28 research outputs found

    Place du génotypage de l'IL28B dans la prise en charge des patients atteints d'hépatite C chronique au CHU de Poitiers

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    Introduction : L'arrivée sur le marché des inhibiteurs de protéase amodifié les modalités de prise en charge de l'infection chronique par le VHC,en améliorant l'efficacité thérapeutique aux dépends de la tolérance.Pour l'aider dans son choix thérapeutique, le clinicien dispose de facteurs identifiés comme prédictifs d'une bonne réponse, comme le polymorphisme rs12979860de l'IL28B. L'objectif principal de notre étude était de déterminer la place de ce génotypage dans la prise en charge des patients. Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective observationnelle ayant inclus les patients suivis au CHU et ayant fait l'objet d'une demande de génotypage entre décembre 2010 et décembre 2011. La recherche de ce polymorphisme s'est faite par séquençage. Résultats : Parmi les 105 patients inclus, 41 ont bénéficié d'une instauration de traitement à la suite du génotypage.Les patients orientés vers une bithérapie étaient principalement de génotype C/C pour l'IL28B (83.3%) et ceux orientés vers une trithérapie principalement de génotypeC/T ou T/T (89.7%).Les indications et posologies étaient conformes aux recommandations dans la majorité des cas. Les arrêts de traitement ont concerné 14 patients, dont 8 pour inefficacité et 3 pour effets indésirables. Discussion :Même si le génotypage de l'IL28B semble avoir une place importante dans la prise en charge des patients, le choix des molécules est d'abord conditionné par les antécédents thérapeutiques. Ainsi, les patients naïfs de traitement, présentant des facteurs initiaux de bonne réponse, notamment le génotype C/C, ont été orientés vers une bithérapie. En revanche, chez les patients en échec thérapeutique, l'impact de ces facteurs semble moindre. Conclusion :La Pharmacogénétique semble donc être un outil important dans la prise en charge thérapeutique actuelle des patients VHC. Cependant, son intérêt reste à confirmer avec l'arrivée des nouvelles thérapies.NANTES-BU Médecine pharmacie (441092101) / SudocSudocFranceF

    Exposure to sucrose during periods of withdrawal does not reduce cocaine-seeking behavior in rats

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    International audienceConcomitant access to drugs of abuse and alternative rewards such as sucrose has been shown to decrease addiction-related behaviors in animals. Here we investigated whether access to sucrose during abstinence in contexts that are temporally and physically distinct from drug-related contexts could reduce subsequent drug seeking. In addition, we investigated whether a history of cocaine self-administration would alter the rewarding effects of sucrose. Rats self-administered cocaine for ten sessions, while yoked-saline rats received only saline injections, and then we subjected them to a 30-day withdrawal period during which they had access to water and sucrose continuously or intermittently according to a schedule that induces binge-drinking behavior. At the end of the withdrawal period, rats were tested for cocaine seeking behavior during a single 6 h session. We found that exposure to cocaine increased sucrose consumption only when rats had intermittent access to sucrose, but exposure to sucrose did not alter drug seeking regardless of the schedule of access. These results suggest that exposure to cocaine cross-sensitizes to the rewarding effects of sucrose, but exposure to sucrose during abstinence, temporally and physically distinct from drug-related environments, does not to reduce drug seeking

    Etude du contrôle traductionnel dans des modèles de la maladie d'Alzheimer (recherche de cibles thérapeutiques)

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    POITIERS-BU MĂ©decine pharmacie (861942103) / SudocPARIS-BIUP (751062107) / SudocSudocFranceF

    Éclairages sociologiques sur les conditions d’arrêt et de maintien de la pratique tabagique des volontaires d’un essai clinique

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    International audienceEn 2017, 26,9 % des Français étaient des fumeurs réguliers ; parmi eux plus de la moitie déclaraient avoir envie d’arrêter (Pasquereau et al., 2018). Un échantillon de 37 volontaires d’un essai clinique visant a tester l’efficacité d’un médicament dans le sevrage tabagique vs placebo a ete sollicite pour des entretiens visant a contribuer a l’analyse des logiques sociales a l’œuvre dans la démarche de cessation de la pratique tabagique. Parmi celles-ci se degagent la confiance differenciee selon le genre dans l’efficacité même du traitement, l’importance donnée a la volonté, le tout renvoyant finalement aux dispositions sociales et aux rétributions objectives et symboliques escomptées ou obtenues dans le cadre de la cessation de la pratique. Ces résultats suggèrent un rôle central de ces rétributions qui, dans une perspective pratique d’accompagnement du sevrage, peuvent être prises avantageusement en compte

    Environmental enrichment-inspired pharmacological tools for the treatment of addiction

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    International audienceEnvironmental enrichment (EE) has been shown to produce powerful beneficial effects in animal models of addiction. In particular, the ability of EE to promote abstinence and prevent relapse may allow for the identification of brain mechanisms responsible for the recovery from addiction. Indeed, the effects of EE on specific brain mechanisms could be mimicked by old or new molecules, which may become novel medications, called enviromimetics. Here, we review the best known enviromimetics for the treatment of addiction and suggest that, whereas these compounds may be relatively ineffective by themselves, they may be useful complements for existing therapeutic approaches to manage addiction which includes behavioural, environmental and pharmacological interventions

    Drug-induced Depression: a Case/Non Case Study in the French Pharmacovigilance Database

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    Depression is a complex disorder with heterogeneous clinical anomalies whose neurobiological understanding still remains unclear. Medications have been implicated as potential causes of depression but for many of them, data are controversial. The present study aims to investigate association bet ween drugs and reports of depression. We used the case/non case method in the French pharmacovigilance database (FPVD) to identify drugs associated with depression. Cases were reports of depression in the FPVD between January 2007 and December 2011. Non cases were all other reports during the same period. Data were expressed as reporting odds ratio (ROR) with their 95% confidence interval. Of the 114 692 reports recorded in the FPVD during the studied period, we identified 474 cases of depression. For the majority of the patients, they were considered as “non serious” (56%) and evolution was favorable (64%). Significant RORs were found for antiepileptics (topiramate, levetiracetam), anti-infective and especially anti-retroviral drugs (efavirenz, emtricitabine, tenofovir, etravirine, raltegravir), interferons and other agents including isotretinoin, methylphenidate, sodium oxybate, varenicline, montelukast, flunarizine, adalimumab, anastrozole. Taking into account the limits of the methodology, the present study described associations with mainly expected drugs belonging to various therapeutic classes but it also found a signal with some anti-retrovirals. On the contrary, we did not find some assumed associations like cardiovascular medications, antimalarial. For most of the drugs, one or more mechanisms were found to explain these depressogenic effects on the basis of animal and human literature. Even if such associations need to be confirmed by further prospective studies, cautions are necessary for many drugs to early detect depressive symptoms

    Démences médicamenteuses : étude cas/non-cas dans la Banque Nationale de Pharmacovigilance

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    L'incidence croissante des démences avec le vieillissement des populations en fait un enjeu majeur de santé publique. Parmi les causes envisagées, l'étiologie médicamenteuse n'est pas considérée. Nous avons estimé le risque de démence associé à la prise médicamenteuse par une étude cas/non-cas en utilisant les cas notifiés de la Banque française de Pharmacovigilance. Parmi 263 962 observations saisies entre 1985 et 2005, 79 (0,03 %) sont des démences. L'âge médian est de 66 ans avec 41 femmes et 37 hommes. Les classes pharmacologiques impliquées sont majoritairement des médicaments neurotropes comme les anticonvulsivants, les médicaments antiparkinsoniens, antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques, antipsychotiques et morphiniques mais également non neurotropes comme l'interféron alfa-2B, l'allopurinol et la vancomycine. Au niveau des mentions légales, seul l'acide valproïque bénéficie d'une mention "syndrome démentiel" alors que d'autres médicaments peuvent également entraîner une démence. L'étiologie médicamenteuse des démences existe mais est sous-estimée en particulier dans la population âgée
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