-Honorine, en remplacement d'une collégiale du XI e siècle qui avait elle-même succédé à un ermitage mérovingien, ainsi que sur l'histoire de la famille fondatrice, les Malet de Graville, célèbre lignage de barons normands au temps des ducs. Cahiers Havrais de Recherche Historique n° 76-201

    Vie perdue de Guillaume Longue-Épée († 942) état des recherches en cours

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    L’analyse comparative de plusieurs textes des Xe et XIe siècles, dont le Planctus sur la mort de Guillaume Longue-Épée, les livres II et III de l’ouvrage de Dudon de Saint-Quentin, l’Histoire de France de Richer de Reims et les Gesta de Guillaume de Jumièges, amène à la constatation que ces textes dérivent probablement tous, à des degrés divers, d’une même source narrative aujourd’hui perdue, une Vie de Guillaume Longue-Épée, deuxième duc de Normandie (v. 927-942). Sans doute réalisée au monastère de Saint-Mesmin-de-Micy (Loiret) à une date comprise entre 950 environ et 963, cette œuvre est attribuable à Annon, abbé de Micy et de Jumièges († 970/973), également identifié depuis quelques années comme l’auteur des Vies des saints Aycadre et Hugues de Jumièges ainsi que de la Vie de saint Eucher d’Orléans. Les recherches en cours portent notamment sur un essai de reconstitution du synopsis de la Vita et sur la genèse des livres II et III de Dudon, ceux-ci se révélant aujourd’hui, non plus comme le texte fondateur de l’historiographie des deux premiers ducs, mais comme une simple réécriture de la Vita Guillelmi d’Annon.The comparative analysis of several texts dating back from the 10th and 11th centuries, among which the Planctus on the death of Guillaume the long sword, the volumes II and III of the work by Dudon of St Quentin, the History of France by Richer of Reims and the Gesta of Jumièges, brings to the establishment that all these texts, in various degrees, probably derive from one narrative source – lost now –: A life of Guillaume the long sword, second earl of Normandy (927-942). Most certainly written in the monastery of St Mesmin of Micy (Loiret), some time between 950 and 963, this work is to be ascribed to Annon, abbot of Micy and Jumièges (died in 970/973), a man who, for some years, has also been identified as the author of the lives of saint Aycadre and saint Hugues of Jumièges as well as of the life of saint Eucher of Orleans. The research which is being currently carried out notably deals with an attempt at rebuilding the synopsis of the Vita and with the origins of the volumes II and III by Dudon, these books being acknowledged now as a simple rewriting of the Vita Guillelmi by Annon, and no longer as the founding text of the historiography of the first two earls

    Dédicace de l’église Notre-Dame de l’abbaye de Jumièges. 1er juillet 1067

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    La production éditoriale à Jumièges vers le milieu du Xe siècle

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    Le monastère de Jumièges fut restauré en 942 par le duc Guillaume Longue-Epée. À la mort de ce dernier, Louis IV d’Outremer assumant la régence du duché, l’abbaye dut faire face à l’hostilité des agents du roi. C’est probablement à cette époque qu’y furent composés quatres textes, destinés à soutenir les intérêts de Jumièges : la Vie de saint Aycadre, la Vie de saint Hugues, une Vie de Guillaume Longue-Epée (aujourd’hui perdue) et enfin la célèbre Complainte sur la mort du duc. En l’état actuel des connaissances, ces quatre œuvres seraient les plus anciennes productions littéraires réalisées en Normandie après 911.The monastery of Jumièges was restored in 942 by duke William Longsword. Upon his death, king Louis IV d’Outremer having assumed the regency of the duchy, the abbey had to face the hostility of royal deputies. It is probably during this period that four texts were written with the purpose of supporting the interests of Jumièges: the Life of saint Aycadre, the Life of saint Hugh, a Life of William Longsword (now lost) and the famous Lament for the death of the late duke. In the present state of knowledge, these four literary works could be the earliest written records in Normandy after 911

    Groupes ecclésiaux de Normandie (IVe-XIe siècle)

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    Une nouvelle source pour l’histoire du monastère de la Croix-Saint-Ouen à la fin du IXe siècle

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    Dans la lettre qu’il adresse entre 885 et 890 à Lambert, évêque du Mans, Gautier, évêque d’Orléans, demande à son correspondant de réserver le meilleur accueil à un groupe de moines qui fuient les Normands et s’apprêtent à quitter Orléans pour rejoindre le comté de Bayeux. Le premier éditeur de ce texte, Bernhard Bischoff, pensait pouvoir identifier ces moines à ceux de Saint-Ouen de Rouen, mais d’une nouvelle analyse, il ressort qu’il s’agit plus probablement de religieux de la Croix-Saint-Ouen, aujourd’hui La Croix-Saint-Leufroy (Eure). La lettre de Gautier permet ainsi d’en savoir un peu plus sur le sort de cette communauté entre 884, date de la confirmation des biens de sa mense conventuelle par le roi Carloman II, et 918, date de l’attribution par Charles le Simple des derniers restes de son patrimoine à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés.In a letter written between 885 and 890 by Gautier, bishop of Orléans, to Lambert, bishop of Le Mans, Gautier asks his correspondent to greet favourably a party of monks fleeing the Northmen and about to leave Orléans to go back to the earldom of Bayeux. Bernhard Bischoff, the first to publish the text, thought these monks could be identified with those of Saint-Ouen in Rouen, but they are most probably friars from Croix-Saint-Ouen, today’s La Croix-Saint-Leufroy in the Euredepartment. Gautier’s letter thus enables us to know a little more about that community between 884, when king Carloman II confirmed what accrued to it through the monastery custom, and 918, when Charles the Simple bestowed the last remnants of his patrimony on Saint-Germain-des-Prés abbey

    La dispersion des bibliothèques du diocèse de Rouen au temps des invasions normandes : autour d’un manuscrit carolingien anciennement conservé à la Sainte-Trinité de Fécamp

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    Propriété de l’abbaye de Fécamp jusqu’à la Révolution, le ms 524 de la bibliothèque de Rouen, écrit au IXe siècle, renferme diverses œuvres relatives à l’astronomie et au calcul du temps. L’analyse de la notice obituaire d’Hardinus au fol. 78 semble confirmer l‘hypothèse, déjà avancée par plusieurs auteurs, de sa réalisation par un moine de l’abbaye de Fontenelle/Saint-Wandrille. On ignore comment l’ouvrage est arrivé à Fécamp. Parmi les différentes filières possibles, on examine ici celle du monastère de Blangy-sur-Ternoise au diocèse de Thérouanne, un des refuges des moines de Fontenelle au temps des invasions normandes, devenu prieuré de Fécamp en 1032.A property of the abbey of Fécamp until the French Revolution, the ms 524 of the Rouen Library, written in the 9th century, contains different works dealing with astronomy and computation. The analysis of the obituary notice of Hardinus on fol. 78 seems to confirm the hypothesis, already put forward by some authors, of its being writen by a monk of the abbey of Fontenelle/Saint-Wandrille. It is not known how the manuscript came to Fécamp. Among the different possible channels, this paper considers that of the Blangy-sur-Ternoise monastery in the diocese of Thérouanne, one the refuges of the Fontenelle monks during Norman raids, which became the priory of Fécamp in 1032

    Francs et Normands avant 911 : les dessous d'une réécriture

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    International audienceFrancs et normands avant 911 : les dessous d'une réécriture L'identification des sources historiques de Dudon de Saint-Quentin, notamment de celles qu'il a pu utiliser pour son récit des années décisives qui s'écoulèrent entre l'arrivée de Rollon en Neustrie et le traité de Saint-Clair-sur-Epte, constitue un des enjeux majeurs de l'historiographie normande. En dépit des recherches approfondies menées par les historiens depuis le XIX e siècle, la nature de ces sources reste cependant une énigme. Au dire de l'auteur, son ouvrage a été écrit sous la dictée de Raoul d'Ivry, ce qui vaut à ce demi-frère du duc Richard I er un hommage particulier en tant que relator hujus operis 1. Comme Dudon remercie également l'un des fils de Richard, Robert, archevêque de Rouen, on en a déduit qu'une grande partie de ses informations repose sur des traditions orales, recueillies auprès de membres de la famille princière 2. Les immenses lacunes du livre IV, annoncé comme une grande biographie de Richard I er , mais où, en définitive, l'auteur passe pratiquement sous silence les trois principales décennies du gouvernement de ce duc (965-995), ne vont guère dans le sens d'une telle interprétation. Pour les sources écrites, que Pierre Bouet suppose très diverses 3 , la seule indication que Dudon laisse échapper se trouve dans un passage relatif aux événements du règne de Robert (922-923), événements sur lesquels il ne juge pas utile de s'attarder, car, précise-t-il, « on peut lire ailleurs » toutes les informations souhaitables
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