30 research outputs found

    Exposition des travailleurs en Ă©levages de porcs et de volailles de chair Ă  l’ammoniac et aux particules

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    The air of pig and poultry farms contains ammonia and dust. To characterize the exposure of workers to these pollutants, data were collected on farms. Measurements were carried out in 20 pig farms during piglet care, weaning, feeding of piglets and sorting pigs and in 21 poultry farms during inspection of animals, catching birds, the manure disposal and litter distribution in the building. In general, particulate matter and ammonia are not considered as occupational hazards by workers. The risk is often minimized but measurements showed that exposure to particulate matter and ammonia poses a risk to their health (increased respiratory symptoms and decreased respiratory capacity). In addition, 15% of pig farms had an ammonia content above the occupational exposure limit (20 ppm for 15 minutes) on at least one of the tasks monitored. In poultry farming, 17% of the ammonia measurements during the tasks followed without mulching, and 3% of all the measurements of particles carried out exceeded the maximum recommended value (5 mg / m3 of cellular particles). It is necessary to sensitize the actors of the field on the respiratory risks. For this purpose, an AIR Eleveur YouTube channel was created as well as 2 brochures (protection equipment and AIR Eleveur results).L'air des bĂątiments porcins et avicoles contient de l’ammoniac et des particules. Pour caractĂ©riser l'exposition des travailleurs Ă  ces polluants, des donnĂ©es ont Ă©tĂ© collectĂ©es dans des exploitations agricoles. Les mesures ont Ă©tĂ© effectuĂ©es dans 20 exploitations porcines pendant des tĂąches considĂ©rĂ©es comme exposantes : les soins aux porcelets, le sevrage, l'alimentation des porcelets et le tri des porcs. 21 exploitations avicoles ont Ă©galement Ă©tĂ© suivies pendant la surveillance en fin de bande, le ramassage, le curage du fumier et le paillage du bĂątiment. En gĂ©nĂ©ral, les particules et l'ammoniac ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des risques professionnels par les travailleurs. Le risque est souvent minimisĂ© mais les mesures montrent que l'exposition aux particules et Ă  l'ammoniac impacte leur santĂ© (augmentation des symptĂŽmes respiratoires et diminution de la capacitĂ© respiratoire). En outre, 15% des exploitations porcines ont une teneur en ammoniac supĂ©rieure Ă  la limite d'exposition professionnelle (20 ppm pendant 15 minutes) pour au moins une des tĂąches contrĂŽlĂ©es. En aviculture, 17% des mesures d'ammoniac au cours des tĂąches suivies sans paillage et 3% de toutes les mesures de particules effectuĂ©es dĂ©passent la valeur maximale recommandĂ©e (5 mg/m3 de particules alvĂ©olaires). Il est nĂ©cessaire de sensibiliser les acteurs du terrain aux risques respiratoires. À cette fin, une chaĂźne YouTube AIR Eleveur a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e, ainsi que 2 brochures (Ă©quipement de protection et rĂ©sultats AIR Eleveur)

    Les reprĂ©sentations de l’animal et du bien-ĂȘtre animal par les Ă©leveurs français

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    Plusieurs travaux rĂ©cents ont permis d’apprĂ©hender les reprĂ©sentations des Ă©leveurs, vis-Ă -vis de l’animal et du bien-ĂȘtre animal. Ils mettent en Ă©vidence un certain nombre d’élĂ©ments communs Ă  tous les Ă©leveurs : la place centrale de l’animal dans la dĂ©finition du mĂ©tier, la relation professionnelle aux animaux, le rĂŽle central de l’observation dans le mĂ©tier d’éleveur
 Ils montrent la diversitĂ© des reprĂ©sentations de l’élevage, des animaux d’élevage et des pratiques, en fonction du type d’animaux, de l’histoire personnelle des individus et des dĂ©marches qualitĂ© dans lesquelles ils sont engagĂ©s : degrĂ© d’affectivitĂ© et d’attachement aux animaux, vision Ă©thique de leur mĂ©tier, perception des besoins des animaux
 Les rĂ©sultats de ces projets ouvrent des perspectives pour la recherche et le dĂ©veloppement agricole afin de concevoir des outils pour le conseil, ainsi que des formations de techniciens ou d’éleveurs.A number of recent projects have studied the way livestock farmers perceive animals and animal welfare. Farmers share certain ideas: animals play a central role in their profession; their relationship with animals is professional; observation is an essential part of their work. However, these studies have also highlighted that the way farmers perceive livestock farming, animals and practices varies widely in terms of emotional attachment to the animals, their ethical view of the profession, the perception of the animals' needs, and the definition of animal welfare. This diversity depends on the farmer's background, on the type of animals kept and on the quality scheme in which the farmer might be involved. The results of these projects have opened up new perspectives in research and development in animal rearing, leading to the creation of diagnostic and advisory tools, and the organisation of training courses for farmers and agricultural technicians

    Comment mieux accompagner les Ă©leveurs dans les grandes exploitations laitiĂšres du point de vue des acteurs ?

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    Au cours de l’annĂ©e 2017, des Ă©leveurs (dans des grandes exploitations laitiĂšres ou Ă  forte productivitĂ©), d’une part, et des conseillers, d’autre part, ont Ă©tĂ© rĂ©unis dans le cadre de « focus groups » pour rĂ©flĂ©chir et Ă©changer sur les besoins d’accompagnement dans les grandes exploitations laitiĂšres, tels qu’ils les ressentaient pour eux-mĂȘmes, dans le cas des Ă©leveurs, ou chez les Ă©leveurs qu’ils cĂŽtoient dans leur activitĂ© pour les conseillers. Deux focus groups d’éleveurs ont eu lieu, le premier en Bretagne, Ă  cĂŽtĂ© de Rennes, avec 12 Ă©leveurs, et le second en Lorraine, Ă  Nancy, avec 14 Ă©leveurs. Le focus group de conseillers a, lui, eu lieu en Bretagne avec 18 conseillers de mĂ©tiers et structures divers (Banques, vĂ©tĂ©rinaires, contrĂŽle laitier, aliments, chambres d’agriculture, conseil stratĂ©gie, MSA, 
). Peu de conseillers Ă©taient spĂ©cialisĂ©s « grands troupeaux » mais tous en avaient dans leur clientĂšle. Les Ă©leveurs et les conseillers rĂ©unis ont fait part de leur fort intĂ©rĂȘt Ă  Ă©changer sur les grandes exploitations laitiĂšres. Les Ă©leveurs identifient en effet des spĂ©cificitĂ©s en matiĂšre de conduite des grands troupeaux laitiers « une indispensable organisation du travail, plus de temps passĂ© au bureau qu’à l’étable, une gestion d’entreprise et la gestion d’un troupeau et non par vache ». Les Ă©leveurs bretons ont mis en avant leur besoin d’accompagnement autour de la gestion des relations humaines, et notamment la communication au sein du collectif de travail, alors que les Ă©leveurs de l’Est tĂ©moignent de besoins sur le management des salariĂ©s (formation, pĂ©rennisation de la main-d’Ɠuvre, lĂ©gislation du travail,
). Les conseillers quant Ă  eux ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper des dĂ©marches d’accompagnement sur le long terme (actions prĂ©ventives plutĂŽt que curatives), dont il est parfois difficile de faire reconnaĂźtre, et de vendre, la valeur ajoutĂ©e auprĂšs des agriculteurs. Ils insistent sur le besoin d’acquĂ©rir des rĂ©fĂ©rences spĂ©cifiques sur les grands troupeaux, ainsi que sur le partage des donnĂ©es diverses entre conseillers afin des concevoir une dĂ©marche adaptĂ©e Ă  chaque exploitation. Ce travail a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© dans le cadre du projet Casdar Orgue « Organisation du travail, durabilitĂ© sociale et transmissibilitĂ© des “ grandes exploitations laitiĂšres Ă  la française ”dans l’aprĂšs quota

    Accompagner les futurs Ă©leveurs de grands troupeaux laitiers ? Point de vue des enseignants-formateurs

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    Accompagner les futurs Ă©leveurs de grands troupeaux laitiers ? Point de vue des enseignants-formateurs. Salon international des Productions Animales - Space 2019 - Les mutations du travail dans les grands troupeaux laitiers : comment mieux accompagner les Ă©leveurs et futurs Ă©leveur

    Le travail, sujet intime et multifacette : premiĂšres recommandations pour l’aborder dans le conseil en Ă©levage

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    National audienceOn the one hand, working conditions constitute a major concern for livestock farmers. On the other hand, farmers rarely raise this issue nor ask for advice about it. In parallel, many advisers find it difficult to provide services' to farmers on this topic. We analyzed the difficulties they meet through several field experiences, in order to formulate recommendations that could help to better support farmers. Some difficulties are linked to the personal and multifaceted characteristics of the tropic. This aspect has to be taken into account by advisers when choosing their position towards farmers (technical expert, facilitator ...), depending on the moment and the situation. Other troubles refer to the collaboration with colleagues, since additional skills or knowledge must be solicited to treat working issues. To improve the situation, we point out that it is essential to help advisers to adapt their practices and positioning, to increase their knowledge of the work on livestock farms, to gain new skills, approaches and tools to support farmers. The organizational framework also has to be worked so that complementary work involving several organizations and players is possible.De façon paradoxale, alors que le travail constitue un enjeu important pour la pĂ©rennitĂ© des exploitations d’élevage, les Ă©leveurs en parlent relativement peu et sollicitent rarement de façon spontanĂ©e un accompagnement sur ce thĂšme. ParallĂšlement, les conseillers sont nombreux Ă  faire part de leurs difficultĂ©s Ă  s’approprier le sujet et Ă  se positionner comme des personnes ressources sur ce thĂšme auprĂšs des Ă©leveurs. A partir d'expĂ©riences de terrain, nous avons analysĂ© les difficultĂ©s que les conseillers ressentent et expriment, en vue de formuler quelques recommandations pour les lever. Parmi les difficultĂ©s Ă©noncĂ©es, certaines sont liĂ©es au fait que le travail est Ă  la fois un sujet intime et tabou, et un sujet multifacette. Ces caractĂ©ristiques questionnent d’une part le choix d’une posture adĂ©quate (prescription, expertise, accompagnement
) selon la situation de conseil dans laquelle ce sujet est abordĂ©, et d’autre part les relations avec les collĂšgues, car il est souvent nĂ©cessaire de s’appuyer sur des compĂ©tences et des intervenants complĂ©mentaires. Les recommandations pour la mise en oeuvre d’un conseil sur le travail portent sur les Ă©volutions des pratiques des conseillers eux-mĂȘmes mais aussi sur le cadre organisationnel. Les conseillers ont tout d’abord besoin de connaissances sur le champ du travail, de compĂ©tences pour faciliter l’émergence de besoins, accompagner dans la durĂ©e les agriculteurs, et ont besoin d’outils et de mĂ©thodes pour Ă©tayer leur conseil. Le cadre organisationnel doit aider Ă  articuler des compĂ©tences et des organismes complĂ©mentaires afin de constituer une offre de conseil centrĂ©e sur le travail

    L'élevage de précision, quels changements dans la relation homme-animal et la représentation de leur métier par les éleveurs ?

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    International audienceA survey was carried out on 25 farms in France to better understand how new technologies impact human-animal relationships on the farm and farmers’ views of their profession. The farms produced three species with different equipment: a milking robot andorheat detector for dairy cows, an automatic feeder for sows, and a housing management system and or automated weighing system for poultry. Three profiles emerged from the analysis of the semi-directed interviews with farmers.Farmers with the profile A consider that one cannot talk about the human-animal relationship on their farm, and do not enjoy either touching or talking to their animals. In profile B,the farmersassociate a good human-animal relationship with animals’ welfare. Profile C is characterized by the central place occupied by animals. They associate a good human-animal relationship with the animals’ absence of fear.Farmers motivated by animals(profile C)find in precision livestock farmingbenefits related to animals, while the others (profile A and B)find technical benefits detached from the animals.The farmers have room to manoeuvre in how they use the equipment; this can be seen in the degree to which tasks are delegated to the equipment, which can be partial or total; or in the practices they implement to keep close to animals or not; or in the morning routine, by first looking at the animals or atthe computer.Nevertheless, some farmers noted limits to the place of new technologies on a farm, saying that they can supplement farmers’ observations but not replace them.In this article, wedescribe the three profilesand focus on specific outcomes for dairy producerPour mieux comprendre l'impact des nouvelles technologies sur la relation homme-animal et sur la reprĂ©sentation que les Ă©leveurs ont de leur mĂ©tier, 25 enquĂȘtes ont Ă©tĂ© conduites en Bretagne. Les Ă©leveurs Ă©lĂšvent des truies gestantes avec alimentation individuelle automatisĂ©e (DAC ou selfi feeder), des vaches laitiĂšres avec robot de traite et/ou dĂ©tecteur de chaleurs, ou des poulets de chair, avec boitier de rĂ©gulation et/ou peson automatique. Trois profils d'Ă©leveurs ressortent de l'analyse des entretiens semi-directifs. Les Ă©leveurs du profil A disent qu'il n'existe pas de relation homme-animal dans leur Ă©levage, et n'aiment ni toucher les animaux ni leur parler. Dans le profil B, les Ă©leveurs associent bonne relation homme-animal et bien-ĂȘtre des animaux. Le profil C est caractĂ©risĂ© par la place centrale des animaux. Ils associent la bonne relation homme-animal Ă  l'absence de peur des animaux. Les Ă©leveurs motivĂ©s par l'animal (profil C) trouvent dans l'Ă©levage de prĂ©cision des bĂ©nĂ©fices en lien avec l'animal, et les autres (profils A et B) y voient surtout des bĂ©nĂ©fices techniques et apprĂ©cient particuliĂšrement le travail avec les nouveaux outils. Ces profils montrent que les Ă©leveurs disposent de marges de manoeuvre dans la maniĂšre dont ils utilisent les Ă©quipements. Ainsi, ils peuvent choisir de dĂ©lĂ©guer totalement, ou seulement partiellement, Ă  l'Ă©quipement, la tĂąche ou la dĂ©cision. D'autres se diffĂ©rencient en mettant en oeuvre, ou pas, des pratiques relationnelles pour conserver une proximitĂ© avec les animaux ; ou encore, certains commencent leur journĂ©e par regarder les animaux, et d'autres, l'ordinateur. Plusieurs Ă©leveurs prĂ©cisent cependant que les donnĂ©es consultĂ©es sur l'ordinateur complĂštent l'observation directe des animaux par l'Ă©leveur mais ne la remplacent pas. Dans cet article, nous prĂ©sentons les trois profils d'Ă©leveurs et rĂ©alisons un focus sur les Ă©leveurs de vaches laitiĂšres

    How can we better support the future in dairy farmers from the point of view of the stakeholders?

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    The context of milk production is changing in France. The operations are expanding and specializing, support tothe farmers must evolve. During 2017, dairy farmers and advisors were brought together in focus groups to reflectand discuss the support needs in these dairy farms, as they felt they were for themselves, in the case of farmers, or among the farmers they work with in their activity for the advisors. Farmers in dairy farms were selected on specific criteria: more than 100 cows, more than 3 persons in the workforce or with a high productivity per labour unit (more than 500,000 litres per labour unit). Two focus groups of farmers took place, 12 farmers in Western France and 14 in Eastern France. The focus group of advisors took place in Brittany with 18 advisors from various trades and structures (banks, veterinarians, milk recording, food, chambers of agriculture, strategy consulting, National Social Insurance for agricultural workers, 
). The farmers and advisors gathered expressed their strong interest of this purpose for these dairy farms. Farmers identify specificities in the management of large dairy herds ‘an essential organization of work, more time spent in the office than in the stable, business management and the management at herd-scale and not per cow’. Western farmers have highlighted their need for support around the management of human relations, and in particular communication within the work collective, while Eastern farmers testify to needs on employee management (training, sustainability of the workforce, labour legislation,...) and how to adapt their farm to a changing context (market uncertainties). The advisors insisted on the need to develop long-term support measures (preventive rather than curative actions), whose added value is sometimes difficult to have recognized and sold to farmers. They insist on the need to acquire specific references on large herds, as well as on the sharing of various data between advisors in order to design an approach adapted to each farm

    Animal pain assessment as an innovative and sustainable way of animal breeding in farm

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    Sustainable assessment seems to be quite complex to do because there are different ideas of what exactly should be ‘sustained’ in terms of degraded natural resources (soil and water insecurity) and/or socioeconomic challenges (economic growth, threatened rural livelihoods, social injustice). Even if sustainable development lacks clarity, it supports the common wish of welfare and wellbeing for all, now and in the future. As the development of assessment methods towards sustainability often aim to design more productive, sustainable production systems that are less harmful to the environment, we propose in our contribution to focus on social sustainability such as animal welfare which directly interfere on wellbeing of humans and animals but also on the efficiency of farm production. In fact, animal welfare is here assess through animal pain indicators which mix animal welfare concerns, animal health issues and animal breeding efficiency (animal pain inducing more work time for farmers and a less growth rate for animals). But animal pain seems hard to objective depending both on self-sensibility of humans and on the status of animal species considered. It also depends on breeding experience of farmers and social interactions they have with various expertise such as veterinarians or researchers. This is why, we have considered in our contribution the case of bovine and pig breeding in which both the status of animal sensibility and the organization of expertise between farmers and their advisors differs. We have used two different ways to study how the stakeholders deal with animal pain. At first, we have gathered breeders, veterinarians, farm advisors and trainers in two focus groups (FC): the first one have been focused on empirical pain assessment, the second one to appraise procedure experimented by scientist and engineers in order to better manage animal pain in farms. We have then conducted two qualitative surveys: one in farm and one to grasp how farmers, veterinarians and technicians interact to share information and knowledge about animal pain assessment in order to better manage farm animals. The first FC led us to clarify the dimensions of a practical assessment of pain combining variability of perception, problem detection and qualification of pain. The second FC highlights the delicate division of roles between stakeholders and the practical constraints and resources of a better management of animal pain. The first qualitative survey shows the relative absence of animal assessment by farmers, except when it is connected with an illness. The second qualitative survey describes the condition of mutual learning betwen farmers and advisors for catalyzing practical change in animal pain management.Nous proposons de mettre l'accent sur le bien-ĂȘtre des animaux, qui est selon nous une composante de la durabilitĂ© sociale dans la mesure oĂč elle agit Ă  la fois sur le bien-ĂȘtre des humains et l'efficacitĂ© de l’élevage en amĂ©liorant la relation homme-animal. PlutĂŽt que de considĂ©rer globalement le bien-ĂȘtre animal, nous avons cependant choisi de nous focaliser plus particuliĂšrement sur les douleurs animales qui associent Ă©troitement bien-ĂȘtre et santĂ© des animaux avec un impact direct sur la productivitĂ© de l’élevage. S’il existe des grilles d'Ă©valuation assez complĂštes du bien-ĂȘtre animal (via le projet Welfare Quality UE), leur mise en Ɠuvre sur le terrain s’avĂšre fastidieuse en nĂ©cessitant l’intervention d’un expert patentĂ© pour auditer l’élevage dans son ensemble en mobilisant des indicateurs scientifiques du bien-ĂȘtre animal. L’intĂ©rĂȘt de considĂ©rer le cas des douleurs animales est qu’elle renvoie plus directement Ă  une compĂ©tence de l’éleveur pour dĂ©celer dans le comportement de ses animaux l’expression d’une douleur. MĂȘme si la dĂ©tection et l’évaluation de la gravitĂ© de la douleur peut varier d’un Ă©leveur Ă  l’autre, elle induit une prise de dĂ©cision qui lĂ  encore relĂšve de la compĂ©tence de l’éleveur mais aussi des diffĂ©rents intervenants en Ă©levage, du vĂ©tĂ©rinaires aux diffĂ©rents techniciens qui accompagne l’éleveur dans la gestion de l’élevage
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