36 research outputs found

    Les dysplasies cemento-osseuses (données actuelles et implications en odontologie)

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    Le terme de dysplasie cémento-osseuse a été introduit par Melrose et coll., en 1976. Cette pathologie est classée aujourd hui dans la catégorie tumeurs bénignes des maxillaires dans la classification internationale des tumeurs odontogéniques de l OMS de 2005. Ce terme inclut quatre formes différentes: les dysplasies cémento- osseuses périapicale, focale, floride et le cémentome gigantiforme. Nous avons effectué une analyse de la littérature afin de recueillir des données épidémiologiques, cliniques, radiologiques, histologiques et thérapeutiques sur cette entité. Après analyse des 68 articles publiés entre 1976 et 2008, les implications en odontologie ont été dégagées afin de permettre une meilleure compréhension des caractéristiques cliniques et de la prise en charge pluridisciplinaire. Des cas cliniques, pris en charge dans le service d odontologie du Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière, illustrent notre travail.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Prise en charge de la douleur postopératoire en chirurgie buccale (intérêts et limites de l'assistance laser)

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    La prise en charge de la douleur postopératoire est une préoccupation majeure dans le domaine de la chirurgie buccale. La prescription d anti-inflammatoires non stéroïdiens ou d antalgiques n est pas sans effets indésirables. Le traitement dit laser assisté)) a été démontré dans différentes études, capable d offrir certaines possibilités analgésiques. Les effets antalgiques du laser les plus fréquemment rapportés concernent l action sur les endorphines, sur la stabilisation de la membrane cellulaire ou encore l action directe de la LLLT (Low Level Laser Therapy) sur la sensibilisation des nocicepteurs. Toutefois, au cours de ces dix dernières années, les auteurs semblent de plus en plus en faveur d une action antalgique principalement voire exclusivement anti-inflammatoire du laser. La LLLT permettrait de réguler la production ainsi que l expression de nombreuses molécules inflammatoires. Cliniquement, un nombre encore trop faible d études met en évidence l intérêt du laser dans le contrôle des douleurs postopératoires. Néanmoins, les résultats récemment obtenus semblent tendre vers une diminution de la douleur chez les patients ayant reçus une dose de laser en postopératoire. La problématique porte sur le fait que dans la plupart des études cliniques réalisées, le choix des lasers et des caractéristiques de l irradiation ont été fait arbitrairementPARIS7-Odontologie (751062104) / SudocSudocFranceF

    Gestion du risque hémmoragique en chirurgie buccale (intérêt de la desmopressine ou DDAVP)

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    Découverte dans les années 1970, la desmopressine s est vite imposée comme une molécule de choix de part son innocuité, son faible coût, sa facilité d administration et son absence de transmission virale. Analogue de la vasopressine aux propriétés modifiées, cette molécule a été conçue afin de traiter initialement les patients atteints d énurésie nocturne et de polyurie, mais c est très vite trouvée intéressante à forte dose dans la gestion des patients à risques hémorragiques. A haute dose la desmopressine ne présente que peu d effets secondaires (contrairement à l AVP), et permet une meilleure gestion du risque hémorragique via l augmentation plasmatique d un grand nombre de molécules qu elle entraine, dont le FVIII, le VWF, le PAF, la GPIIb-llIa ou encore la P selectine. Les mécanismes par lesquels ces molécules sont libérées sont encore mal compris, même si une co-localisation et une co-libération en FVIII et VWF sont fortement supposées. Cette augmentation qualitative et quantitative en ces molécules semblerait atténuer partiellement les déficiences liées à certaines thrombopathies /thrombopénies ou coagulopathies. Dans le cadre de l hémophilie de type A et de la maladie de Willebrand, l ensemble de la littérature internationale s accorde à présenter la desmopressine comme une solution de choix (de part la forte libération en FVIII et FW qu elle induit). Cependant, malgré ses nombreux avantages la DDAVP trouve ses limites au long cours (pnénomène de tachyphylaxie), en cas d atteinte sévère de la maladie et son association aux antifibrinolytiques est suggérée (Sirachainan N. 2005). La DDAVP est donc une molécule permettant d améliorer l hémostase dans son ensemble malgré l hyperfibrinolyse qu elle provoque, en favorisant l hémostase primaire (modérément) et la coagulation (faiblement). L ensemble de ces données en fait une molécule de choix (hémophilie ou maladie de Willebrand) ou de complément thérapeutique, à condition que le patient soit répondeur.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocSudocFranceF

    Enjeux et perspectives des biomarqueurs tumoraux dans la progression des carcinomes Ă©pidermoĂŻdes buccaux

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    PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Ostéonécroses maxillo-mandibulaires et bisphosphonates (étude de 57 cas)

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    Les bisphosphonates sont des médicaments indiqués dans le traitement de l ostéoporose, de la maladie de Paget, du myelome multiple et des métastases osseuses des tumeurs solides. En 2003, 60 cas d ostéonécrose des maxillaires chez des patients bénéficiant d un traitement par bisphosphonates ont été décrits. Depuis, de nombreuses publications scientifiques montrent une forte imputabilité entre la prise de ces médicaments et l apparition d ostéonécroses des maxillaires. En 2007, différentes sociétés savantes ont proposé une définition de cet effet indésirable. Celui-ci est caractérisé par une exposition osseuse persistante dans la cavité buccale pendant plus de huit semaines. A ce jour, de nombreuses questions, notamment sur le plan physiopathologique restent encore à élucider. Par ailleurs, il n existe pas de protocole unanime quant à la prise en charge de celle pathologie. L objectif essentiel reste aujourd hui, faute de mieux, de minimiser le plus possible son apparition par sa prévention et son dépistage précoce. Les services d Odontologie et de Chirurgie Maxfflo-faciale du groupe hospitalier de la Pitié Salpêtrière suivent une cohorte de 57 patients tous atteints d ostéonécrose consécutive à la prise de bisphosphonates. L objet de cette thèse sera alors d analyser tous les éléments clinico-biologiques dentaires et médicaux à notre disposition pour d une part renseigner de façon exhaustive ces différents cas et d autre part tenter de mettre en évidence des facteurs de risque et de potentielles hypothèses physiopathologiques.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocSudocFranceF

    Inégalités sociales de santé et cancers buccaux

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    Ces vingt dernières années, l accès aux soins, les avancées thérapeutiques et les mesures de prévention ont permis une baisse considérable de l incidence et une stabilisation de la mortalité des cancers de la cavité buccale. Néanmoins, la survie des patients atteints de ce type de cancer ne s est guère améliorée, et des différences d incidence, de mortalité et de survie existent entre les groupes sociaux, en fonction de la situation socio-économique des individus. Si le tabac, l alcool, l alimentation, l infection à l HPV sont des facteurs de risque du cancer de la cavité buccale, ils n expliquent pas la distribution inégale de ces cancers au sein des populations, ni les différences de survie observées. La situation socio-économique, à travers l ensemble des paramètres qu elle induit (revenu, niveau d étude, relations sociales, contexte de résidence, rapport au corps...), construit un accès différencié aux soins et génère des délais de diagnostic, à l origine d une survie différenciée. Ce travail met en lumière l importance des caractéristiques sociales des individus, sur la survenue et la survie du cancer buccal. Le chirurgien dentiste a une position centrale dans la détection des lésions du cancer buccal. Il devrait tenir compte du facteur socio-économique des patients, pour repérer les plus vulnérables, afin qu ils puissent bénéficier d un accompagnement spécifique dans leur parcours de dépistage et de soins.PARIS7-Odontologie (751062104) / SudocSudocFranceF

    Douleur neuropathique chronique suite à une chirurgie implantaire : à propos de 8 cas

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    Introduction : L’objectif principal de cette étude était de proposer, au travers de la description d’une série de cas, les facteurs de risque en lien avec une douleur neuropathique chronique post-implantaire, notamment sans cause traumatique initiale objectivée. Patients et méthodes : Sur 164 patients suivis dans une consultation de la douleur du service d’odontologie inclus pendant un an, 41 patients présentaient des douleurs neuropathiques chroniques iatrogènes oro-faciales, dont 8 présentaient des douleurs chroniques apparues après une chirurgie implantaire. Chez ces 8 patients, nous avons recueilli les données épidémiologiques (âge, sexe, antécédents), les critères propres aux implants dentaires (localisation, nombre) ainsi que des critères en lien avec la douleur neuropathique elle-même (facteur déclenchant, localisation, évolution). Résultats : Chez ces 8 patients d’une moyenne d’âge de 55 ans, de nette prédominance féminine, 18 implants avaient été posés (12 à la mandibule et 6 au maxillaire). Sept patients sur 8 bénéficiaient de la pose d’au moins 2 implants. Quatre cas sur 8 ont eu comme symptôme initial une décharge électrique dont l’origine coïncidait, pour 3 d’entre eux, à la mise en charge ou la mise en fonction. Pour 7 patients, les implants avaient été déposés, ce qui a été un succès clinique en terme de douleur pour un seul d’entre eux. Conclusion : La fréquence et les facteurs de risque de douleurs neuropathiques post-implantaires sont à l’heure actuelle encore mal connus. La mise en place d’implants multiples, la survenue de décharges électriques lors de la mise en fonction ou de la mise en charge pourraient être des facteurs prédisposants non décrit à ce jour. Des études prospectives seraient nécessaires pour mieux les évaluer prenant également en compte les aspects anatomiques et radiologiques
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