6 research outputs found

    Using 137 Cs as a tool for the assessment and the management of erosion/sedimentation risks in view of the restoration of the Rainbow Smelt (Osmerus mordax) fish population in the Boyer River basin (Québec, Canada)

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    The Boyer River (Québec, Canada) drains a 217 km 2 watershed that is under cultivation at 60%. The last 2 km of the river bed has always been used as a spawning ground by Rainbow Smelts (Osmerus mordax). This fish population, which plays an important ecological role in the St.Lawrence River estuary, has dramatically declined over the last decades. Siltation and excessive algal growth in the spawning area were identified as the most probable causes of the fish population decline; suggesting that soil erosion, nutrient and sediment transport are major factors underlying the environmental problem . In this context, 137Cs provides an effective tool for investigating the magnitude and spatial distribution of long-term soil redistribution taking place in the watershed. Sampling of cultivated fields, riverbanks, bottom sediments and forested sites were thus undertaken to help understand the erosive behaviour of the watershed. Results obtained so far suggest in-field erosion rates of up to 13 t ha-1 yr-1 with net outputs reaching 11 t ha-1 yr-1. These results agree well with estimates obtained from the USLE. The 137Cs data indicate that fields located in the upstream half of the basin produce smaller sediment loadings than those in the downstream portion, despite higher soil erodibilities and more frequent ose for annual crops. They also suggest that more than 75% of the sediment deposited in the spawning area originates from cultivated fields, and less than 25% from streambanks

    Jachères et croûtes d'érosion au Sahel

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    Si, au Sahel, l'effet de l'encroûtement pelliculaire sur le régime hydrique des sols est bien établi, on connaît en revanche assez mal l'influence que la pratique de la jachère exerce sur ce phénomène et, donc, sur l'hydrodynamique de surface. L'étude du taux d'encroûtement dans les jachères et les champs cultivés du paysage agraire de Banizoumbou, associée à la détermination, en laboratoire, de la proportion des éléments fins dans la couche superficielle des sols correspondants, a permis de mieux préciser l'effet de cette pratique sur le niveau de sévérité de l'encroûtement pelliculaire. Ainsi, du fait de la réinstallation de la végétation qui piégerait les poussières éoliennes et de l'arrêt du travail au sol, la mise en jachère favorise la formation et l'extension des croûtes d'érosion. Cet effet, très sensible dès la première année de jachère, s'estompe, vraisemblablement à cause de la reprise de l'activité des termites, dans les jachères de 4 à 7 ans pour s'accentuer à nouveau dans les jachères plus âgées. Cette extension des croûtes pelliculaires aussi bien dans les courtes que dans les longues jachères entraîne une augmentation du ruissellement et de l'érosion sur l'ensemble du bassin versant. (Résumé d'auteur

    Environnement humain de l'érosion

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    Les techniques de mesure des isotopes dans les sols ont été développées aux USA en particulier par Ritchie & Mc Henry à partir des années 1970, puis ont été utilisées plus tard dans d'autres pays : Canada, Australie, Angleterre, Pologne. Il s'avère que le Césium-137 s'impose comme l'un des meilleurs marqueurs de la dégradation des sols : sa durée de vie est de plus de trente ans et grâce à un seul échantillonnage il nous permet d'évaluer l'érosion des sols. Actuellement des expériences utilisant cette méthode sont menées par les auteurs sur plusieurs sites au Québec et en France. Il est prouvé que l'activité du Césium-137 dépend des données morphostructurales climatiques et également des couverts végétaux. Le lien direct entre les quantités de la pluviométrie et l'activité du Cesium-137 est évident. Ces études seront développées afin de déterminer l'impact de l'agriculture sur la qualité des sols et des eaux, en pariculier à travers l'étude concernant les relations entre agrosystèmes et sylvosystèmes pour favoriser une agriculture durable et une meilleure gestion des espaces ruraux. (Résumé d'auteur
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