19 research outputs found

    La mesure de la santé dentaire (Des indicateurs cliniques aux indicateurs de perceptions)

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    La notion de santé est complexe et en évolution constante. Son approche est variable selon les multiples éléments qui composent une société. L amélioration du niveau de vie dans les sociétés industrielles occidentales a cours du XX siècle s est accompagnée d une transformation du concept de santé, tant des individus que des populations. Aujourd hui, on s accorde à considérer que la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d infirmité. Par voie de conséquence, la mesure de la santé ne doit donc plus être seulement négative (par la mesure de la mauvaise santé que reflètent la mortalité et la morbidité mais également positive.) L apparition des concepts de santé objective, de santé perceptuelle ou de qualité de vie liée à la santé illustre cette volonté d appropriation par la société et les individus qui la composent des problèmes de santé. Il semble que le mot qualité de vie ait fait son apparition dans le vocabulaire médical en 1966; et depuis on assiste à une extraordinaire multiplication des mesures et indicateurs de la qualité de vie. Les mesures de la qualité de vie sont multidimensionnelles et comportent au moins trois dimensions communes : physique, mentale et sociale. D autre part, une caractéristique originale des mesures de la qualité de vie, c est le recueil du jugement des patients eux mêmes. Le vécu de la maladie par le patient et la satisfaction que peut lui procurer le traitement est des notions qu on cherche à appréhender dans le cadre des mesures de la qualité de vie.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Suivi bucco-dentaire des personnes âgées (enquête dans les EHPAD parisiens)

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    Le vieillissement de la population est inéluctable, l espérance de vie augmente. Ce gain d années se fait en général en bonne santé, mais parfois le vieillissement s~accompagne d une perte d autonomie. C est cette dépendance des patients qui rend cette population dite à risque . L état de santé bucco-dentaire et l accès aux soins des personnes âgées dépendantes sont alarmants. Le chirurgien-dentiste va devoir s adapter à la prisc en charge spécifique de la personne âgée dans sa globalité, en faisant de son contexte médico-social une priorité. La CPAM de Paris intèrvient depuis 2002 dans les EHPAD parisiens afm de permettre un dépistage bucco-dentaire des résidents et une formation des soignants à l hygiène bucco dentaire. Son but est aussi de s assurer qu il existe un mode d accès aux soins dentaires pour les résidents. Nous avons présenté les résultats obtenus par la CPAM durant l année 2010-2011 et les avons comparés à ceux de nofre étude. Notre enquête s est portée sur cent résidents de trois EI-IPAD parisiens, afin d évaluer le suivi bucco-dentaire des résidents, leur prise en charge et les barrières d accès aux soins qui peut exister. Cela nous aura permis de proposer différents moyens d amélioration de l état actuel des choses, comme la création du métier d auxiliaire de santé dentaire ou la formation théorique et pratique à l odontologie gériatrique.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocSudocFranceF

    Qualité de vie orale chez les patients diabétiques (utilisation d'un outil d'évaluation)

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    Durant les dernières décennies, l'allongement de la durée de vie de bon nombre d'individus atteints de maladies chroniques ont conduit les chercheurs à s'intéresser à la qualité de cette "survie", on parle alors de qualité de vie liée à la santé. Concernant la santé buccodentaire, en 1997, Kressin et al définissent la qualité de vie orale ou qualité de vie liée à la santé orale) comme "l'impact de la condition orale sur les fonctions quotidiennes". Plusieurs questionnaires ont été créés afin d'évaluer cette qualité de vie. Parmi eux se trouve le GOHAI. Le diabète représente l'affection endocrinienne la plus fréquente. Alors que de nombreuses études ont été menées sur la qualité de vie liée à la santé générale chez les patients diabétiques, il en existe très peu concernant leur qualité de vie orale. C'est pourquoi nous avons réalisé une étude afin d'évaluer la qualité de vie orale d'un groupe de patients diabétiques suivi dans le service de diabétologie du groupe hospitalier de la Pitié Salpêtrière. L'étude s'est déroulée de mars à septembre 2011 où 281 sujets ont été recrutés pour répondre à un questionnaire anonymisé détaillé concernant l'histoire de leur diabète, leurs caractéristiques économiques, démographiques, socailes, la perception de leur état de santé générale et dentaire, leur comportement de santé, ainsi que leur état dentaire déclaré. Les participants ont également répondu au questionnaire GOHAI. Les plaintes principales concernaient l'insatisfaction avec l'apparence, les inquiétudes et préoccupations vis-à-vis de la santé dentaire et également les impacts dus à la douleur et l'inconfort. Très peu d'impacts fonctionnels ont été révélés. Nous avons trouvé une associatio entre le score GOAI et la perception de la santé générale qui montre une fois de plus que la santé orale ne devrait pas être dissociée de la santé générale.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocSudocFranceF

    Le dossier dentaire informatisé et l'informatique intégrée dans le cabinet dentaire

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    PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Carie dentaire, un enjeu de santé publique

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    Résumé : En 2020, le rapport de l’Organisation mondiale de la santé sur la santé dentaire dans le monde affirme que la carie dentaire reste un problème de santé orale majeur et que les inégalités entre les pays en matière de programme de prévention sont considérables. La carie est une maladie infectieuse et chronique impliquant l’interaction de plusieurs facteurs de risque biologiques, individuels et sociaux. Toute stratégie de lutte contre la carie doit tenir compte du contexte social et médical et reposer sur l’élimination des facteurs de risque. L’évaluation du risque carieux d’un patient repose sur l’identification des facteurs de risque, mais également des facteurs protecteurs. Elle permet ainsi d’adapter les stratégies préventives et thérapeutiques au niveau individuel. En parallèle, des stratégies préventives peuvent être développées au niveau populationnel. Les programmes collectifs s’adressent soit à l’ensemble de la population, soit à des populations cibles. Une approche écologique semble la plus appropriée, prenant en compte le système dans son ensemble, les facteurs individuels et sociaux, et d’intégrer une approche commune des risques avec d’autres pathologies chroniques. Ainsi, les modèles d’intervention pourraient reposer sur un socle de base, à vocation universelle et inclurait une approche « médicalisée » pour les populations les plus exposées à la maladie, à envisager dans le cadre de programmes d’éducation thérapeutique du patient

    La peur du dentiste (aspects historiques et psychologiques. Entretiens avec des patients - Etude)

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    PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Support photographique et dépistage bucco‐dentaire : étude en milieu scolaire

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    International audienceAim: Marked social inequalities in oral health are observed right from early childhood. A mandatory complete health check-up, including dental screening, is organized at school for 6-year-old children. School healthcare professionals are not well trained in dental health. The aim of this study was to assess the relevance of an illustrated guide as a simple and rapid dental screening training tool in order to ensure effective, standardized and repro- ducible screening.Methods: A cross-sectional study was conducted in the context of the dental examination performed as part of the health check-up. Two examiners (Doctor E1 and Nurse E2) were trained in dental screening by means of the illustrated guide. This reference guide, comprising pictures and legends, presents the main oral pathology observed in children.Results: 109 consent forms for oral screening were delivered, and 102 children agreed to participate (93.57%). The sensitivity of detection of tooth decay by examiners E1 and E2 was 81.48% with a specificity of 96%. No correlation was observed between the child’s age (+/– 6 years) and correct detection rates. Conclusions: The illustrated guide is an appropriate and rapid tool for dental screening that can improve the quality of dental check-up and increase the number of children detected.Objectif : Des fortes inégalités sociales de santé bucco-dentaire existent dès le niveau scolaire de maternelle. Un dépistage bucco-dentaire est réalisé lors du bilan de santé obligatoire à six ans à l’école. Les professionnels de la médecine scolaire sont peu formés aux problèmes bucco-dentaires. L’objectif de notre étude est d’évaluer la pertinence d’un support photographique comme outil de formation simple et rapide au dépistage bucco-dentaire. Le but est de réaliser un dépistage efficace, standardisé et reproductible.Méthodes : Une étude transversale a été réalisée à l’occasion de l’examen dentaire effectué lors du bilan de santé. Deux examina- teurs (médecin E1 et infirmière E2) ont été formés à la réali- sation du dépistage bucco-dentaire à l’aide d’une plaquette photographique. Conçue comme un référentiel, ce support présente les principales pathologies bucco-dentaires des enfants accompagnées d’un bref texte explicatif. Un chirurgien-dentiste référent réexamine les enfants à la suite des E1 et E2. Résultats : Sur les 109 demandes d’autorisation de dépistage délivrées, il y eu 102 réponses positives (93,57 %). Pour le diagnostic des lésions carieuses, la sensibilité du dépistage des examinateurs 1 et 2 était de 81,48 % et la spécificité de 96 %. Il n’existait pas d’influence de l’âge (+/– six ans) sur le taux des dépistages corrects.Conclusions : La plaquette photographique est un outil pertinent et rapide de formation au dépistage bucco-dentaire pouvant améliorer la qualité du dépistage et augmenter ainsi le nombre d’enfants dépistés grâce à la simplicité de sa mise en œuvre

    Inégalités sociales de santé et cancers buccaux

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    Ces vingt dernières années, l accès aux soins, les avancées thérapeutiques et les mesures de prévention ont permis une baisse considérable de l incidence et une stabilisation de la mortalité des cancers de la cavité buccale. Néanmoins, la survie des patients atteints de ce type de cancer ne s est guère améliorée, et des différences d incidence, de mortalité et de survie existent entre les groupes sociaux, en fonction de la situation socio-économique des individus. Si le tabac, l alcool, l alimentation, l infection à l HPV sont des facteurs de risque du cancer de la cavité buccale, ils n expliquent pas la distribution inégale de ces cancers au sein des populations, ni les différences de survie observées. La situation socio-économique, à travers l ensemble des paramètres qu elle induit (revenu, niveau d étude, relations sociales, contexte de résidence, rapport au corps...), construit un accès différencié aux soins et génère des délais de diagnostic, à l origine d une survie différenciée. Ce travail met en lumière l importance des caractéristiques sociales des individus, sur la survenue et la survie du cancer buccal. Le chirurgien dentiste a une position centrale dans la détection des lésions du cancer buccal. Il devrait tenir compte du facteur socio-économique des patients, pour repérer les plus vulnérables, afin qu ils puissent bénéficier d un accompagnement spécifique dans leur parcours de dépistage et de soins.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocSudocFranceF
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