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    Tuberculose uro-génitale : A propos de 95 cas

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    Objectif: PrĂ©ciser les aspects cliniques, iconographiques et thĂ©rapeutiques de la tuberculose urogĂ©nitale. Patients et mĂ©thodes: D’avril 1992 Ă  avril 2007, 95 patients atteints de tuberculose uro-gĂ©nitale ont Ă©tĂ© vus. Il s’agissait de 53 hommes et 42 femmes ĂągĂ©s de 18 Ă  72 ans. Tous nos malades ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un interrogatoire, avec recherche des antĂ©cĂ©dents de tuberculose extra urinaire, d’un examen clinique, d’une crĂ©atinĂ©mie, d’une urographie intra veineuse (UIV), d’une Ă©chographie et/ou tomodensitomĂ©trie, de la recherche du bacille de Koch (BK) dans les urines, d’un ECBU, d’une cystoscopie, et d’une analyse histologique des fragments biopsiques et/ou de la piĂšce d’exĂ©rĂšse. RĂ©sultats: Le diagnostic Ă©tait basĂ© sur un faisceau d’arguments cliniques, bactĂ©riologiques et radiologiques. L’irritation vĂ©sicale reprĂ©sentait la manifestation clinique la plus frĂ©quente (51,5%). L’atteinte gĂ©nitale isolĂ©e Ă©tait prĂ©sente chez 17,8% des patients. 16,8% de nos malades avaient une insuffisance rĂ©nale inaugurale (crĂ©atinine moyenne de 24 mg/l). La recherche de BK a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez tous les patients et n’a Ă©tĂ© positive que dans 9,4% des cas. Les anomalies Ă  l’UIV concernaient 86% des malades avec un rein muet dans 42% des cas. On a traitĂ© tous nos patients par une chimiothĂ©rapie antibacillaire associĂ©e Ă  la chirurgie (85,2%) et/ou Ă  des manoeuvres endo-urologiques (20%). Avec un recul moyen de 3 ans (extrĂȘmes allant de 1 Ă  9 ans), la plupart de nos patients ont bien Ă©voluĂ© sous traitement. L’amĂ©lioration clinique a Ă©tĂ© spectaculaire avec disparition des signes cliniques chez 88% des patients. La fonction rĂ©nale a Ă©tĂ© normalisĂ©e chez 70% des cas. Conclusion: La tuberculose reste une maladie grave par son Ă©volution latente et le diagnostic tardif. L’amĂ©lioration de son pronostic passe par la prĂ©vention et par une bonne prise en charge diagnostique et thĂ©rapeutique.Mots clĂ©s : Tuberculose uro-gĂ©nitale, diagnostic, traitemen

    L’exstrophie vĂ©sicale chez l’adulte: A propos de 5 cas

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    RĂ©sumĂ©Butle but de cette Ă©tude est d’analyser les particularitĂ©s de l’exstrophie vĂ©sicale chez l’adulte, sur les plans psycho-social et chirurgical.Patients et mĂ©thodesil s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective de 5 patients, ĂągĂ©s entre 18 et 25ans, hospitalisĂ©s pour prise en charge d’une exstrophie vĂ©sicale. Les scores ICIQ-SF et MCS-SF36 ont Ă©tĂ© utilisĂ©s pour Ă©valuer respectivement la continence urinaire et la qualitĂ© de vie avant et aprĂšs rĂ©alisation d’une urostomie de type de vessie ilĂ©o-coecale continente VICC.RĂ©sultatsune amĂ©lioration significative a Ă©tĂ© notĂ©e sur les plans de continence et qualitĂ© de vie: l’ICIQ-SF aprĂšs 6 mois Ă©tait de 4,2+- 4,02 contre 18,8+- 2,28 avant chirurgie (p=0,0003), et le MCS-SF Ă  6 mois Ă©tait de 57,15+/-13,37 contre 37,2+/-13,22 avant chirurgie (p=0,045). Des complications stomiales Ă  long terme ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es.Conclusionl’urostomie continente Ă  type de VICC amĂ©liore la qualitĂ© de vie et la continence des patients adultes ayant une exstrophie vĂ©sicale, mais au prix de complications stomiales Ă  long terme.AbstractObjectivethe aim of this study is to analyze sexual, psycho-social and surgical particularities of bladder exstrophy in adulthood.Patients and methodsa retrospective study was performed including 5 patients, from 18 to 25 years old, admitted for management of bladder exstrophy. ICIQ-SF and MCS-SF36 scores were used to assess respectively urinary continence and quality of life before and after continent ileo-coecal bladder.Resultsa significant improvement was noted in both urinary continence and quality of life: the ICIQ-SF after 6 months was 4.2+/- 4.02 against 18.8+/- 2.28 before surgery (p=0.0003), and MCS-SF at 6 months was 57.15+/-13.37 against 37.2+/-13.22 before surgery (p=0.045). Stomal complications were recorded in the long term.Conclusionthe continent ileocoecal bladder improves the quality of life and urinary continence in adult patients with bladder exstrophy, but at the cost of long-term stomal complications

    Abord trans-symphysaire des ruptures posttramatiques de l’urĂštre postĂ©rieur chez l’adulte

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    Objectif: Etudier la place de la voie trans-symphysaire dans le traitement des ruptures posttraumatiques de l’urĂštre postĂ©rieur vues tardivement et en Ă©valuer ses rĂ©sultats. Patients et mĂ©thodes: Cinq malades ayant une rupture complĂšte post-traumatique de l’urĂštre postĂ©rieur (> 2,5 cm et/ou Ă©chec d’un traitement antĂ©rieur) ont Ă©tĂ© traitĂ©s dans notre service au stade de stĂ©nose urĂ©trale. Tous les patients ont eu une urĂ©trorraphie termino-terminale par voie trans-symphysaire seule. Une description technique et une Ă©valuation clinique et paraclinique des rĂ©sultats sur le plan mictionnel et sexuel ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans ce travail. RĂ©sultats: Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s avec un suivi mĂ©dian de 19 mois. Aucune complication post-opĂ©ratoire immĂ©diate (saignement, fistule, douleur) n’a Ă©tĂ© rapportĂ©e. Sur le plan mictionnel, on a constatĂ© dans tous les cas une miction satisfaisante, sans troubles de la continence et un cas de dysfonction Ă©rectile amĂ©liorĂ©e par le traitement mĂ©dical. Aucun patient ne s’est plaint de troubles de la statique pelvienne. Conclusion: La voie trans-symphysaire constitue un excellent abord pour le traitement des lĂ©sions complexes de l’urĂštre postĂ©rieur vues tardivement. Cette technique permet d’avoir un abord direct sur l’urĂštre postĂ©rieur et de rĂ©aliser une suture termino-terminale sans tension. Les rĂ©sultats sont satisfaisants et les inconvĂ©nients sont plus thĂ©oriques que rĂ©els.Mots clĂ©s : Rupture de l’urĂštre postĂ©rieur, stĂ©nose de l’urĂštre postĂ©rieur, urĂ©trorraphie, voie transsymphysair

    Localisation IntravĂ©sicale d’une Broche d’ostĂ©osynthĂšse (A Propos D’un Cas)

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    La variĂ©tĂ© de corps Ă©trangers introduits dans l’appareil gĂ©nito- urinaire dĂ©fie l’imagination et peut confronter l’urologue aux difficultĂ©s de leur extraction. Si leur prĂ©sence relĂšve souvent d’une pratique douteuse d’origine psychiatrique, il faut noter la possibilitĂ© d’une migration Ă  partir des espaces perivĂ©sicaux lors d’une chirurgie de voisinage ainsi qu’une introduction accidentelle durantune intervention transvĂ©sicale. Les symptĂŽmes du bas appareil urinaire, non spĂ©cifiques, sont les circonstances fortuites de dĂ©couverte de corps Ă©trangers intravĂ©sicaux. Bien que le pronostic vital ne soit pas engagĂ©, l’extractionchirurgicale ou endoscopique s’avĂšre nĂ©cessaire du fait de l’inflammation sĂ©vĂšre associĂ©e aux dommages vĂ©sicaux secondaires Ă  ce corps Ă©tranger.Nous rapportons le cas d’un jeune patient admis aux urgences chez qui on trouve une broche d’ostĂ©osynthĂšse compliquĂ©e d’une lithiase situĂ©e dans la vessie

    Leiomyosarcome Du Cordon Spermatique

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    Introduction: Leiomyosarcoma of the spermatic cord is a rare tumor, develops from the mesenchymal tissues of the spermatic cord, epididymis and  testicular tunics. Its incidence is 0.05 to 0.1% and the occurrence in the testis is rare. In the literature, the testicular leiomyosarcoma (LST) is reported as sporadic cases or as a very limited series. In adults, most testicular sarcomas are the result of a sarcomatous transformation of germ cell tumors (GCT) especially teratomas and spermatocytic sarcomas.Observation: We report on a pure paratesticular leiomyosarcoma and we present the histological, therapeutic and prognostic aspects of this rare tumor

    Le cancer du rein chez l’adulte. Etude rĂ©trospective Ă  propos de 155 cas

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    Objectif: Analyser les diffĂ©rents aspects Ă©pidĂ©miologiques, cliniques, radiologiques, pathologiques et thĂ©rapeutiques du cancer du rein dans notre contexte. Patients et mĂ©thodes: Il s’agit d’une Ă©tude rĂ©trospective Ă  partir des dossiers des patients hospitalisĂ©s Ă  notre service d’urologie pour tumeurs du rein entre 1990 et 2007. Sur les 155 dossiers consultĂ©s, 125 patients ont Ă©tĂ© traitĂ©s chirurgicalement, et pour 30 patients, l’abstention a Ă©tĂ© justifiĂ©e par le stade Ă©voluĂ© localement ou mĂ©tastatique et/ou le mauvais Ă©tat gĂ©nĂ©ral. Les paramĂštres Ă©tudiĂ©s ont Ă©tĂ© : l’ñge, la symptomatologie clinique, le bilan radiologique, le type d’intervention, les rĂ©sultats anatomopathologiques et le stade histologique TNM. Tous les patients ont Ă©tĂ© revus avec un examen clinique, une Ă©chographie ou tomodensitomĂ©trie abdominale avec radiographie thoracique et une crĂ©atinĂ©mie. RĂ©sultats: Il s’agissait de 105 hommes et 50 femmes. L’ñge moyen de dĂ©couverte Ă©tait de 60 ans (extrĂȘmes : 18 et 85 ans). Le dĂ©lai moyen entre l’apparition des symptĂŽmes et le diagnostic Ă©tait d’environ 9 mois (extrĂȘmes : 1 et 24 mois). L’hĂ©maturie Ă©tait le signe rĂ©vĂ©lateur le plus important notĂ© chez 45,2% des cas. Le diagnostic a Ă©tĂ© basĂ© sur le couple Ă©chographie – tomodensitomĂ©trie chez tous nos patients. La taille tumorale moyenne Ă©tait de 10 cm (extrĂȘmes 3 et 20 cm) lors du bilan initial. Le rein gauche Ă©tait touchĂ© plus souvent que le rein droit (67% vs. 33%). Le bilan d’extension Ă  distance Ă©tait nĂ©gatif chez 95 patients (61,3%), alors que 60 patients avaient des mĂ©tastases viscĂ©rales et/ou ganglionnaires. Parmi ces derniers, 30 avaient un mauvais Ă©tat gĂ©nĂ©ral et/ou des mĂ©tastases viscĂ©rales multiples ce qui a contre indiquĂ© le geste opĂ©ratoire. Les localisations mĂ©tastatiques des 30 patients opĂ©rĂ©s Ă©taient les suivantes: poumons (5 cas), ganglions (15 cas), os (2 cas), foie (8 cas). Plus de 80% des tumeurs Ă©taient des carcinomes Ă  cellules claires (carcinomes conventionnels). L’intervention a consistĂ© Ă  une nĂ©phrectomie totale Ă©largie Ă  ciel ouvert chez tous nos patients opĂ©rĂ©s. La mĂ©diane de suivi Ă©tait de 62 mois (extrĂȘmes: 6-72 mois). Trente patients ont Ă©tĂ© perdus de vue dĂ©finitivement aprĂšs l’intervention. Sur l’ensemble de la sĂ©rie, les taux respectifs de survie sans rĂ©cidive Ă  3 ans et Ă  5 ans Ă©taient de 78,4% et 47,2%. Conclusion: Le cancer du rein est une pathologie qui n’est pas rare. Sa symptomatologie est polymorphe. Le traitement de rĂ©fĂ©rence est la nĂ©phrectomie totale Ă©largie. Les facteurs pronostiques les plus dĂ©terminants sont le stade (TNM) et le grade histologique de Fuhrman. Selon notre sĂ©rie, la nĂ©phrectomie Ă©largie permet un taux de survie sans rĂ©cidive supĂ©rieur Ă  85%, tous stades et types histologiques confondus.Mots clĂ©s: Cancer, rein, adulte

    Hypertension Prevalence, Awareness, Treatment and Control, and Associated Factors: Results from a National Survey, Jordan

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    The study examined prevalence, awareness, treatment and control of hypertension (HTN), and associated factors and to evaluate the trend in hypertension between 2009 (period 2) and 1994–1998 (period 1). A national sample of 4117 adults aged 25 years and older was selected. Prevalence rate of HTN (SBP ≄ 140 or DBP ≄ 90 or on antihypertensive therapy) was 32.3% and was higher than the 29.4% prevalence rate reported in period 1. Prevalence rate was significantly higher among males, older age groups, least educated, obese, and diabetics than their counterparts. The rate of awareness among hypertensives was 56.1% and was higher than the 38.8% rate reported form period 1 data. Awareness was positively associated with age, smoking, and diabetes for both men and women, and with level of education and body mass index for men. Rate of treatment for HTN among aware patients was 63.3% and was significantly higher than the 52.8% rate reported in period1. Control rate of HTN among treated hypertensives was 39.6%; significantly higher than the 27.9% control rate in period 1. Control of HTN was positively associated with age but only for women. In conclusion, HTN is still on the rise in Jordan, and levels of awareness and control are below the optimal levels

    Myeloid-derived suppressor cells mediate T cell dysfunction in nonhuman primate TB granulomas

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    Myeloid-derived suppressor cells (MDSCs) represent an innate immune cell population comprised of immature myeloid cells and myeloid progenitors with very potent immunosuppressive potential. MDSCs are reported to be abundant in the lungs of active tuberculosis (TB) patients. We sought to perform an in-depth study of MDSCs during latent TB infection (LTBI) and active TB (ATB) using the nonhuman primate (NHP) model of pulmonary TB. We found a higher proportion of granulocytic, polymorphonuclear myeloid-derived suppressor cells (PMN-MDSCs) in the lungs of ATB animals compared to those with LTBI or naive control animals. Active disease in the lung, but not LTBI, was furthermore associated with higher proliferation, expansion, and immunosuppressive capabilities of PMN-MDSCs, as shown by enhanced expression of Ki67, indoleamine 2,3-dioxygenase (IDO1), interleukin-10 (IL-10), matrix metallopeptidase 9 (MMP-9), inducible nitric oxide synthase (iNOS), and programmed death-ligand 1 (PD-L1). These immunosuppressive PMN-MDSCs specifically localized to the lymphocytic cuff at the periphery of the granulomas in animals with ATB. Conversely, these cells were scarcely distributed in interstitial lung tissue and the inner core of granulomas. This spatial regulation suggests an important immunomodulatory role of PMN-MDSCs by restricting T cell access to the TB granuloma core and can potentially explain dysfunctional anti-TB responses in active granuloma. Our results raise the possibility that the presence of MDSCs can serve as a biomarker for ATB, while their disappearance can indicate successful therapy. Furthermore, MDSCs may serve as a potential target cell for adjunctive TB therapy
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