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Encyclopedic Memory: Long-Term Memory Capacity for Knowledge Vocabulary in Middle School
This article is a synthesis of unpublished and published experiments showing that elementary memory scores (words and pictures immediate recall; delayed recall, recognition), which are very sensitive to aging and in pharmacological protocols, have little or no correlation with school achievement. The alternative assumption developed is that school achievement strongly depends on the long-term memory of scholastic knowledge (history, literature, sciences, maths, etc), called encyclopedic memory.A longitudinal study from the grade 6 to the grade 9 of a cohort of eight classes of a French college, was undertaken in order to observe the implication of the encyclopedic vocabulary (i.e. Julius Caesar, Manhattan, Shangaï, Uranus, vector) in school performance. An inventory in the school textbooks gives approximately 6000 encyclopedic words in grade 6, to 24000 in grade 9. The encyclopedic storage capacity was estimated at the end of each year by a multiple-choice questionnaire with random samples of words (800 items; 8 subject subjects). The results show an estimation of 2500 words acquired at the end of grade 6, to 17000 at the end of the grade 9. The correlations are from .61 to .72 between the score of encyclopedic memory and the average school grades
Huteau (Michel), Psychologie différentielle : cours et exercices, Paris, Dunod, 2 édition, 2002
Lieury Alain. Huteau (Michel), Psychologie différentielle : cours et exercices, Paris, Dunod, 2 édition, 2002. In: Bulletin de psychologie, tome 55 n°460, 2002. p. 429
Mémoire des images et double codage
Summary: Images memory and dual coding.
This article presents a synthesis of Paul Fraisse's contribution to dual coding theory. This theory explains the superiority of recall for pictures through an additional verbal coding. Although labeled by Alan Paivio, earlier work on dual coding was conducted by Ducharme and Fraisse (1965). This additional coding is suppressed by an acceleration oftime (Paivio and Csapo, 1969) because the reading time is faster than the denomination time, on which Fraisse conducted several studies. The article ends with an application of the dual-coding paradigm in pharmacological research and by research in the educational field. Several presentation modalities (reading, listening, television...) are compared and the results show that for new knowledge, the picture alone (television without sound) is inefficient, which shows the inefficiency of images without verbal coding.
Key words : imaged memory, dual coding, reading/television comparison.Résumé
L'article présente une synthèse de l'apport de Paul Fraisse dans l'élaboration de la théorie du double codage. Cette théorie permet d'expliquer la supériorité du rappel des dessins sur le rappel des mots par un codage verbal interne en supplément du codage imagé des dessins. Si l'expression revient à Allan Paivio, Fraisse et Ducharme avait antérieurement énoncé le principe d'une verbalisation implicite du dessin (1965). La démonstration du double codage par l'augmentation de la vitesse de présentation qui empêche le recodage verbal f Paivio et Csapo, 1969) s'appuie sur la rapidité du temps de lecture par rapport au temps de dénomination, phénomène sur lequel Fraisse a beaucoup travaillé. L'article se termine par une application du paradigme du double codage en pharmacologie ainsi qu'une extension écologique sur la comparaison de plusieurs modes de présentation de connaissances, verbal (lecture ou cours oral), verbal-imagé (manuel, télévision) ou imagé seul (télévision sans son). Le double codage n'apparaît plus possible pour l'image seule, montrant ainsi l'inefficacité de l'image sans codage verbal.
Mots-clés : mémoire imagée, double codage, comparaison lecture/télévision.Lieury Alain. Mémoire des images et double codage. In: L'année psychologique. 1995 vol. 95, n°4. pp. 661-673
Réactivation de schèmes phonétiques et sémantiques dans la mémorisation
In an STM task, recall of various sets of four words was tested by giving cues. The cue was either a word 1) Belonging to the same semantic category than one of the four words ; or 2) Belonging to the same phonetic category ; 3) Belonging to both semantic and phonetic categories (that is, at the intersection of both classes). Compared to a control condition in which recall was not cued, each type of cue word elicited the word of the same category. « Intersecting » words elicited words of the original four-words set with belonged to both classes.
These results were interpreted within the framework of a model of schema activation which implies the interdependance of mnemonic traces.Dans une situation de mémorisation à court terme, on présente aux sujets un mot au moment du rappel pour « réactiver » un des quatre mots mémorisés auparavant. Selon les conditions le mot réactivateur appartient à la même classe sémantique qu'un mot de la liste (condition sémantique), à la même classe phonétique (condition phonétique), ou à l'intersection des deux classes précédentes (condition intersection). Par comparaison à une condition contrôle où aucun mot n'est donné au rappel, le mot réactivateur a pour effet de sélectionner le mot qui appartient à la même classe tandis qu'il inhibe les autres mots. Dans la condition « Intersection » le mot réactivateur a pour effet de sélectionner à la fois le mot de la classe sémantique et celui de la classe phonétique. Ces résultats sont interprétés dans le cadre d'un modèle d'activation des schèmes qui implique l'interdépendance des traces mnémoniques.Lieury Alain. Réactivation de schèmes phonétiques et sémantiques dans la mémorisation. In: L'année psychologique. 1971 vol. 71, n°1. pp. 99-108
Mémoire et réussite scolaire /
Nouv. éd. rev. et corr.Glossaire: p. 121-125Bibliogr.: p. 127-130Notes (part. bibliogr.) au bas des p
Les procédés mnémotechniques sont-ils efficaces ?
Lieury Alain. Les procédés mnémotechniques sont-ils efficaces ?. In: Bulletin de psychologie, tome 34 n°348, 1980. pp. 153-165
La mémoire épisodique est-elle emboîtée dans la mémoire sémantique?
Utilizing the general framework of a theory of episodic memory in which the word to-be-remembered is stored together with the information of the encoding context, two experiments were constructed concerning the distinction between a strong version of the theory (e.g. that episodic memory functions independently of semantic memory) and a weak version of the theory (e.g., that episodic memory is embedded within semantic memory). In Experiment I, as in the experiment of Tulving and Thomson (1973), a list pairing a cue-word and a target-word (soap-APPLE) was presented. An association-recognition phase followed, in which strongly associated stimulus of the targets (e.g., fruit) were presented. The subject made a series of associations to the words and then tried to recognize the targets. Finally, there was a classical retrieval phase where the original cues (soap) were again presented. Each target could be : 1) recognized and recalled (with the cue) ; 2) non-recognized and recalled; 3) recognized and non-recalled ; and 4) non-recognized and non-recalled. It appeared that the proportion of words recognized and recalled was a function of the semantic distance between the cue and the target. In Experiment II, the stimulus in the association-recognition phase was a word associated to the cue, and the proportion of non-recognized-recalled words was not statistically significant. The cases falling in the category of words recognized-recalled were interpreted as reflecting storage of the episode (containing the target) in the contexts of both the cue and the target within semantic memory. The cases of non-recognized-recalled would similarly reflect the situation in which the episode of the target was stored only in the context of the cue within semantic memory, etc. It was concluded that episodic memory should be considered embedded within semantic memory. of non-recognized-recalled would similarly reflect the situation in which the episode of the target was stored only in the context of the cue within semantic memory, etc. It was concluded that episodic memory should be considered embedded within semantic memory.Dans le cadre général d'une théorie de la mémoire épisodique où le mot à mémoriser est stocké avec son contexte d'encodage, les deux expériences présentées concernent la distinction entre une version forte de la théorie de la mémoire épisodique (indépendance de celle-ci par rapport à la mémoire sémantique) et une version faible (emboîtement de la mémoire épisodique dans la mémoire sémantique). Dans l'expérience I, comme dans Tulving et coll., une liste de couples, indice de récupération et mot cible (savon-POMME) est présentée. Puis il y a une phase d'association-reconnaissance où l'on donne un associant fort du mot cible (fruit) ; le sujet doit associer quelques mots et essayer de reconnaître le mot cible. Enfin il y a une phase classique de récupération où l'indice original (savon) est présenté. Le mot cible peut être : 1) reconnu et rappelé ; 2) non reconnu et rappelé ; 3) reconnu et non rappelé ; et 4) non reconnu et non rappelé. Il semble que la proportion des reconnus et rappelés dépend de la distance sémantique entre le mot cible et l'indice. Dans l'expérience II, le stimulus de la phase d'association-reconnaissance est un associant de l'indice et la proportion des mots non reconnus rappelés est statistiquement non significative (.03). Les cas de reconnus rappelés sont interprétés comme reflétant le stockage de l'épisode (contenant le mot cible) à la fois dans le contexte de l'indice et dans celui du mot cible en mémoire sémantique. Les cas de mots non reconnus rappelés correspondraient aux cas où l'épisode du mot cible n'est stocké que dans le contexte de l'indice en mémoire sémantique, etc. Ainsi, il semble que l'on peut considérer la mémoire épisodique comme emboîtée dans la mémoire sémantique. 3) reconnu et non rappelé ; et 4) non reconnu et non rappelé. Il semble que la proportion des reconnus et rappelés dépend de la distance sémantique entre le mot cible et l'indice. Dans l'expérience II, le stimulus de la phase d'association-reconnaissance est un associant de l'indice et la proportion des mots non reconnus rappelés est statistiquement non significative (.03). Les cas de reconnus rappelés sont interprétés comme reflétant le stockage de l'épisode (contenant le mot cible) à la fois dans le contexte de l'indice et dans celui du mot cible en mémoire sémantique. Les cas de mots non reconnus rappelés correspondraient aux cas où l'épisode du mot cible n'est stocké que dans le contexte de l'indice en mémoire sémantique, etc. Ainsi, il semble que l'on peut considérer la mémoire épisodique comme emboîtée dans la mémoire sémantique.Lieury Alain. La mémoire épisodique est-elle emboîtée dans la mémoire sémantique?. In: L'année psychologique. 1979 vol. 79, n°1. pp. 123-142
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