9 research outputs found

    9. De l’identité de la préposition en

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    Ichraf Khammari dégage les différentes identités attribuées à la préposition en selon les cadres théoriques (psychomécanique, approche culiolienne, linguistique descriptive harrissienne) et en teste la pertinence sur les énoncés construits sur le modèle V en N (Max se comporte en ami). L’étude de l’ensemble des propriétés syntaxiques, distributionnelles et sémantiques aboutit à une hypothèse différente, à la fois plus spécifique et générale que les précédentes : « En N complément de V introduit une identité momentanée du sujet ou du complément d’objet direct (pour les verbes transitifs), laquelle identité est donnée à voir (par le locuteur) comme une propriété inhérente bien qu’elle ne le soit pas. 

    9. De l’identité de la préposition en

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    Ichraf Khammari dégage les différentes identités attribuées à la préposition en selon les cadres théoriques (psychomécanique, approche culiolienne, linguistique descriptive harrissienne) et en teste la pertinence sur les énoncés construits sur le modèle V en N (Max se comporte en ami). L’étude de l’ensemble des propriétés syntaxiques, distributionnelles et sémantiques aboutit à une hypothèse différente, à la fois plus spécifique et générale que les précédentes : « En N complément de V introduit une identité momentanée du sujet ou du complément d’objet direct (pour les verbes transitifs), laquelle identité est donnée à voir (par le locuteur) comme une propriété inhérente bien qu’elle ne le soit pas. 

    En préfixe et en préposition : une seule forme, un seul sens ?

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    Notre étude tente d’expliciter la possibilité d’un rapprochement entre en préfixe dans le modèle [(en)af [X] (Nlieu)]V et en préposition entrant dans la structure en + ∅ + [X] Nlieu. Loin d’introduire une simple localisation dans un lieu, en est un catalyseur permettant de valoriser un sème au détriment d’un autre. Il caractérise le statut de l’entité dite en X et spécifie l’activité, voire le processus relatifs à un lieu par opposition à d’autres.In this study, we try to highlight similarities between en prefix in the model [(en)af [X] (Nlieu)]V and en preposition represented by the structure en + ∅ + [X] Nlieu. Both introduce, more than a simple space location, an identity of the item said to be en X and the X characteristics’. En plays the role of a catalyst allowing to specify « Nlieu » and the activity or « process » relating to

    Pourquoi " rester POUR quelque temps " est-il susceptible de poser un problème d'acceptabilité ?

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    International audienceSome foreign speakers produce sentences like Je reste en France pour six mois (≈ "I am staying in France for six months"), combining the preposition pour (≈ "for") and the verb rester (≈ "to stay") to express "duration". However, if the English version seems to be tolerable, the French one is not acknowledged unanimously by French native speakers. A part of them considers such as a construction acceptable and the other part is uncertain and prefers the use of pendant (≈ "during") to pour, but without any conviction. Such a report is intriguing and deserves a meticulous study. We believe that the observed hesitations are due to two sorts of linguistic phenomena: firstly, the "signified" of the French preposition pour is not compatible with the aspectual informations implied by the use of rester since pour involves, in uses including the structure "pour Nduration", that the final boundaries of the duration are fuzzy and unclear; thus, pour is incompatible with numeral quantifiers like deux, trois, cinq, etc. (mois) ("two, three, five (months)"), while the verb rester calls to mind an "unlimited interval". Secondly, speakers may confuse pour with pendant which expresses more clear boundaries in sentences like Je reste en France pendant six mois. In addition, the aspectual properties of rester can also be wrongly considered as the same as the other "static verb" être ("to be"): the latter accepts, for example, the combination with inchoative process but not the former. That's why native speakers are not convinced about the heard patterns. Our hypotheses are confirmed and supported, in this study, by a large corpus of sentences and several linguistic criteria.Certains étrangers produisent des énoncés comme Je reste en France pour six mois combinant la préposition pour avec le verbe d'" état " rester pour exprimer un certain rapport de " durée ". Toutefois, si ce type de constructions peut paraître tout à fait acceptable par certains francophones natifs, d'autres, au contraire le trouvent douteux, mais sans grande conviction. Un tel constat est pour le moins intriguant et incite à mener une étude méticuleuse sur ces constructions afin de comprendre et d'expliquer ce sentiment d'incertitude. Il y a, selon nous, deux phénomènes linguistiques qui permettent de justifier ce constat. Le premier a trait à une incompatibilité distributionnelle constatée dans ce type d'exemples : le fait que la préposition pour n'engage pas la borne finale dans l'expression de la " durée " se trouve en conflit avec, à la fois, les compléments spécifiés par des quantifieurs " numéraux ", de type deux, trois, cinq (mois), etc. et avec l'emploi du verbe rester qui implique, lui, que cette durée est " illimitée ". Un tel emploi est plus approprié avec la préposition pendant, qui introduit un intervalle objectif parcouru du début jusqu'à la fin. Quant au deuxième, il correspond à une probable confusion dans la tête des locuteurs selon laquelle on assimile d'un côté pour et pendant et de l'autre être et rester, alors qu'ils sont linguistiquement très différents, ce qui entraîne ce flottement dans les jugements. Nos hypothèses sont étayées et confirmées par le recours à un important corpus et à une multitude de tests linguistiques

    Étude de la construction "X être en V-n E"

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    International audienc

    Les verbes supports construits avec en

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    De l'identité de la préposition en (approche lexicale, sémantique et syntaxique)

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    Ce travail tente de contribuer à déterminer l'identité de la préposition en dans le cadre de la complémentation verbale. Nous nous inscrivons dans une approche théorique autonomiste (Saussure et Harris), au sein de laquelle la langue est un système autonome dont on ne peut définir la structure sémantique à partir de l'intuition référentielle ou conceptuelle. La démarche consiste à observer les distributions de la préposition pour en construire le signifié. L'étude porte sur un large corpus de verbes entrant dans les structures N1 V en N2 et N0 V N1 en N2. L'exploitation des données est facilitée par un logiciel de tri et de classification des occurrences. Des tests syntaxiques ont permis de déterminer des listes de verbes admettant un en N complément et d'enrichir la liste des verbes supports construits avec en. Il ressort, au terme de l'analyse, que la préposition en permet partout au locuteur de présenter N2 comme constitutive et classifiante pour N1 au moment de l'énonciation.This work aims at improving the understanding of the identity of the en preposition within the verbal complementation framework. We come in the continuity of the theoretical approach of Saussure and Harris, for whom language is an autonomous system whose semantic structure can't be defined through referential or conceptual intuition. Our empirical approach consists in observing the preposition distributions in order to build its signifié . We studied the structures N1 V en N2 and N0 V N1 en N2 through a large corpus, thanks to a software facilitating the sorting and classifying of the data. Syntactic tests allowed to list verbs admitting the prepositional group en N as a complement, and to enrich the list of light verb constructions. The property of the en preposition is to allow the speaker to present N2 as constituting and classifying for N1 during the utterance act.NANTERRE-BU PARIS10 (920502102) / SudocSudocFranceF
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