8 research outputs found
Françoise Morvan, ed., Les Contes de Luzel. Légendes chrétiennes de la Basse-Bretagne
Cet ouvrage est le quinziĂšme volume de lâĂ©dition des Ćuvres de François-Marie Luzel (1821-1895) qui, commencĂ©e en 1994, devrait en comprendre vingt-cinq. Il rassemble soixante-treize piĂšces de littĂ©rature orale, collectĂ©es de 1847 Ă 1873, rĂ©parties selon les sept entrĂ©es proposĂ©es par le folkloriste, et qui recoupent assez largement la classification suivie par Marie-Louise TenĂšze dans le quatriĂšme tome du catalogue du Conte populaire français consacrĂ© aux contes religieux. Parmi ces entrĂ©es,..
Les couturiĂšres de la nuit
« Moi, je voulais ĂȘtre brodeuse pas mĂ©dium. »G. Manganelli, A et B. La salle est claire, avec au sol ses carreaux de lino blanc, et aux murs, sa tapisserie brillante rose clair ; elle donne sur la rue par la grande fenĂȘtre contre laquelle s'appuie la table ovale recouverte d'un molleton et d'un drap blanc. A droite, Ă portĂ©e de main, le tĂ©lĂ©phone. De l'autre cĂŽtĂ©, une jolie porte-fenĂȘtre arrondie, aux carreaux dĂ©polis : c'est le passage dans la salle de sĂ©jour, avec, tout au fond, un air de v..
Le baiser dâoubli
Un jeune homme est devenu la possession du diable, soit parce que son pĂšre en a dĂ©cidĂ© ainsi, soit parce quâil a perdu sa vie au jeu. Il rachĂšte sa libertĂ© contre trois journĂ©es de travail particuliĂšrement difficiles et qui sont autant dâĂ©preuves. Il les rĂ©ussit grĂące Ă lâaide de la fille cadette du diable. DĂšs lors, le hĂ©ros est libre et il a acquis une qualification qui lui permet dâaccĂ©der au mariage. Le couple existe manifestement, mais pour un bref instant, aux yeux du diable et de sa fa..
RĂȘver
Chaque culture a sa façon d'interprĂ©ter les songes, dont la thĂ©orie freudienne, centrĂ©e sur l'individu, ne suffit pas Ă rendre compte. Six anthropologues montrent ici le puissant rĂŽle de rĂ©gulateur social de la pratique, trĂšs rĂ©pandue, de l'interprĂ©tation collective des rĂȘves, en Asie (Mongolie, Chine) comme en Europe (France, Italie, GrĂšce)
Le Temps de la mĂ©moire : le flux, la rupture, lâempreinte
LâexpĂ©rience essentielle du rapport au Temps est un champ particuliĂšrement riche sur le plan imaginaire et symbolique. Comment cerner ce rapport au temps ? Comment mettre en mot les bribes, les sĂ©diments, les quĂȘtes de la mĂ©moire ? Les contributions rassemblĂ©es dans ce volume, sâattachant Ă la longue durĂ©e, de lâantiquitĂ© Ă lâĂ©poque contemporaine, tĂ©moignent dâune heureuse confluence des interrogations : la mĂ©moire veut capturer le flux du temps rĂ©volu, elle affronte les ruptures du fil temporel, elle occulte ou rĂ©vĂšle le traumatisme, elle dĂ©chiffre lâempreinte, le vestige dont il importe de retrouve jâorigine et le sens. Dans cette entreprise complexe, lâĂ©quivoque sâassocie Ă lâoubli, la voix doit assurer une transmission incertaine ; lâhistoire et la fiction veulent, chacune Ă sa maniĂšre, faire surgir lâarchitecture du temps passĂ©, recomposer les lieux et les moments. Le discours de mĂ©moire est une texture dont lâĂ©criture littĂ©raire, tout particuliĂšrement, suggĂšre les dĂ©chirements. La mĂ©moire serait-elle un « sixiĂšme sens Ă elle seule » (J.Y. TadiĂ©) ? La diversitĂ© des contributions dans ce volume est fondĂ©e sur la pluridisciplinaritĂ© des approches et des interprĂ©tations. La symbolique individuelle ou collective, les tĂ©moignages communautaires ou personnels, les croyances enracinĂ©es dans les patrimoines proposent leurs Ă©nigmes, secrets et rĂ©vĂ©lations, qui concernent aussi bien lâanthropologue que le psychanalyste, les historiens et les spĂ©cialistes de la littĂ©rature et de lâart. Le Moi, gardien inquiet de sa propre-mĂ©moire, rejoint alors, en une communautĂ© riche de sens, les passeurs de mĂ©moire qui usent de leur voix singuliĂšre pour tisser le rapport au temps collectif. La traque du temps passĂ©, lâinquiĂ©tude de la quĂȘte, lâincertitude du devenir au miroir de la mĂ©moire, contribuent Ă la constitution des identitĂ©s, dans nos sociĂ©tĂ©s comme dans les autres cultures
Classement des masses dâeau du littoral Manche-Atlantique sur la base de lâindicateur DCE «Angiospermes» (2012-2016)
Certaines masses dâeau sâavĂ©rant parfois dĂ©classĂ©es par cet Ă©lĂ©ment de qualitĂ©, le groupe de travail DCE « Eaux Littorales » a sollicitĂ© de la part des scientifiques une rĂ©flexion sur les raisons de ce mauvais classement et les Ă©ventuelles actions de restauration ou d'amĂ©lioration de connaissances relatives aux herbiers de ces zones. Lâobjectif de cette expertise, soutenue par lâAgence Française pour la BiodiversitĂ©, et rĂ©alisĂ©e en collaboration avec les acteurs concernĂ©s par lâindicateur « angiospermes » sur les façades Manche-Atlantique, est dâidentifier les pressions potentiellement responsables de cette situation (Tableau 1) en prenant Ă©galement en compte lâeffet des diffĂ©rentes mĂ©triques de lâindicateur sur les rĂ©sultats obtenus