37 research outputs found

    Les dépenses militaires et l’aide au développement au Sahel : quel équilibre ?

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    Document de travail constituant l'une des annexes de l'ouvrage "Allier sécurité et développement - Plaidoyer pour le Sahel", par Christophe ANGELY, Aline BRACHET, Jaime DE MELO, Patrick GUILLAUMONT, Sylviane GUILLAUMONT JEANNENEY, Bruno JOUBERT, Camille LAVILLE, Serge MICHAILOF, Benoit MIRIBEL, Olivier RAY, Tertius ZONGO.Les défis auxquels le Sahel est confronté sont immenses à la fois en termes de sécurité et de développement. Cette étude s'intéresse à la manière dont la communauté internationale est intervenue au Sahel depuis le début des années 2000 en comparant ses dépenses en aide publique au développement programmable augmentée de l'aide d'urgence (aide humanitaire et aide alimentaire) à ses dépenses militaires (opérations de maintien de la paix, opérations de formation militaire, opérations conventionelles, etc.). L'analyse des dépenses pour l'année 2014 fait apparaître que la communauté internationale a consacré au Sahel un budget d'approximativement 4 milliards de dollars américains en aide contre 1,5 milliards en interventions militaires diverses. Cette étude montre également que malgré l'importance des fonds versés par la communauté internationale sous forme d'aide, plusieurs secteurs apparaissent aujourd'hui comme « délaissés », en particulier l'éducation et l'agriculture. En matière de sécurité, les dépenses des pays sahéliens et de la communauté internationale restent encore trop faibles comparés à l'étendue du territoire. nfin, au sein de la communauté internationale, la France possède une place particulière puisqu’elle a dépensé en 2014 environ 653 millions de dollars dans la sécurisation du Sahel contre 241 millions en aide au développement bilatérale de la zone. Elle est aujourd’hui le principale contributeur bilatéral à la sécurisation du Sahel mais n’est plus que la deuxième en matière d’aide bilatérale (derrière les Etats-Unis)

    Bibliographie commentée

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    La reconnaissance des Ă©coles de journalisme

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    Faut-il encore former les journalistes ?

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    Building forward better: A pathway to climate-resilient development in fragile and conflict-affected situations

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    People living in places affected by fragility and/or violent conflict are among the most vulnerable in the world to climate change. In these situations, a natural hazard – such as a flood or a drought – can quickly trigger disasters and exacerbate protracted crises. Individuals themselves cannot meaningfully be expected to adapt to climate change. What is needed is for actors in conflict-affected countries to work together to address the drivers of fragility, and enable peace, stability and systemic resilience – so that people have more options to manage challenges and embrace opportunities. We call this Building Forward Better. Building Forward Better will require a transformation in the way humanitarian, development, peacebuilding, disaster risk management and climate adaptation actors work in fragile and conflict-affected settings. This Framing note argues for a new way of thinking about and delivering the climate agenda in fragile and conflict-affected situations: one in which programmes and investments by all actors are linked, layered and sequenced in such a way that they mutually reinforce and support each other, and are informed by a clear understanding of the drivers of conflict and climate risks

    Transformations des contenus et du modèle journalistique

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    Religious Authorities, Peace, and Political Conflict : Assessing the Impacts of Pope John Paul II's International Travels

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    Between 1978 and 2005, Pope John Paul II traveled to 102 developing countries with the aim, inter alia, of promoting interreligious peace to populations and policy makers. Despite an increasing involvement of religious leaders in peace-building activities, concerns rise on the propensity of religious issues to be locally exploited for political interests. This article examines the dynamic effects of John Paul II travels on the risk of political conflict in host countries depending on their religious demography. Our empirical strategy combines the development of a political conflict risk index, an impact assessment methodology, and the estimation of local projections. Our results show that the travels of John Paul II reduce the risk of conflict in host countries over a 4-year horizon, particularly when the proportion of Catholics is low. We also observe a temporary rise in the risk of conflict for religiously polarized countries

    Keep Off the Grass : Grassland Scarcity and the Security Implications of Cross-Border Transhumance Between Niger and Nigeria

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    In 2018, 1,300 people were killed and 300,000 displaced as a result of herder-farmer conflicts in Nigeria. These tensions threaten the already weakened security, economic development and food security in Western Africa. Indeed, cross-border transhumance of herders during the dry season is an important economic activity recognized by the Economic Community of West African States (ECOWAS). This practice is also an important adaptation strategy to climate change for Sahelian States that have developed a comparative advantage in producing and exporting livestock. However, the establishment of a harmonized legal framework surrounding this practice is hampered by coordination failures between Coastal States (primary receivers of livestock flows) and the Sahelian States (primary providers of livestock flows). The growth of the Nigerian agricultural sector through the expansion of agricultural land threatens the last open pastures and transhumance corridors. Indeed, Nigeria faces a scarcity of arable land for a growing rural population. Is competition for the remaining Nigerian grassland a factor of violence between nomadic herders from Niger and Nigerian farmers? Recent empirical evidence suggests that climate-induced migration of herders to nearby agricultural areas (short transhumance) is associated with a higher risk of herder-farmer conflict for the remaining pastoral resources. However, no analysis has been made on the case of lengthy and costly transhumance. This article analyses the security implications of cross-border transhumance between Niger and Nigeria at the scale of 0.5x0.5 degree cells between 2006 and 2016. Using spatial panel techniques and satellite data on land cover, it questions the importance of grassland grabbing strategies as a cause of the recent herder-farmer conflicts in Nigeria. The obtained results hardly coincide with the idea that transhumant herders from Niger enter into conflict with Nigerian farmers over the grabbing of the last grazing resources. Ultimately, the economy of Sahelian countries, which depends on livestock trade, is threatened by a political instrumentalization of herder-farmer conflicts through the rhetoric of "invaders against farmers."Pour l’année 2018, le bilan estimé des affrontements entre éleveurs et agriculteurs au Nigéria est de 1 300 victimes et 300 000 personnes déplacées. Ces tensions menacent la stabilité, le développement économique et la sécurité alimentaire déjà affaiblis en Afrique de l'Ouest. En effet, la transhumance transfrontalière des éleveurs pendant la saison sèche est une activité économique dont l'importance régionale est reconnue par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Cette pratique relève également d'une stratégie d'adaptation au changement climatique essentielle pour les États sahéliens qui ont développé un avantage comparatif dans la production et l'exportation de bétail avec leurs voisins. Cependant, la mise en place d'un cadre juridique harmonisé autour de cette pratique est entravée par des problèmes de coordination entre les États côtiers (principaux destinataires des flux de bétail) et les États sahéliens (principaux fournisseurs de flux de bétail). La croissance du secteur agricole nigérian par l'expansion des terres agricoles menace les derniers pâturages ouverts et les couloirs de transhumance. En effet, le Nigéria est confronté à une pénurie de terres arables pour une population rurale croissante. La concurrence pour les derniers pâturages nigérians est-elle un facteur de violence entre les éleveurs nomades du Niger et les agriculteurs nigérians ? Des preuves empiriques récentes suggèrent que la migration des éleveurs induite par le climat dans les zones agricoles voisines (courte transhumance) est associée à un risque plus élevé de conflit éleveur-agriculteur pour les ressources pastorales restantes. Cependant, aucune analyse n'a été faite sur la question de l'accès aux pâturages lors de transhumances longues et coûteuses. Cet article analyse les implications sécuritaires de la transhumance transfrontalière entre le Niger et le Nigéria à l'échelle de cellules de 0,5x0,5 degrés entre 2006 et 2016. En utilisant des techniques de panel spatial et des données satellitaires sur la couverture terrestre, il questionne l'importance des stratégies d'accaparement des prairies comme une cause des récents conflits éleveurs-agriculteurs au Nigéria. Les résultats obtenus coïncident peu avec l'idée que les éleveurs transhumants depuis le Niger entrent en conflits avec les agriculteurs Nigérian pour l'accaparement des dernières ressources en pâturage. In fine, l'économie des pays sahéliens liée au commerce du bétail est menacée par l'instrumentalisation politique du conflit entre éleveurs et agriculteurs passant par l'utilisation de la rhétorique "envahisseurs versus agriculteurs"
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