9 research outputs found

    Presence of Alkaloids and Cyanogenic Glycosides in Fruits Consumed by Sympatric Bonobos and the Nkundo People at LuiKotale/Salonga National Park, Democratic Republic of Congo and Its Relationship to Food Choice

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    The importance of secondary compounds remains poorly studied in wild plants eaten by bonobos (Pan paniscus) and humans. As part of this study, alkaloids and cyanogenic glycosides (cyanide) were investigated in wild fruits consumed by bonobos at LuiKotale in Salonga National Park. In high concentrations, the two components can become toxic. Therefore, we investigated whether the bonobos and the Nkundo people avoid high concentrations of these components in their food. To analyze alkaloids and to detect the presence of cyanogenic glycosides, we used semi-quantitative methods. Of the 75 species of fruit analyzed, 28 species (37%) were revealed to have alkaloids at different proportions and 47 species (63%) were shown to be without alkaloids, 12 species (16%) with low concentrations (+), 14 species (19%) with moderate concentrations (++), and two species (3%) with high concentrations (+++). Of the 75 species, 60 were eaten, of which 46 were consumed only by bonobos, 13 were eaten by both bonobos and the Nkundo people, and one species (Piper guinensis) was eaten only by the Nkundo people. In total, bonobos ate 59 species and the Nkundo people 14 species. Of the 60 species consumed, the majority, i.e., 39 species (65%) did not show the presence of alkaloids, while 11 species (18%) showed a low concentration and 10 species (17%) moderate concentrations. As for cyanogenic glycosides (cyanide), this was detected in only three of the 75 species of fruit analyzed. Two species, Camptostylus mannii and Dasylepsis seretii, belong to the Achariaceae family, with Oncoba welwitschii in the Salicaceae family. The two species of Achariaceae both contain alkaloids and cyanogenic glycosides. No species eaten by the Nkundo contained cyanogenic glycosides. Hence, we infer that bonobos and the Nkundo people both avoid eating fruit species that contain high concentrations of alkaloids and cyanogenic glycosides, and this might have relevance linked to the evolution of seed dispersal

    ETAT DE LIEU DES ÉQUIPEMENTS DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DANS LES ÉCOLES SECONDAIRES DE LA COMMUNE LUBUMBASHI

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    Que nous les voulions ou pas les Technologies de l’Information et de la Communication « TIC » vont finir Ă  faire leur entrĂ©e dans notre environnement scolaire d’une manière ou d’une autre. Ne pas accepter ces TIC serait une grande aberration et un recul de notre système Ă©ducatif. Nul ne peut ignorer la magie qu’apportent ces TIC  dans le processus enseignement-apprentissage. A cet effet, en Afrique en gĂ©nĂ©ral et en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo en particulier, il faut penser Ă  Ă©quiper les Ă©coles et former les enseignants Ă  l’utilisation pĂ©dagogique de ces outils. Toutefois, nous nous rendons compte que les enseignants Ă  former sont lĂ , sauf les matĂ©riels TIC qui sont absents dans la quasi-totalitĂ© de nos Ă©coles. Comment peut-on envisager former les enseignants tant que les Ă©coles ne sont pas Ă©quipĂ©es. Raison pour laquelle, dans cette Ă©tude, nous dĂ©montrerons le bien fondĂ© de commencer par Ă©quiper les Ă©coles en outils TIC tout en cherchant Ă  faire un Ă©tat d) lieu de l’équipement TIC et ses pĂ©riphĂ©riques dans nos Ă©coles. Une fois nos Ă©coles Ă©quipĂ©es nous pouvons nous rĂ©jouir de cette première phase et penser sur la seconde centrĂ©e Ă  la formation des enseignants.Que nous les voulions ou pas les Technologies de l’Information et de la Communication « TIC Â» vont finir Ă  faire leur entrĂ©e dans notre environnement scolaire d’une manière ou d’une autre. Ne pas accepter ces TIC serait une grande aberration et un recul de notre système Ă©ducatif. Nul ne peut ignorer la magie qu’apportent ces TIC  dans le processus enseignement-apprentissage. A cet effet, en Afrique en gĂ©nĂ©ral et en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo en particulier, il faut penser Ă  Ă©quiper les Ă©coles et former les enseignants Ă  l’utilisation pĂ©dagogique de ces outils. Toutefois, nous nous rendons compte que les enseignants Ă  former sont lĂ , sauf les matĂ©riels TIC qui sont absents dans la quasi-totalitĂ© de nos Ă©coles. Comment peut-on envisager former les enseignants tant que les Ă©coles ne sont pas Ă©quipĂ©es. Raison pour laquelle, dans cette Ă©tude, nous dĂ©montrerons le bien fondĂ© de commencer par Ă©quiper les Ă©coles en outils TIC tout en cherchant Ă  faire un Ă©tat d) lieu de l’équipement TIC et ses pĂ©riphĂ©riques dans nos Ă©coles. Une fois nos Ă©coles Ă©quipĂ©es nous pouvons nous rĂ©jouir de cette première phase et penser sur la seconde centrĂ©e Ă  la formation des enseignants

    Analyse de quelques genres littéraires songye (l23) : la comptine et la devinette

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    Le présent article a porté sur la comptine et la devinette. L’analyse s’est focalisée d’abord sur le contexte de production (situation), ensuite sur les acteurs qui interviennent et enfin, sur leur rôle social ou communicationnel. Il importe de noter que dans le premier cas tout comme dans le second, on observe l’implication d’un émetteur et d’un récepteur, c’est-à-dire des acteurs qui communiquent simultanément. Donc, il existe un acte locutoire, perlocutoire et illocutoire entre l’émetteur et le récepteur

    Recherche d’alcaloïdes et hétérosides cyanogénétiques (cyanures) dans les fruits consommés par Pan paniscus à Luikotale dans le Parc National de la Salonga-Sud, RD Congo

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    Certains travaux de recherche montrent que le choix alimentaire vise à éviter l’ingestion des substances qui altèrent la qualité organoleptique. D’autres encore montrent que le choix d’aliments et l'efficacité de recherche des nourritures sont susceptibles d'être affectés par la qualité nutritionnelle, la distribution et l'abondance des sources. L’importance des composés secondaires dans les plantes sauvages consommées par Pan paniscus (bonobo) reste encore peu étudiée. Dans le cadre de cette étude, les alcaloïdes et hétérosides cyanogénétiques (cyanures) sont recherchés dans les fruits (pulpes) consommés par les bonobos à Luikotale, Parc National de la Salonga. A travers cette étude, nous avons cherché à savoir si les bonobos évitent de fortes concentrations en ces éléments dans leur nourriture. Notre méthodologie a consisté à rechercher les alcaloïdes par les analyses semi quantitatives en utilisant les réactifs de Dragendorff, Mayer et Wagner selon la méthode de Ganzhorn. Nous avons également procédé par les analyses semi quantitatives pour détecter la présence des cyanures selon la méthode deFeigl and Anger. Parmi les fruits de 53 espèces analysées mangées par les bonobos, la grande majorité d’entre eux (fruits de 38 espèces représentant 72 % de la totalité) n’ont pas montré la présence d’alcaloïdes, ceux de 7 espèces représentant 13 % ont montré une faible concentration (+) et ceux de 8 espèces représentant 15 % ont  montré une concentration moyenne (++). Quant aux hétérosides cyanogénétiques (cyanures), les tests pratiqués sur les fruits de 53 espèces mangés par les bonobos nous ont permis d’identifier seulement deux espèces qui en contiennent. Ces deux espèces appartiennent toutes à la famille des Salicaceae (Flacourtiaceae), il s’agit de : Camptostylus mannii et Dasylepsis seretii. A la lumière des résultats obtenus, les proportions des fruits mangés ne contenant pas d’alcaloïdes sont plus élevées que ceux qui en contiennent. Ces proportions sont encore plus élevées pour les hétérosides cyanogénétiques. Cette étude montre que les bonobos consomment des fruits contenant peu d’alcaloïdes et des hétérosides cyanogénétiques car, à de fortes concentrations, ces substances altèrent le goût du fruit et deviennent toxiques

    Recherche d’alcaloïdes dans les plantes consommées par Pan paniscus et celles utilisées pour le traitement des maladies gastro-intestinales par Homo sapiens à LuiKotale (Parc National de la Salonga en RD Congo)

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    Les plantes comme d’autres êtres vivants ont développé un certain nombre de mécanismes pour se protéger contre les prédateurs et les infections. Les métabolites secondaires sont considérés comme des moyens de défense des plantes contre les herbivores. Servant d’antidotes, dans certains cas, ils peuvent être ingérés pour l'automédication chez les animaux. Depuis 2002, nous avons étudié l'utilisation des plantes par les bonobos (Pan paniscus, Pp) et les humains (Homo sapiens, Hs) à LuiKotale, en République Démocratique du Congo. A partir de Mai 2007, nous avons étudié le rôle et la teneur en alcaloïdes dans les plantes qu’ils consomment. Pour ce faire, nous avons choisi 60 espèces de plantes utilisées soit 17 par Pp ,19 par Hs et 24 communes aux deux espèces. Ces plantes appartiennent à 29 familles et comprennent 60% d’arbres, 22% d’arbustes, 10% de lianes et 8% d’herbes. Pour contrôler la variabilité intra et extraspécifique de leur teneur en alcaloïdes, nous avons choisi six plantes par espèce dans des habitats parfois différents. Les écorces et les feuilles ont été récoltées pour une analyse semi-quantitative in situ. Pour s’assurer de la fiabilité des résultats, trois types de réactifs de test d’alcaloïdes ont été utilisés en parallèle : Dragendorff, Mayer et Wagner. L’abondance en alcaloïdes a été classée en quatre catégories : « absent », « faible », « moyen » et« abondant ». De l’analyse de 350 plantes échantillonnées (correspondant à 6300 tests) soit 97% sur 360 prévues initialement, la présence d’alcaloïdes a été avérée dans 48 espèces (de l’ordre de 80%) correspondant à 24 familles indépendamment de leur teneur et du nombre d’individus retenus pour l’analyse. Si pour quelques espèces, l’absence ou la teneur en alcaloïdes était quasi-constante, le plus grand nombre a présenté une remarquable diversité intra et interspécifique en teneur d’alcaloïdes avec une forte concentration dans les racines. Ces résultats apportent une nouvelle contribution dans la valorisation des forêts matures de la Cuvette Centrale du point de vue phytochimique par rapport aux forêts secondaires mieux étudiées. L’utilisation de ces plantes riches en alcaloïdes par Pan paniscus ouvre des nouvelles perspectives de recherche capables d’apporter des solutions efficaces à la survie de l’espèce ainsi que dans le traitement de certaines maladies humaines qui constituent jusqu’à ce jour un fléau en santé publique à travers le monde
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