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    Valeur sémantique du verbe dans les collocations verbales spécialisées

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    Valeur sémantique du verbe dans les collocations verbales spécialisées — Le présent article se propose de spécifier la valeur sémantique du verbe qui fait partie des collocations verbales spécialisées (CVS) et de caractériser, de ce fait, la nature même de cette collocation afin d'en faciliter l'identification lors de la collecte des données et, par la suite, la consignation dans un répertoire. Pour ce faire, nous établissons d'abord la place qu'occupe la collocation ou syntagme semi-figé parmi les combinaisons lexicales; puis, nous précisons la nature de la collocation, tant en langue générale qu'en langue de spécialité, en faisant ressortir la diversité de ses acceptions et de ses appellations; et, enfin, nous décrivons les caractéristiques propres et communes des trois types de verbe qui entrent dans la composition des CVS : le verbe à valeur métaphorique, le verbe à sens plein et le verbe à sens vide. Le statut du verbe, ainsi établi, permet de déterminer la composition des collocations verbales, en particulier en français commercial.The Semantic Value of the Verb in Specialized Verbal Collocations — This paper intends to specify the semantic value attached to the verb within specialized verbal collocations (SVC), and, by the same way, to characterize this type of collocation in order to facilitate its identification when collecting data, and its encoding in dictionaries. First, we will assign the place the collocation (or semi-fixed wordgroup) occupies within different sets of words; second, we will establish the nature of the collocation associated with general language as well as with specialized language, emphasizing on the diversity of its meanings and terms; third, we will describe the proper and common features of the three types of verbs used in the structure of the SVC : the figurative verb, the verb with a full meaning and the verb with an empty meaning. The status of the verb being defined will determine the composition of the verbal collocation, especially in commercial French

    Typologie des noms communs de personne et féminisation linguistique

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    Pour l’Académie française, le genre masculin, non-marqué, représenterait à lui seul les deux genres, alors que la marque du féminin serait privative et entraînerait une limitation dont le masculin est exempt, instituant chez les êtres animés une ségrégation. Par conséquent, pour assurer l’égalité, l’Académie recommande que les termes de métier non-consacrés par l’usage soient au masculin. Or, une telle position ne respecte pas les structures linguistiques du français parce que les dénominations professionnelles non seulement sont soumises, structuralement, aux variations morphologiques du genre, mais font partie de classes sémantiques déterminées qui exigent une telle variation et sont assujetties à certaines règles syntaxiques propres. La démonstration en sera faite à l’intérieur d’une étude qui englobe tous les noms communs de personne, offrant ainsi un tableau complet de la représentation humaine.According to the French Academy, the masculine gender, as the unmarked gender, can represent both genders, while the mark of the feminine would be privative and would bring about a limitation from which the masculine is free, thus creating segregation among animate beings. Consequently, in order to provide equality between women and men, the Academy recommends the masculine form for professional designations, except for the feminine forms already accepted. We believe that such a position fails to respect the structures of French because professional designations are submitted to the morphological variation of gender, belong to a specific semantic class, and obey syntactical rules proper to that class. This will be demonstrated in a study including all common nouns designating human beings as well, thus offering a full portrait of human representation

    De la féminisation des titres à la rédaction épicène : regards croisés sur la parité linguistique

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    Dans cet article, Hélène Dumais, linguiste et spécialiste de la rédaction non sexiste, a regroupé les propos de huit spécialistes de la langue concernant la parité linguistique en français. Ces expertes ont répondu à un questionnaire en vue de faire le point sur le sujet : situation actuelle dans leur pays, avancées ou stagnation, initiation des jeunes générations et avenir en la matière sont autant d’aspects abordés. Il en ressort que la féminisation des titres progresse lentement mais sûrement (elle est même acquise dans certains cas), alors que la question des textes, où l’on tient à manifester la présence des femmes, suscite des réactions diverses. Selon les témoignages recueillis, sensibilisation, éducation et volonté politique sont les avenues à privilégier pour assurer la pérennité dans le domaine.In this article, Hélène Dumais, a linguist and non-sexist writing specialist, has compiled the thoughts of eight language specialists on linguistic equality in the French language. By means of a questionnaire, they were asked to voice their opinion on the current situation in their country, if it is progressing or stagnating, what initiatives the rising generations have taken and the future of linguistic equality, among other issues. It seems that the feminization of titles is progressing slowly, but surely (with some titles already established) while making the female presence known in texts is receiving mixed reactions. According to the experts, awareness-raising, education and political will are the keys to attaining linguistic equality

    Comment formuler une définition terminologique

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    Cet article précise la "vraie" nature d'une définition terminologique. Dans un premier temps, on montre que les ouvrages de référence sur la langue ne peuvent être classifies par le type de définition qu'ils utilisent ni du point de vue de la composition, ni de celui de la structure mais bien du point de vue de sa finalité. On étudie ensuite la nature spécifique de la définition terminologique en tant que structure relationnelle des concepts; puis on présente une façon de formuler ce type de définition à l'aide d'éléments d'inclusion et de distinction pour ensuite définir le degré d'exhaustivité qu'elle doit posséder pour pouvoir faire comprendre un concept donné en plus de permettre l'utilisation de ce concept dans un but spécifique. Enfin, on décrit le thésaurus terminologique comme le produit de référence sur la langue le plus approprié pour l'indexation des termes en terminologie et en documentation. Les exemples sont tirés de documents professionnels,This paper specifies the "true" nature of a terminological definition. First, it shows that language reference works cannot be identified by the definition they are using considered from the point of view of its composition, nor from the point of view of its structure, but from the point of view of its finality. Then, it presents the specific nature of the terminological definition as the extension of the relational structure of concepts; it shows how to formulate this type of definition by the mean of inclusion and distinctive features; and defines the degree of exhaustivity it should possess in order to be able to establish the comprehension of a concept as well as to use this concept for a specific purpose. It finally describes the terminological thesaurus as the most appropriate language reference work to index terms for terminology as well as documentation purposes. Examples used are taken from the field of professional documents

    Vers un produit unifié en terminologie et en documentation : le thésaurus terminologique

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    Les terminologies et les thésaurus documentaires présentent suffisamment d'affinités au plan de leur contenu et de leur structure pour qu'on puisse envisager la création d'un seul répertoire unifié. Un tel produit pourrait prendre la forme d'un thésaurus terminologique qui servirait tant à l'indexation et au repérage des documents qu'à la consultation des données terminologiques et dont la confection s'effectuerait à partir des méthodes utilisées en terminologie et en documentation. Pour ce faire, les descripteurs des thésaurus devront acquérir la spécificité du terme et s'accompagner d'une définition tandis que les terminologies devront adopter la structure des thésaurus : système de relations et plan de classement. En s'appuyant sur ces principes, on présente un modèle de thésaurus terminologique appliqué aux documents professionnels.D'entrée de jeu, Sparck Jones et Kay (1973: 1) affirment, dans l'introduction à leur étude sur les rapports entre la linguistique et les sciences de l'information, que ces deux disciplines ont suffisamment d'affinités pour faire bon ménage ("are bedfellows"). La linguistique, en effet, a pour objet de décrire les langues naturelles qui ont pour fonction, entre autres, de transmettre de l'information, alors que les sciences de l'information ont pour objet de repérer de l'information traduite dans des documents écrits en langue naturelle. Tout en reconnaissant l'existence de recoupements entre les deux disciplines, ces auteurs s'étonnent, néanmoins, de leur manque d'interpénétration et s'interrogent sur les causes d'un tel fait et sur les mesures à prendre pour y remédier. Les recoupements sont si évidents, selon eux, qu'ils se demandent, même, si les sciences de l'information ne devraient pas constituer une sous-discipline de la linguistique ou la linguistique faire partie des sciences de l'information. Mais tel n'est pas leur but de répondre à cette question. Ils cherchent plutôt à savoir ce que ces deux disciplines peuvent s'apporter mutuellement et quel degré d'interpénétration elles ont atteint ou peuvent atteindre.S'est-on, par ailleurs, posé les mêmes questions au sujet de la terminologie et de la documentation ? Depuis une quinzaine d'années, un certain rapprochement s'est amorcé entre terminologues et spécialistes en information documentaire. Dans les publications canadiennes des années 70 (articles de revues et actes de colloque), on s'est surtout arrêté sur la façon dont la fonction recherche de la documentation pouvait optimiser le rendement des activités terminologiques et traductionnelles de plus en plus intenses et complexes1, mais on a démontré peu d'intérêt pour la documentation dans sa fonction analyse. On croit même, dans certains milieux, que la terminologie et la documentation constituent "deux univers séparés dont les concepts de base sont bien distincts, la documentation s'occupant de classes et la terminologie de notions à structurer et à dénommer"2. Quelques auteurs se sont attardés, cependant, sur un aspect de la fonction analyse de la documentation, soit la classification, et ont préconisé le répertoire de type thésaurus comme système de classement des données terminologiques à l'intérieur d'une banque de données3.C'est donc vers l'Europe surtout et les États-Unis qu'il faut se tourner pour trouver des écrits dans lesquels on compare les démarches utilisées en terminologie et en documentation pour produire les répertoires terminologiques, d'une part, et les répertoires documentaires que sont les thésaurus, d'autre part, pour en conclure qu'elles possèdent suffisamment d'affinités pour tendre progressivement vers un produit unifié4.Un tel produit unifié pourrait prendre la forme d'un thésaurus terminologique qui servirait tant à l'indexation et au repérage des documents qu'à la consultation de données terminologiques et dont la confection s'effectuerait à partir des méthodes utilisées en terminologie et en documentation.C'est ce à quoi vise cette communication : 1) justifier la création d'un tel répertoire en comparant les produits fabriqués traditionnellement, l'un par les terminologues (les terminologies) et l'autre par les documentalistes (les thésaurus), du point de vue de leur finalité, de leur contenu, de leur structure pour en faire ressortir les lacunes et les insuffisances; 2) décrire son fonctionnement à partir d'un modèle appliqué aux documents professionnels

    Conception et réalisation d'un nouveau répertoire terminologique et documentaire unifié : le terminaire ou thésaurus TERMDOC des documents professionnels de correspondance

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    Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.La présente thèse pose les principes et élabore les méthodes d'un nouveau type de répertoire à vocabulaire contrôlé , le terminaire, sorte de thésaurus unifié à finalité terminologique et documentaire , puis les applique aux documents professionnels de correspondance. Aussi, ce répertoire se veut-il être une solution au dédoublement des répertoires terminologiques et documentaires de nature conceptuelle, portant sur un même domaine du savoir, et un instrument de normalisation des termes du domaine de la rédaction professionnelle et de l'appellation du domaine lui-même. Il se veut, aussi, un outil convivial qui s'adresse à divers spécialistes oeuvrant dans ce domaine: documentalistes engagés dans des activités d'analyse et de recherche documentaires; langagiers et langagières engagés dans des activités de rédaction, de traduction et de terminologie; personnel enseignant engagé dans des activités de formation; analystes engagés dans des activités de gestion des documents. La première partie établit, d'abord, le bien-fondé d'un répertoire unifié en comparant le contenu, la structure et la finalité des terminologies et des thésaurus. Il en résulte que ces deux répertoires sont réconciliables dans la mesure où le descripteur des thésaurus acquiert la spécificité du terme et s'accompagne d'une définition, les terminologies adoptent la structure des thésaurus, soit système de relations et plan de classement et les méthodes de cueillette et de traitement des données utilisées, étant similaires, s'ajustent à la finalité des deux répertoires. Par conséquent, la création d'un terminaire unifié qui réponde, à la fois, à des besoins terminologiques et documentaires est possible en adoptant la macrostructure du thésaurus (liste systématique, liste alphabétique, index) et la microstructure des banques de données terminologiques , donc en alliant les définitions des terminologies aux classes et aux relations des thésaurus. Cette partie démontre, ensuite, la nécessité d'avoir un domaine bien délimité et bien dénommé en soulignant les problèmes terminologiques de dénomination ainsi que les problèmes documentaires d'indexation et de repérage qu'il soulève. Il en résulte que l'appellation appropriée pour désigner le domaine d'étude qui nous occupe est celui de «rédaction professionnelle», type de rédaction spécialisée faisant appel à diverses techniques pour produire des documents professionnels en usage dans les milieux de travail et s'appuyant sur des principes généraux de communication. La seconde partie vise à décrire les composantes du terminaire et les méthodes d'élaboration et de présentation sur lesquelles il s'appuie. Adoptant une démarche dite «informatologique» (qui combine les procédés utilisés en information et en terminologie), le terminaire se compose: (1) d'une liste systématique hiérarchisée qui établit la structure relationnelle des termes sous forme de plan de classement au moyen des procédés d'inventaire, de regroupement et de hiérarchisation des thèmes et des termes, annonçant ainsi le contenu du terminaire ; (2) d'une liste alphabétique structurée qui précise le sens des termes descripteurs au moyen de leur définition et de leurs relations logico-sémantiques, qui renvoie les termes non-descripteurs, intra- et interlinguistiques, à leur terme descripteur correspondant, décrivant ainsi le contenu du terminaire ; (3) d'un index général qui regroupe les renvois matériels: termes permutés à termes directs, éléments du répertoire (thèmes, termes descripteurs et non-descripteurs) à la place qu'ils occupent dans leur liste respective, résumant ainsi le contenu du terminaire . La partie «réalisation», en annexe, consiste à appliquer les méthodes, mises en oeuvre dans la seconde partie, aux documents professionnels de correspondance qui sont des écrits produits par des individus ou des institutions (administrations, entreprises commerciales ou industrielles, associations) à des fins de gestion courante, de recherche ou de développement
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