7 research outputs found

    Immunoanalyse et toxicologie

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    Applications de l'électrophorèse capillaire en toxicologie clinique et médico-légale

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    Développée depuis une vingtaine d'années, l'électrophorèse capillaire (EC) est devenue une méthode de séparation efficace pour de nombreux xénobiotiques en toxicologie clinique et médico-légale. Dans cet article, les auteurs décrivent les principes fondamentaux de l'EC ainsi que les différents couplages et détecteurs spectrométriques utilisables. Les progrès récents sont détaillés et de nombreux exemples d'applications aux analyses de routine sont présentés. Les caractéristiques de cette méthode séparative (très faible volume de l'échantillon, opérations de préparations simplifiées, faible coût d'utilisation, consommation de peu de solvants polluants, robustesse de l'instrumentation) en font un puissant outil de travail en toxicologie clinique et médico-légale

    Suivi toxicocinétique de la clozapine : étude d'une tentative de suicide

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    Un homme de 29 ans fait une tentative de suicide par ingestion supposée de 3 g de clozapine, de zopiclone, d'alprazolam et d'alcool. Il est admis à l'hôpital dans un coma profond hypotonique, en état de dépression respiratoire et de collapsus respiratoire et vasculaire. Après un traitement symptomatique, le patient quitte le service de réanimation 72 h après l'ingestion des médicaments, sans séquelles. Des dosages de la clozapine plasmatique par chromatographie liquide haute performance (CLHP/UV) ont été réalisés sur 16 prélèvements successifs pendant 120 heures. Les résultats toxicocinétiques montrent une phase d'absorption de 4 h avec une concentration plasmatique maximum de 5200 ng/ml. Nous avons mis en évidence trois demi-vies d'élimination successives de la clozapine, estimées à 38, 24 et 13 h

    Étude du comportement analytique de la mirtazapine en chromatographie liquide haute performance et électrophorèse capillaire de zone

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    La mirtazapine est un antidépresseur de nouvelle génération, antagoniste des récepteurs α2 présynaptiques d'action centrale, permettant l'augmentation de la neurotransmission noradrénergique et sérotoninergique. L'identification et le dosage dans les milieux biologiques de cette molécule et de son metabolite actif, la déméthylmirtazapine, peuvent être réalisés par chromatographie liquide haute performance (CLHP) et par électrophorèse capillaire de zone (ECZ). La mirtazapine possède deux fonctions amine de propriétés acido-basiques très différentes. Le pKa du groupement amino-2-pyridine est de 3,60 ± 0,05, et celui de la fonction amine tertiaire, de 7,50 ± 0,05. Nous avons étudié l'incidence de ces constantes d'ionisation sur le comportement analytique de la mirtazapine parmi les antidépresseurs de nouvelle génération, dans le cadre du développement de méthodes de séparation en CLHP et en ECZ. Nous présentons la séparation d'un mélange de 12 antidépresseurs, dont la mirtazapine et la déméthylmirtazapine, en CLHP sur une colonne Satisfaction® RP 18 AB maintenue à 45° C avec une phase mobile acétonitrile/tampon pH 4,8 (35 : 65, v/v). En ECZ, la séparation a été optimisée à 15° C sur un capillaire en silice fondue conditionné par un tampon borate 42 mM (pH 9,5) et méthanol (80 : 20, v/v) et une tension appliquée de 15 kV. En CLHP, nous avons mis en évidence l'influence particulièrement importante du pH de la phase mobile (pH 3 à pH 4,95) et de la température (25° C à 50° C) sur les temps de rétention de la mirtazapine et de son metabolite. En ECZ, le pH du tampon de migration (entre pH 9,2 et pH 9,9) a une influence homogène sur la migration de l'ensemble des antidépresseurs, tous faiblement ionisés dans ces conditions. Les comportements analytiques de la mirtazapine et de la déméthylmirtazapine sont donc très dépendants des variations de pH dans des zones proches des deux pKa

    Recommandations de bonne pratique pour la surveillance biologique de l’exposition professionnelle aux agents chimiques (SBEP)

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    International audienceObjectifLa biométrologie est un outil indispensable à l’évaluation et à la traçabilité individuelle et collective des expositions à des agents chimiques, mais reste sous-utilisée en France. Ces recommandations visent à rappeler le rôle de chacun des acteurs impliqués et à guider le médecin du travail dans sa décision de mettre en place une SBEP, dans la stratégie d’exécution ainsi que dans l’interprétation et la restitution des résultats

    Trends in Fatal Poisoning Among Drug Users in France From 2011 to 2021

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    Importance The DRAMES (Décès en Relation avec l’Abus de Médicaments Et de Substances) register is a database of drug-related deaths with the aim of identifying the psychoactive substances associated with and estimating the trends in these deaths. Our novel approach is based on the collection of data on all deaths for which toxicology experts have performed analyses. Objective To describe drug-related deaths in France and report trends over an 11-year period. Design, Setting, and Participants This case series used a national register to assess 4460 drug-related deaths that occurred from 2011 to 2021 in France. Data analyses were performed from January 1, 2012, to December 31, 2022. Main Outcomes and Measures Demographic characteristics; medical and substance abuse history; forensic autopsy findings; and toxicology reports. Results Among the 4460 deceased individuals (mean [SD] age, 37.8 [10.5] years), the mortality rate was highest among men (sex ratio, 4.4:1). Of the deaths involving a single or predominant drug, the legal substitution product, methadone, was the leading cause of death during the entire study period, ahead of heroin—44.7% and 35.9% for methadone vs 15.8% and 21.8% for heroin in 2011 and 2021, respectively. Between 2011 and 2021, most of the drug-related deaths shifted from licit to illicit drugs, and statistically significant variations were found for buprenorphine, cocaine, heroin, methadone, and other licit opioids. Deaths related to polydrug use increased from 23.2% in 2011 to 30.6% in 2021. In this context, opioids remained associated with most deaths, with at least 1 opioid being involved in approximately 9 of 10 cases (85.9%) in 2021. However, the main trend was the dramatic increase in drug combinations with cocaine, from less than one-third of cases in 2011 (30.8%) to more than half in 2021 (57.8%). Conclusions and Relevance This case series assessment of 4460 drug-related deaths found that opioids used alone or in combination were the main contributor to drug-related deaths, despite having a lower prevalence than other drugs. This finding is similar to that of other countries; however, in France licit methadone was the leading cause of opioid-related deaths (ahead of heroin) during the study period. Deaths associated with use of cannabis, new psychoactive substances, and stimulants (including amphetamine-type stimulants and cocaine, especially in combination) have increased and should be closely monitored
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