193 research outputs found
Abusive Events at Work among Young Working Adults : Magnitude of the Problem and its Effect on Self-Rated Health
The study examines the incidence of abusive events at work and compares the self-rated health (SRH) assessments of young workers according to whether they have been victims or not. Subjects and materials were extracted from a data set covering the environmental and health conditions of the population of the Östergötland region in Sweden. The focus was on people in paid employment aged 20–34 years. It appears that threats or acts of violence are more common than are bullying or sexual harassment among young working people, in particular among women. Further, when working conditions are relatively precarious, both men and women are comparably exposed to threat and violence but when conditions are more stable, women are proportionally more exposed than men. Furthermore, the study shows that, although less common than threat and violence are, exposure to bullying is associated with several SRH disorders among both men and women in employment.Cette étude porte sur l’exposition des jeunes en emploi à trois formes de violence en milieu de travail : la menace ou la violence, le taxage et le harcèlement sexuel. Les données présentées ont trait à la prévalence de ces phénomènes, de même qu’à leur association possible à divers problèmes de santé. Ces données proviennent d’une étude de santé de la population en âge de travailler menée dans la région suédoise d’Östergötland en 1999 et basée sur un échantillon représentatif de la population (10 000, soit 4 % de la population et un taux de réponse de 63 %). Pour cette étude, seuls les femmes et les hommes âgés de 20 à 34 ans et en emploi ont été retenus, pour un total de 863 répondants, dont 54 % sont des hommes et 95 % sont nés en Suède ou dans une autre pays nordique.Les données ont été colligées à l’aide d’une enquête postale par questionnaire auto-administré menée au printemps 1999. Le questionnaire contenait au total 171 questions, le plus souvent fermées, et portant à la fois sur des données démographiques, sociales, occupationnelles et de santé. La prévalence des diverses formes de violence au travail a été mesurée à la fois par tranche d’âge (trois catégories), par la durée du travail (complet ou partiel), les conditions d’embauche (à durée indéterminée ou autre), le type d’emploi (6 catégories) et la dominance d’un des deux sexes dans l’emploi (3 catégories). À l’intérieur de ces variables, une comparaison a été faite du niveau d’exposition des femmes et des hommes, catégorie par catégorie.De plus, le lien entre l’exposition à chacun de ces phénomènes de violence et la santé a été mesuré à l’aide d’une batterie de questions standardisées (SF-36) servant à mesurer la perception que les individus ont de leur santé. L’instrument utilisé inclut 8 items (nommés santé générale, vitalité, santé mentale, douleur, fonction physique, rôle mental, rôle physique, fonction sociale). Pour chacun d’eux, un score de 0 à 100 a été créé, de la pire à la meilleure situation possible. La différence entre le score moyen des travailleurs exposés comparativement aux travailleurs non exposés a été mesurée, en distinguant selon la forme de violence et le sexe.Les travailleurs interrogés étaient exposés à la menace et la violence plus fréquemment qu’au taxage ou au harcèlement sexuel, une différence encore plus prononcée chez les femmes. L’exposition à la menace et la violence était plus fréquente chez les plus jeunes et chez les hommes et les femmes du secteur de la santé et des services ou encore travaillant dans des emplois majoritairement occupés par les femmes. Chez ceux bénéficiant de conditions d’emploi relativement favorables, l’exposition entre hommes et femmes était plutôt comparable, mais lorsque les conditions de travail étaient précaires, les femmes étaient beaucoup plus exposées. Cela s’appliquait aussi, dans une certaine mesure, dans le cas de l’exposition au taxage. Enfin, le harcèlement sexuel apparaît être un problème beaucoup plus important chez les femmes.De plus, les travailleurs et travailleuses exposés à la violence et à la menace et, plus encore, ceux exposés au taxage souffraient de divers problèmes de santé dans des proportions significativement plus grandes que ceux qui ne l’étaient pas.El estudio examina la incidencia de los casos de abuso en el trabajo y compara las medidas de auto-evaluación de salud (AES) de los jóvenes trabajadores según si ellos son victimas o no. Los sujetos y los materiales fueron extraídos de los datos que cubren las condiciones ambientales y de salud de la población de la región Östergötland en Suecia. El estudio se centra en las personas con empleo asalariado de 20 a 34 años de edad. Aparece que las menazas o actos de violencia son mas comunes que los actos de intimidación y de acoso sexual en el grupo de jóvenes trabajadores, en particular en el grupo de mujeres. Además, cuando las condiciones de trabajo son relativamente precarias, hombres y mujeres son comparativamente expuestos a la menaza y la violencia pero cuando las condiciones son mas estables, las mujeres son proporcionalmente mas expuestas que los hombres. Es más, el estudio muestra que aunque la menaza y la violencia sean menos comunes, la exposición a la intimidación está asociada con varios desordenes declarados por auto-evaluación de salud por los hombres y mujeres en empleo
La dérive de l’indivision vers la société : quand l’indivision se conjugue avec la société
La réforme opérée par le Code civil du Québec a rapproché les régimes juridiques de la société et celui de l’indivision. Le parallélisme est aujourd’hui tellement éclatant qu’il remet en question tous les critères traditionnels de distinction. Les conséquences de la réforme ne s’arrêtent cependant pas là. L’indivision et la société en participation peuvent depuis 1994 être superposées et donner lieu à l’éclatement d’une toute nouvelle technique juridique, qui se distingue tant de la société que de l’indivision. En effet, l’amalgame des régimes juridiques modifie la dynamique des associés à l’égard des tiers. La société se voit ainsi dotée de certaines caractéristiques que ne détenait aucune des institutions d’origine.Abstract: In its reform of the civil law, the Civil Code of Québec has drawn together two juridical regimes, namely partnership and indivision. The parallels are now so striking that they call into question the traditional criteria of distinction. The consequences of the reform do not, however, end here. Since 1994, indivision and undeclared partnership can be readily superimposed and give rise to a new juridical technique which is as distinct from the notion of partnership as it is from that of indivision. In effect, this amalgamation of juridical regimes modifies the relationship between the partners and third parties. Partnerships are thus imbued with attributes which were unknown to the original institutions
Age-Related Injuries among Male and Female Assembly Workers: A Study in the Swedish Automobile Industry
Cette étude tente d'apprécier dans quelle mesure il y a trace d'altération de la capacité de travail liée à l'âge, dans la fréquence relative des lésions du travail et dans leur type chez les travailleurs masculins et féminins de l'industrie automobile suédoise. Cette occupation a été retenue plus particulièrement à cause de deux caractéristiques associées à un appauvrissement de la capacité de travail et de la performance avec l'âge: le contrôle de la cadence est déterminé par la chaîne pour plusieurs tâches d'assemblage et l'organisation du travail est rigide. Une étude rétrospective des lésions professionnelles subies par les assembleurs masculins et féminins de l'industrie automobile suédoise et s'échelonnant sur dix ans (1980-1990) a été menée, utilisant cinq catégories d'âges divisées en strates de dix ans et trois périodes de référence (1980-81, 1985-86, 1990-91). Des ratios de lésions (RL) par groupe d'âges ont été calculés tous types d'accident confondus et par type d'accident (efforts excessifs, chutes et trébuchages, lésions par contact). Pour une période donnée, un ratio de lésions (RL) pour un groupe d'âges donné est le rapport entre la proportion de lésions associées au groupe sur la proportion de travailleurs inclus dans le groupe. Un ration supérieur à 1.0 indique que le pourcentage de lésions est supérieur au pourcentage de travailleurs. Inversement, un ratio supérieur à 1.0 indique que la proportion d'accidents excède celle des travailleurs.Les RLs pour les assembleurs les plus âgés (55 à 65 ans) se sont avérés généralement faibles (inférieurs à 1.0), sans toujours être les plus faibles, tous types d'accident confondus et pour chaque type d'accident. Chez les assembleurs les plus jeunes cependant, les RLs étaient tous élevés (supérieurs à 1.0), pour chaque type d'accident, chaque période et pour les travailleurs masculins tout autant que féminins.L'étude n'offre aucun support à l'idée qu'il puisse y avoir trace d'altération de la capacité de travail liée à l'âge dans le risque relatif de lésion (tous types d'accident confondus et par type d'accident), tant chez les travailleurs masculins que féminins. L'inégalité d'exposition et la sortie précoce de l'emploi sont invoquées comme facteurs explicatifs de ces résultats. L'auteure soutient qu'il n'est cependant pas exclu que le vieillissement de cette population de travailleurs s'accompagne d'un changement quantitatif ou qualitatif du risque de lésion encouru par les assembleurs âgés, à plus ou moins brève échéance.This study investigates whether there is evidence of age related impairment in injury occurrence among assemblers in the Swedish automobile industry. A retrospective analysis of injuries sustained by male and female assemblers over a 10-year period (1980-1990) was conducted, employing five age categories divided into ten yearly strata and three time periods. Age-related injury ratios (IRs) were calculated for all injuries aggregated as well as for overexertions, falls and missteps, and injuries by contact. Contrary to expectation, IRs for older assemblers were generally low while consistently high IRs were recorded for younger assemblers, and for both male and female workers. The study offers no support for the likelihood of age-impairment among assembly workers of either gender. Inequalities in risk exposure and early deselection from the occupation are the most likely factors explaining these results.Este estudio investiga la posibilidad de la existencia de una relaciòn entre la edad y los accidentes de trabajo entre los trabajadores de una planta de asamblaje de la industria automotriz sueca. Un anàlisis retrospectivo de los accidentes sufridos por los trabajadores masculinos y femeninos de la planta durante un periodo de 10 anos (1980-1990) fue realizado, utilizando cinco categorìas de edad divididas en 10 estratos anuales y très periodos de tiempo. El porcentaje de accidentes relacionados con la edad fueron calculados para todos los accidentes de trabajo y para los accidentes relacionados con el sobre — esfuerzo, caïdas y tropiezos, y accidentes por contacte Contrariamente a lo esperado, el porcentaje de accidentes del grupo de trabajadores mas ancianos fue generalmente bajo mientras que porcentajes mas elevados se encontraron de manera consistente en los grupos mas jòvenes y esto para ambos hombres y mujeres. El estudio no encontrò ninguna justificaciòn para la suposiciòn de un incremento en la tendencia a sufrir accidentes con la edad y esto para ambos sexos. Inegalidades en la exposiciòn al riesgo y el retiro anticipado de trabajadores de condiciones de riesgo son los factures posibles de explicaciòn de los resultados del estudio
20 Years of Research on Socioeconomic Inequality and Children's—Unintentional Injuries Understanding the Cause-Specific Evidence at Hand
Injuries are one of the major causes of both death and social inequalities in health in children. This paper reviews and reflects on two decades of empirical studies (1990 to 2009) published in the peer-reviewed medical and public health literature on socioeconomic disparities as regards the five main causes of childhood unintentional injuries (i.e., traffic, drowning, poisoning, burns, falls).
Studies have been conducted at both area and individual levels, the bulk of which deal with road traffic, burn, and fall injuries. As a whole and for each injury cause separately, their results support the notion that low socioeconomic status is greatly detrimental to child safety but not in all instances and settings. In light of variations between causes and, within causes, between settings and countries, it is emphasized that the prevention of inequities in child safety requires not only that proximal risk factors of injuries be tackled but also remote and fundamental ones inherent to poverty
« Droit des fiducies »
Note bibliographique du livre : J. Beaulne, « Droit des fiducies », Montréal, Wilson & Lafleur, 1998, 345 p.« Le fait qu’il faille remonter à 1936 pour trouver un livre de droit civil québécois entièrement consacré aux fiducies justifie, à lui seul, l’opportunité de l’ouvrage « Droit des fiducies » de Jacques Beaulne. Non que la fiducie ait été boudée par les auteurs jusqu’ici. Au contraire, elle a fait l’objet de plusieurs études, souvent même très pointues, mais aucune d’entre elles n’en brossait une vue d’ensemble aussi nette et précise. L’objectif de l’ouvrage « Droit des fiducies » est de « [...] situer la fiducie dans son nouveau cadre et présenter l’ensemble des règles qui lui sont dorénavant applicables ». Pour remplir cette mission, l’auteur a adopté un plan en quatre parties lequel s’inspire du « Code civil du Québec ». Ces divisions suivent, en quelque sorte, un ordre chronologique. Ainsi, après avoir abordé la question de la place de la fiducie dans l’ordonnancement juridique du Québec, la création, l’administration, la modification et l’extinction de la fiducie sont successivement étudiées. […]
Geriatric syndromes and subsequent health-care utilization among older community dwellers in Stockholm
Little is known about the long-term effect of geriatric syndromes on health-care utilization. This study aims to determine the association between geriatric syndromes and health-care utilization during a four-year period among older community dwellers. Based on the Stockholm Public Health Cohort study, a total number of 6700 community dwellers aged ≥65 years were included. From a baseline survey in 2006, geriatric syndromes were defined as having at least one of the following: insomnia, functional decline, urinary incontinence, depressive symptoms and vision impairment. Health-care utilization was identified by linkages at individual level with register data with a four-year follow-up. Cox regression was performed to estimate the associations. Compared to those without geriatric syndromes, participants with any geriatric syndromes had a higher prevalence of frequent hospitalizations, long hospital stays, frequent outpatient visits and polypharmacy in each of the follow-up years. After controlling for covariates, having any geriatric syndromes was associated with higher levels of utilization of inpatient and outpatient care as well as polypharmacy. The association was stable over time, and the fully adjusted hazard ratio (95% confidence interval) remained stable in frequent hospitalizations (from 1.89 [1.31, 2.73] in year 1 to 1.70 [1.23, 2.35] in year 4), long hospital stay (from 1.75 [1.41, 2.16] to 1.49 [1.24, 1.78]), frequent outpatient visits (from 1.40 [1.26, 1.54] to 1.33 [1.22, 1.46]) and polypharmacy (from 1.63 [1.46, 1.83] to 1.53 [1.37, 1.71]). Having any geriatric syndromes is associated with higher levels of health-care utilization among older community dwellers, and the impact of geriatric syndromes is stable over a four-year period. SUPPLEMENTARY INFORMATION: The online version contains supplementary material available at. 10.1007/s10433-021-00600-2
Rémunération, postes de travail et accidents: Une relation interactive
La principale conclusion de cet article est qu'il existe un lien significatif entre le mode de rémunération et le risque d'accidents qui est interactif avec le poste de travail, la remuneration au rendement s'accompagnant d'un risque réduit chez les ébénistes et menuisiers et accru chez les manœuvres. De plus, chez ces derniers, le risque d'accidents est significativement plus élevé pour certains sièges spécifiques de lésion: la colonne lombaire, les poignets et les doigts.The accident rates of piecework and salaried workers from the furniture industry were compared in five job categories. A significant difference in relative risk was found between jobs: labourers 36.3%, upholsterers 17.2%, polishers 10.0%, cabinet-makers and carpenters 8.5% and sawyers 7.4% (chi-square = 288.2, p < 10"^). There was no significant difference between piecework and salaried workers on the average risk: 19.5% and 13.9% respectively (chi-square = .26, p < .65). However, when wage modes were compared within each job category, a significant increase in relative risk was found for the piecework labourers (31 observed, 16 expected; chi-square 21.4, p < IO"'*). By contrast, a significant decrease in relative risk was found for the piecework cabinet-makers and carpenters (9 observed, 21 expected; chi-square 7.3, p < .05). The relative risk was not significantly different between wage modes for the other three job categories. When injury sites were compared, piecework labourers were also found to have an excess of accidents involving lower-back injury (5 observed, 1 expected; chisquare 20.5, p. < 10~4); the wrist (7 observed, 1 expected; chi-square 29.5, p < 10_<*); and the fingers (11 observed, 4 expected; chi-square 14.6, p < 10"^). We conclude that the relationship between wage modes and accident rates interacts with job categories producing (depending on the job) a significant increase or decrease in the relative risk. These results are discussed in terms of the intrinsic market of the incentive. For the labourers they are strictly quantitative and incorporating; in the job content of the cabinet-makers and carpenters, they involve quality controls on the finished product. We, therefore, define the labourers as structural concentrators of risks both through their average relative risks and the negative impact of piecework in their case. We believe that more attention should be paid to the analysis of accident rates by making internal-job comparisons. We also suggest that a careful analysis of the structural concentrators of risks in the division of labour should be approached by task redesign which would tend to eliminate incentives solely based on the quantity of production
Accident du travail et modernisation du processus de production: le cas de l'industrie forestière québécoise
Réalisée dans l'industrie forestière, cette étude traite des effets de la mécanisation de l'abattage et de l'ébranchage sur la fréquence et la gravite des accidents du travail ainsi que sur les conditions dans lesquelles ceux-ci se produisent.The present study, carried out in the forest industry, examines the effects related to the mechanization of felling and pruning on the frequency, gravity, and circumstances in which occupational accidents occur. The rate of occurrence of these accidents in mechanized logging camps is nearly three times lower than in those with conventional cutting, whereas the gravity of occupational accidents is not affected by the modernization of production. Besides, some types of accident persist in spite of mechanization while some others disappear because of it. In short, the number of accidents related to maintenance and repair activities of the most mechanized occupations is higher than that related to production.These results show that mechanization helps reduce occupational risks associated with logging camps. They also stress the fact that new risks can occur, although less frequent, due to technological advancement of some production process. Finally, these results imply that it is essential to examine the structural characteristics of work organization in order to achieve a better understanding and prevention of accidents
Accidents du travail et assemblage
Cette étude compare l'influence, sur le risque qualitatif d'accidents,de deux lignes d'assemblage de matériel de transport. L'organisation de la production de ces lignes diffère par le nombre de postes réduit sur l'une d'elles, ce qui intensifie la coactivité entre travailleurs à chaque phase du processus. Les 150 accidents avec perte de temps des assembleurs survenus sur ces deux lignes d'assemblage de véhicules routiers pendant trois ans sont regroupés en six classes homogènes, à partir d'une analyse multivariée de leurs caractéristiques. Aucun lien significatif n'est toutefois observé entre ces classes d'accidents et les lignes d'assemblage. Il est discuté que l'intensification de la coactivité puisse être un facteur de contribution à la fréquence des accidents mais non à leur type.The study was carried out in a Québec company that manufactures transportation equipment, and its goal was to compare the effect of two production organization strategies used on two different assembly Unes on the qualitative risk of accidents. For the same type of product, these lines differed essentially in the number of workstations and the average duration of a cycle by workstation. On the assembly line with fewer workstations, the number of parts to be assembled per workstation and the coactivity between workers are both higher. This line also had the highest accident frequency rate over the last year of the study. To compare the accidents associated with each of the production lines, a series of characteristics of the 150 accidents with the time lost over three years was compiled and analyzed to answer the following question: "What are the most characteristic types of injuries to assemblers, and under what circumstances do they occur?" Then, the existence of a possible link between the types of accidents and the production line as well as between the types of accidents and the production phase was tested. Using multivariate analysis techniques, the assemblers' 150 accidents were summarized into six typical situations (classes): falls and impacts during displacements and during descents from vehicles; pain and muscular reactions caused by body movements; excessive efforts during the handling of parts or heavy equipment; pinches, blows and impacts associated with the handling of parts or tools; cuts to hands resulting from blows or rubbing; foreign bodies projected into the eyes. It was subsequently observed that there was no significant relationship between the types of accidents and the assembly line, nor between the types of accidents and the assembly phase.It is understood that the results of this study cannot be assumed to apply to other companies in the sector concerned, since these are not results from a sectorially representative random sample. However, it seems that two observations have broader application regarding the work and the assembly tasks. The first is that accidents occur under circumstances, and have consequences, which can be typified. This observation invalidetes the hypothesis of the strictly random character of accidents and promotes the pinpointing of typical accident situations and problems for prevention. The second observation is that, for the same type of process, increased coactivity seems to be a determinant in the frequency of accidents, but not in their type. This does not mean that the extent of the coactivity by itself explains why accidents occur, but it suggests that it is a contributing factor in their occurrence.As for the determinant factors revealed by the study for each type of accident, the results obtained and the available data do not allow solid conclusions. The question answered is the following, "What is happening, and under what work situations does it occur?" However, for determining "Why does this happen?" or "Why does it happen in this way?", at the very most, avenues may be opened. It is proposed that an attempt be made to answer these questions, considering the knowledge acquired, the potential number of workers affected, and the enduring nature of the tasks involved
Leadership, Social Support and Work Influence: A Study of the Group Form of Working in a Swedish Psychiatric Hospital
Cette étude porte sur le leadership, les rapports d'influence et le sentiment d'efficacité au travail dans une forme particulière d'organisation du travail, celle du travail en équipe. L'étude a été conduite en milieu hospitalier. Elle questionne les relations de support qui s'établissent tant entre supérieur et subordonné qu'au sein des équipes de travail, entre collègues.Elle apporte une perspective nouvelle à la recherche dans le domaine du support social en abordant les rapports supérieur-subordonné et entre collègues comme étant intrinsèquement réciproques plutôt qu'unidirectionnels (du supérieur vers le subordonné). Ainsi, au lieu de formuler la question du support social dans les termes suivants: "Qu'est-ce que j'obtiens de mon chef et en suis-je satisfait?, la question est posée comme suit: "Qu'est-ce que j'obtiens, qu'est-ce que j'offre, et suis-je satisfait de cette interaction?" L'individu est en fait étudié à la fois dans la dynamique du support hiérarchique (ou verticale) et dans celle intragroupe (ou horizontale).L'instrument de mesure consiste en trois indices, soit un pour chaque dimension/direction relationnelle: le support reçu du supérieur hiérarchique, le support qui lui est donné de la part du subordonné, et le support intragroupe de travail. Chaque indice consiste en huit questions, couvrant par bloc de deux, chacune des quatre composantes du support social employées par House (1981): le support émotionnel, l'informatif, le réaliste, et l'instrumental (voir aussi Aronsson et al. 1992; Lantz et al. 1993; Lantz et Laflamme 1993). Le questionnaire utilisé dans cette étude (inspiré de Aronsson et al. 1992; Lantz et al. 1993) intègre aussi des questions concernant le degré perçu d'influence sur son propre travail (4 questions) et l'impression de bénéficier de conditions de travail qui permettent de travailler efficacement (3 questions). L'étude tente de répondre aux cinq questions suivantes: (1) Comment sont liés le support social reçu de la part du supérieur hiérarchique par l'employé et le support que ce dernier donne au supérieur? (2) Comment est lié cet échange avec celui qui prévaut à l'intérieur du groupe de travail? (3) Existe-t-il un lien entre l'échange de support social supérieur-subordonné et le degré perçu d'influence sur son propre travail? (4) Existe-t-il un lien entre l'échange de support social intragroupe et le degré perçu d'influence sur son propre travail? (5) Existe-t-il un lien entre l'échange de support social intragroupe et la perception individuelle de bénéficier de conditions de travail qui permettent de travailler efficacement?L'étude a été conduite dans un hôpital psychiatrique de la région de Stockholm. La collecte de données a eu lieu au printemps 1994 et a été réalisée sous forme d'enquête postale couvrant l'ensemble du personnel (271 employés). Le taux de réponse a été de 77%. Compte tenu des objectifs de cette recherche, les questionnaires de 138 répondants ont été analysés plus à fond, sur la base des critères d'inclusion suivants: ce sont des individus en relation de travail supérieur-subordonné, ils travaillent en équipe, ne travaillent que dans un département, et en ont précisé le nom. Ils ont aussi répondu à l'ensemble (ou la presque totalité) des questions relatives au support social (reçu du supérieur, donné au supérieur, et échangé dans l'équipe de travail).Les profils de réponses aux questions relatives au support reçu par et donné au supérieur hiérarchique ont été regroupés en classes à partir de l'usage complémentaire de deux techniques d'analyse multidimensionnelles: l'analyse factorielle des correspondances (AFC) et la classification ascendante hiérarchique (CAH). Il en a été de même des réponses aux questions portant sur l'échange de support intragroupe. Une fois ces deux classifications effectuées, des tests de chi-carré ont été utilisés (niveau de signification retenu de 5%) pour mesurer si des associations existaient, eu égard aux questions de recherche 2 à 5 formulées ci-haut.L'usage combiné de l'AFC et de la CAH a permis de mettre en évidence trois "niveaux" de profils types de réponse relativement à l'échange de support social entre supérieur et subordonné (question 1). Ces profils montrent d'abord qu'il existe un lien étroit entre le support social qu'un individu estime recevoir de la part de son supérieur hiérarchique et le support qu'il estime d'autre part donné à ce dernier, ces deux indices variant dans le même sens. Certaines différences sont aussi apparues dans l'équilibre relatif du support social échangé (reçu et donné). Ainsi, par exemple, les individus qui estiment bénéficier d'un échange riche jugent toutefois recevoir relativement moins de support réaliste (du feedback en particulier) et donner moins de support instrumental au supérieur (dans des situations où ce dernier aurait besoin d'une certaine forme de soutien). Les individus en situation d'échange relativement riche tendent à exprimer un manque de support instrumental alors qu'ils donneraient plus de support informatif. Ceux qui se trouvent en situation d'échange pauvre semble donner moins de support informatif qu'ils n'en reçoivent de même que, en partie, de support émotionnel (le feedback) et de support réaliste. En outre, il a été observé qu'il y a un lien positif et significatif entre classe d'opinions relativement à l'échange de support social et degré perçu d'influence sur son propre travail (question 3). En d'autres termes, il semble que plus un individu estime être en situation d'échange riche (et équilibré), plus il estime aussi avoir de l'influence sur son propre travail. La classification effectuée en relation avec l'échange de support social intragroupe montre que l'échange de support émotionnel est la dimension du support social la plus riche entre collègues, alors que le support instrumental échangé semble ici aussi plus rarement présent. 11 est apparu de plus qu'il existe un lien étroit entre le support social échangé entre supérieur et subordonné, d'une part, et celui qui est échangé à l'intérieur de l'équipe (question 2). En d'autres termes, plus l'échange de support social supérieur-subordonné est considéré riche, plus l'échange intragroupe l'est aussi, et réciproquement.Finalement, des liens positifs et significatifs ont aussi été mis en évidence entre la richesse perçue du support social intragroupe (3 classes) et le degré perçu d'influence sur son propre travail (question 4) ou encore la perception individuelle de bénéficier de conditions de travail qui permettent de travailler efficacement (question 5). En d'autres mots, plus le support social intragroupe est jugé riche, plus aussi l'individu a tendance à estimer pouvoir influencer son travail et bénéficier des conditions requises pour travailler efficacement.En conclusion, l'ensemble de ces résultats indiquent fortement que le support social au travail est un champ d'étude qui gagne à positionner l'individu dans sa dynamique interactive d'échange de support tant "vertical" que "horizontal". Ces résultats suggèrent aussi que les liens entre l'estimation qui est faite du support reçu de la part du supérieur, du support donné à celui-ci et, finalement, du support échangé intragroupe sont essentiellement interactifs. Ce qui alimente un courant récent à l'effet que le support social est d'abord et avant tout le résultat d'un échange et non pas unidirectionnel.This paper studies leadership, conditions of influence and effectiveness in workplaces where a group form has been chosen. The study focuses on the interaction within work groups and between employees working in groups and their immediate superiors in a Swedish psychiatric hospital. Its aims are to investigate the effects of this interaction on degree of influence over work and on preconditions for working effectively. An attempt to achieve these aims is made by obtaining a more refined picture of the relation between superior and subordinate. The results show that there is a relationship between the support and opportunities for development that subordinates receive from their superior and the support that subordinates themselves give to their superior. Further, there are positive relationships between, on the one hand, the volume of exchange of social support and, on the other, personal work influence and preconditions for working effectively
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