3 research outputs found
Methamphetamine decreases dentate gyrus stem cell self-renewal and shifts the differentiation towards neuronal fate
Methamphetamine (METH) is a highly addictive psychostimulant drug of abuse that negatively interferes with neurogenesis. In fact, we have previously shown that METH triggers stem/progenitor cell death and decreases neuronal differentiation in the dentate gyrus (DG). Still, little is known regarding its effect on DG stem cell properties. Herein, we investigate the impact of METH on mice DG stem/progenitor cell self-renewal functions. METH (10 nM) decreased DG stem cell self-renewal, while 1 nM delayed cell cycle in the G0/G1-to-S phase transition and increased the number of quiescent cells (G0 phase), which correlated with a decrease in cyclin E, pEGFR and pERK1/2 protein levels. Importantly, both drug concentrations (1 or 10 nM) did not induce cell death. In accordance with the impairment of self-renewal capacity, METH (10 nM) decreased Sox2+/Sox2+ while increased Sox2â/Sox2â pairs of daughter cells. This effect relied on N-methyl-d-aspartate (NMDA) signaling, which was prevented by the NMDA receptor antagonist, MK-801 (10 ÎŒM). Moreover, METH (10 nM) increased doublecortin (DCX) protein levels consistent with neuronal differentiation. In conclusion, METH alters DG stem cell properties by delaying cell cycle and decreasing self-renewal capacities, mechanisms that may contribute to DG neurogenesis impairment followed by cognitive deficits verified in METH consumers
Traitement des tachycardies jonctionnelles par cryoablation (expérience initiale du CHU de Rouen. à propos de 94 cas )
Depuis le début des années 2000, la cryothérapie est l énergie alternative à la radiofréquence pour l ablation de certaines tachycardies jonctionnelles, permettant de limiter le risque de BAV permanent. Objectif : Le but de ce travail est d évaluer l efficacité immédiate et à long terme de la cryoablation au CHU de Rouen pour le traitement radical des TRIN et des tachycardies utilisant des voies accessoires située à proximité des voies de conduction normales du coeur. Méthodes et résultats : Une cryoablation endocavitaire a été pratiquée chez 70 patients (76 % de femmes, d ùge moyen 38.2 ans) symptomatiques de TRIN typique (93 %) ou atypique et 24 patients (62.5 % d hommes, d ùge moyen 29.6 ans) porteurs d une préexcitation ventriculaire symptomatique ou non (4 patients). Le taux de succÚs immédiat est de 96 % pour le groupe TRIN, aprÚs un nombre moyen de cryomapping pour repérer le site d ablation de la voie lente et de cryoapplication de 5.6 (0 17). En fin de procédure, il persistait une dualité nodale chez 51 patients (74 %), un écho nodal chez 41 (61 %) patients et >= 1 tour de circuit chez 8 patients (11,4%). AprÚs un suivi moyen de 720 jours pour ce groupe, 4 patients ont présenté une récidive de tachycardie documentée par un ECG et 13 patients ont présenté des recidives de palpitation non documentée. Aucun facteur prédictif de récidive n est retrouvé dans ce travail. Le taux de succÚs immédiat est de 88 % pour le groupe VA (13 patients avec un cryocathéter de 6 mm et 11 patients avec un cryocathéter de 8 mm) avec un taux de récidive précoce élevé (45%) en partie expliqué par l utilisation du cathéter de 6 mm. Le taux de succÚs clinique à long terme est de 81 %, au cours d un suivi moyen de 923.4 jours. Aucun BAV permanent n est survenu dans les 2 groupes. En majorité, les patients étaient trÚs satisfaits de la technique dans les 2 groupes. Conclusion : Ces résultats suggÚrent que la cryoablation est une méthode fiable, sans risque sur les voies de conduction et efficace pour le traitement des TRIN et des VA à risque.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF