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    Dynamique de conservation des architectures et du mobilier de tranchées de la Grande Guerre : approches géoarchéologiques des premières lignes (Bois de la Gruerrie, Servon-Melzicourt, Marne)

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    Une opération de sondages archéologiques menée en forêt d’Argonne (Bois de la Gruerie, Servon-Melzicourt, Marne) a été réalisée dans un petit secteur de premières lignes, occupé continuellement entre 1914 et 1918. Le réseau de tranchées montre une organisation spatiale qui reflète deux phases principales de la guerre, la première correspondant à une phase active des combats (de septembre 1914 à septembre 1915), la plus instable et la plus meurtrière, la seconde aux trois années suivantes (de septembre 1915 à septembre 1918) lorsque les soldats se terrent dans un réseau figé. Les sondages réalisés dans chacun des deux réseaux permettent de dresser un schéma dichotomique dans l’organisation architecturale et stratigraphique des vestiges de tranchées, mais également dans la répartition du mobilier archéologique associé. En particulier, l’étude morphométrique des coupes stratigraphiques montre que l’essentiel du comblement s’opère durant les quelques mois ou années qui suivent l’abandon des structures. La dynamique sédimentaire d’altération des structures 1914-15 ayant fonctionné trois années de plus que celle des structures 1915-18, dans un contexte dépourvu de couverture végétale, le colluvionnement a atteint un niveau d’équilibre conduisant à un quasi-nivellement du réseau 1914-15. Ce comblement rapide a cependant permis une meilleure conservation des parois, des aménagements de parois et du mobilier archéologique associé. La dichotomie architecturale reflète également une évolution dans les modalités d’occupation du réseau de tranchée au cours de la guerre.A geoarchaeological survey was developed over an area of the WW1 front line in Argonne (Marne) in order to observe and quantify the preservation processes of a range of trench structures. The remains are preserved under a thick vegetation cover, and were studied through several targeted excavations on these trenches, related structures and the no-man’s-land. The results reveal different trench construction strategies and military traditions according to the nationality of the troops. The conditions of the remains and artifact abundance are also dependent on the duration of structures operating life. Finally, although these remains belong to a recent historical period, which is well documented by textual and iconographic archives, the study of sedimentary and archaeological archives demonstrates the intensity of natural alteration processes since 1918 that add to the phenomena of syn- and post-war recycling

    Péronne (80), Place Audinot, rue Georges Clémenceau, rue des Juifs. La redécouverte des fortifications de l'Urbs Nescia Vinci.

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    L’opération menée à Péronne, place Audinot, a permis la redécouverte des fortifications de l’Urbs Nescia Vinci. De larges sections du mur d’escarpe, dans son état moderne, ont ainsi été mises au jour et ont permis de procéder à des observations détaillées, bien qu’incomplètes, de leur mise en œuvre.Au delà de l’aspect spectaculaire de ces découvertes, de nombreux éléments inédits permettent en outre de préciser les modalités d’occupation du secteur en renouvelant les données disponibles pour le début du plein Moyen Âge dans un secteur peu exploré par l’archéologie préventive

    Du métal allemand dans des mains françaises

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    Une opération de fouilles archéologiques menée sur un champ de bataille de la Première Guerre mondiale (Servon-Melzicourt, Marne, France) a conduit à l’exhumation d’une petite sculpture métallique en forme de pipe, représentant une tête de soldat. Cet artefact a été analysé à la lumière du contexte archéologique de la découverte, dans l’hypothèse d’une production assez inhabituelle dans l’artisanat de tranchée. La sculpture a fait l’objet d’une analyse chimique par pXRF dont les résultats ont été comparés avec plusieurs éléments métalliques analogues retrouvés sur le champ de bataille, issus d’engins explosifs. Cette comparaison a mis en évidence que l’alliage utilisé pour la sculpture, constitué de zinc et d’aluminium et enrichi en tungstène, correspond à un alliage mis au point par l’industrie allemande dès le début du conflit, pour compenser la pénurie de métal. La finesse technique et plastique de cet objet indique que son auteur a pu trouver les éléments, le temps et les conditions nécessaires pour appliquer son savoir-faire dans le temps de la guerre.Archaeological excavations on a WW1 battlefield in Argonne (Servon-Melzicourt, France) led to the discover of a metallic sculpture representing a pipe-shaped soldier head. The stratigraphic position in a French trench of the first year of the war led to propose a hypothetical handicraft product origin considered as an uncommon Art-trench case. The head was analyzed with a XRF chemical study and compared with WW1-artillery items discovered on the same excavated area. It revealed that the pipe-head is made of a zamac alloy enriched with tungsten, that reflects specific alloy used during the war by German armament industries for compensating metallic shortages. Stylistic and manufacturing technical studies indicates an expert work that points out the high forge and sculpture knowledge of the statuary craftsman who could have recycled bombshell items on battlefield. Several technical characters restrict the interpretation as an Art-trench product, demonstrating the lack of knowledge and complexity of handicraft processes within the front area

    Péronne (80), Place Audinot, rue Georges Clémenceau, rue des Juifs. La redécouverte des fortifications de l'Urbs Nescia Vinci.

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    L’opération menée à Péronne, place Audinot, a permis la redécouverte des fortifications de l’Urbs Nescia Vinci. De larges sections du mur d’escarpe, dans son état moderne, ont ainsi été mises au jour et ont permis de procéder à des observations détaillées, bien qu’incomplètes, de leur mise en œuvre.Au delà de l’aspect spectaculaire de ces découvertes, de nombreux éléments inédits permettent en outre de préciser les modalités d’occupation du secteur en renouvelant les données disponibles pour le début du plein Moyen Âge dans un secteur peu exploré par l’archéologie préventive

    Saint-Pathus (77), 5 rue Saint-Antoine. Occupation rurale du premier Moyen-âge au XVIIIe siècle. Évolution et cristallisation de la trame villageoise

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    Les fouilles menées sur le site du « 15 rue Saint-Antoine » à Saint-Pathus, ont été réalisées par le bureau d’étude Éveha sous la responsabilité d’Isabelle Caillot. Les opérations archéologiques déjà menées sur le territoire de Saint-Pathus concernaient principalement des terres agricoles autour du village ancien. Le site du « 15 Rue Saint-Antoine » constituait donc la première occasion de documenter archéologiquement ce secteur à 150 m de l'église paroissiale du XIIe siècle. La fouille permet d’attester d’une occupation rurale médiévale (XIe siècle) en périphérie de village et en bord d’une voie ancienne axe principal et structurant de Saint-Pathus jusqu’au XVIIIe siècle. A l’époque moderne l’organisation spatiale des vestiges révèle la pérennité de la trame parcellaire probablement héritée du bas Moyen-âge et traduit une évolution très lente de l’habitat, avec une stabilité évidente du XIe au XVIIIe siècle et une pétrification tardive et progressive

    Saint-Pathus (77), 5 rue Saint-Antoine. Occupation rurale du premier Moyen-âge au XVIIIe siècle. Évolution et cristallisation de la trame villageoise

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    Les fouilles menées sur le site du « 15 rue Saint-Antoine » à Saint-Pathus, ont été réalisées par le bureau d’étude Éveha sous la responsabilité d’Isabelle Caillot. Les opérations archéologiques déjà menées sur le territoire de Saint-Pathus concernaient principalement des terres agricoles autour du village ancien. Le site du « 15 Rue Saint-Antoine » constituait donc la première occasion de documenter archéologiquement ce secteur à 150 m de l'église paroissiale du XIIe siècle. La fouille permet d’attester d’une occupation rurale médiévale (XIe siècle) en périphérie de village et en bord d’une voie ancienne axe principal et structurant de Saint-Pathus jusqu’au XVIIIe siècle. A l’époque moderne l’organisation spatiale des vestiges révèle la pérennité de la trame parcellaire probablement héritée du bas Moyen-âge et traduit une évolution très lente de l’habitat, avec une stabilité évidente du XIe au XVIIIe siècle et une pétrification tardive et progressive

    Saint-Pathus (77), 5 rue Saint-Antoine. Occupation rurale du premier Moyen-âge au XVIIIe siècle. Évolution et cristallisation de la trame villageoise

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    Les fouilles menées sur le site du « 15 rue Saint-Antoine » à Saint-Pathus, ont été réalisées par le bureau d’étude Éveha sous la responsabilité d’Isabelle Caillot. Les opérations archéologiques déjà menées sur le territoire de Saint-Pathus concernaient principalement des terres agricoles autour du village ancien. Le site du « 15 Rue Saint-Antoine » constituait donc la première occasion de documenter archéologiquement ce secteur à 150 m de l'église paroissiale du XIIe siècle. La fouille permet d’attester d’une occupation rurale médiévale (XIe siècle) en périphérie de village et en bord d’une voie ancienne axe principal et structurant de Saint-Pathus jusqu’au XVIIIe siècle. A l’époque moderne l’organisation spatiale des vestiges révèle la pérennité de la trame parcellaire probablement héritée du bas Moyen-âge et traduit une évolution très lente de l’habitat, avec une stabilité évidente du XIe au XVIIIe siècle et une pétrification tardive et progressive

    Quévert (22), ZAC DE Bel Air. Un atelier de réduction du Fer gaulois dans la zone de production sidérurgique de Quévert.

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    La fouille préventive liée au projet d’extension de la ZAC de Bel Air à Quévert a été réalisée par le bureau d’études Éveha entre septembre et octobre 2020.Elle a concerné une emprise d’environ 2 200 m² et a permis de mettre au jour 29 structures archéologiques.La principale occupation, objet de la prescription de fouille, correspond à l’implantation d’un petit atelier de réduction du minerai de fer daté par des analyses radiocarbone entre le milieu du IVe et le IIe siècle av. J.-C.Celui-ci comprend un bas fourneau à scories piégées et trois fosses charbonnières quadrangulaires. Seules les activités de réduction du minerai et de production du combustible étaient pratiquées au sein de l’atelier. Les étapes antérieures (extraction et préparation du minerai) et postérieures (épuration, forgeage) de la chaîne opératoire sidérurgique ne sont pas attestées dans l’emprise de l’opération.Après un long hiatus, un système fossoyé est mis en place aux Époques moderne ou contemporaine qui se rapporte au réseau parcellaire du cadastre ancien.Enfin, une occupation récente, datable du siècle dernier, est matérialisée par une clôture sur poteaux plantés et un drain

    Quévert (22), ZAC DE Bel Air. Un atelier de réduction du Fer gaulois dans la zone de production sidérurgique de Quévert.

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    La fouille préventive liée au projet d’extension de la ZAC de Bel Air à Quévert a été réalisée par le bureau d’études Éveha entre septembre et octobre 2020.Elle a concerné une emprise d’environ 2 200 m² et a permis de mettre au jour 29 structures archéologiques.La principale occupation, objet de la prescription de fouille, correspond à l’implantation d’un petit atelier de réduction du minerai de fer daté par des analyses radiocarbone entre le milieu du IVe et le IIe siècle av. J.-C.Celui-ci comprend un bas fourneau à scories piégées et trois fosses charbonnières quadrangulaires. Seules les activités de réduction du minerai et de production du combustible étaient pratiquées au sein de l’atelier. Les étapes antérieures (extraction et préparation du minerai) et postérieures (épuration, forgeage) de la chaîne opératoire sidérurgique ne sont pas attestées dans l’emprise de l’opération.Après un long hiatus, un système fossoyé est mis en place aux Époques moderne ou contemporaine qui se rapporte au réseau parcellaire du cadastre ancien.Enfin, une occupation récente, datable du siècle dernier, est matérialisée par une clôture sur poteaux plantés et un drain

    Quévert (22), ZAC DE Bel Air. Un atelier de réduction du Fer gaulois dans la zone de production sidérurgique de Quévert.

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    La fouille préventive liée au projet d’extension de la ZAC de Bel Air à Quévert a été réalisée par le bureau d’études Éveha entre septembre et octobre 2020.Elle a concerné une emprise d’environ 2 200 m² et a permis de mettre au jour 29 structures archéologiques.La principale occupation, objet de la prescription de fouille, correspond à l’implantation d’un petit atelier de réduction du minerai de fer daté par des analyses radiocarbone entre le milieu du IVe et le IIe siècle av. J.-C.Celui-ci comprend un bas fourneau à scories piégées et trois fosses charbonnières quadrangulaires. Seules les activités de réduction du minerai et de production du combustible étaient pratiquées au sein de l’atelier. Les étapes antérieures (extraction et préparation du minerai) et postérieures (épuration, forgeage) de la chaîne opératoire sidérurgique ne sont pas attestées dans l’emprise de l’opération.Après un long hiatus, un système fossoyé est mis en place aux Époques moderne ou contemporaine qui se rapporte au réseau parcellaire du cadastre ancien.Enfin, une occupation récente, datable du siècle dernier, est matérialisée par une clôture sur poteaux plantés et un drain
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