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Distribution of black fungus gnats (Diptera, Sciaridae) in Morocco, with an updated list of species and an emphasis on Moroccan crop pest species
The present work deals with the spatial distribution of the sciarid species (black fungus gnats) recorded from Morocco throughout the major biogeographical regions: Rif, Eastern Morocco, Atlantic Plain, Middle Atlas, High Atlas, and Anti-Atlas, providing for the first time an atlas of the distribution of Moroccan sciarid fauna. The analysis of the species distribution showed differences between the regions, revealing that the High Atlas and the Rif hosted the greatest specific richness. Of the surveyed sites, forests, crop fields, and aquatic habitats seem to be the most favourable for supporting many sciarid species. Ecological preferences for each species are discussed, indicating a clear preference for medium altitudes ranging from 500 to 1000 m. Alongside the study on the distribution of species, a review of the species recorded in Morocco and gathered from the literature has enabled us to update the checklist of sciarid species, which comprises 65 so far in Morocco. Particular emphasis focused on black fungus gnats considered potentially harmful, with the aim of assessing their distribution in the country, has revealed that Bradysia transitata, B. trivittata, B. xenoreflexa, Lycoriella sativae, Scatopsciara subarmata were collected from strawberry greenhouses (Rosaceae: strawberries), Bradysia placida, B. santorina, B. scabricornis, B. tilicola, B. trivittata and Camptochaeta jeskei were collected from fruit trees (Rosaceae: almond trees), Bradysia santorina, Corynoptera saccata and C. semipedestris were found on palms (Arecaceae: date palms), Scatopsciara atomaria and S. curvilinea were captured in crop fields (Poaceae, Fabaceae), Bradysia scabricornis, Bradysiopsis vittata were collected from Liliaceae, Scatopsciara atomaria was also found on Asteraceae and Solanaceae, and Corynoptera praeparvula was exclusively reported from Solanaceae
Épidémiologie des accidents domestiques graves de l’enfant admis en réanimation pédiatrique polyvalente à l’hôpital d’enfants de Rabat-Maroc
Introduction: les accidents domestiques de l'enfant représentent un vrai problème de santé publique dans les pays industrialisés. Au Maroc, lapriorité en santé publique est toujours donnée aux pathologies  infectieuses, et bien qu'elle soit très peu décrite, la pathologie accidentelle de l'enfant devient de plus en plus fréquente dans notre pays avec une mortalité importante. L'objectif est de mettre le point sur la prévalence, lagravité, les aspects étiologiques, les facteurs de risque et les circonstances de survenue de ces accidents, ainsi que les moyens de préventionactive et passive. Méthodes: enquête rétrospective descriptive sur une période de douze mois portant sur tous les enfants pris en charge pour accident domestique grave au service de réanimation pédiatrique polyvalente de l'hôpital universitaire d'enfants de Rabat. Résultats: parmi 698 admissions, 108 cas d'accidents domestiques graves ont étaient colligés (soit 15,5%), L'âge moyen des enfants était de 04ans tout accident confondu, avec un sex-ratio de 1,08 en faveur des garçons. L'évolution générale était marquée par le décès de 16 enfants (soit 14,8%) parmi 164 décès toute pathologie confondue au cours de la même période d'étude (soit 9,75% des décès) avec une durée moyenne  d'hospitalisation de 04jours. les brûlures constituaient le premier accident dans notre série par 37cas, et elles étaient la première cause de mortalité par huit cas; par ailleurs, la population la plus à risque de brûlure était les nourrissons (67,6%). L'inhalation intrabronchique d'épingle à foulard (accident particulier dans notre contexte islamique) à été retrouvée chez six cas. Conclusion: les accidents domestiques de l'enfant constituent rarement une préoccupation de premier plan dans la population alors qu'ils sont parfois très graves et source d'une mortalité importante. Le meilleur traitement reste la prévention active et passive
Primary hepatoid carcinoma of the ovary: A case report
Primary hepatoid carcinoma of the ovary (HCO) is a very rare type of high-grade invasive malignant ovarian tumor with hepatic differentiation and production of á-fetoprotein (AFP). We describe a 78-year-old Moroccan woman who presented to our hospital with abdominal distension andpurplish nodules infiltrating the para umbilical skin with weight loss and impairment of her performance status. Excisional biopsy of the paraumbilical nodule revealed a cutaneous localization of moderately  differentiated adenocarcinoma and pelvic ultrasonography noted the presence of a tumoral right adnexal mass. The patient underwent an exploratory laparoscopy which found peritoneal carcinomatosis with pelvic adhesions allowing only a peritoneal biopsy. Diagnosis of primary hepatoid carcinoma of the ovary was established on the basis of classic  histopathologic findings, immunohistochemical staining and marked elevation in serum of á-fetoprotein more than the carbohydrate antigen 125. The patient received 3 cycles of chemotherapy based on Carboplatin and Paclitaxel with disease progression. No second line chemotherapy was given because of the drop of patient's performance status to 3. The patient died one month later
LES UVEITES DE L’ENFANT : A PROPOS DE 30 CAS
Uveitis is less frequent in children. The purpose of our study is to evaluate epidemiologic aspect, etiological profile and prognosis of children uveitis.We report 30 cases of uveitis in patients aged less than 16 years old followed in our department.Patients mean age is 9 years old (5 to 16 years) .We observed anterior uveitis in 46,7%, posterior uveitis in 26,7%, intermediate uveitis in 13,3% and panuveitis in 13,3%.Chronic juvenile arthritis is the main etiology followed by Behcet disease.Uveitis in children is rare but severe and can involve visual prognosis; it needs urgent diagnosis and adapted treatment. Principals etiologies are; idiopathic juvenile arthritis and spondiloarthropaties. Functional prognosis is variable and final visual acuity is less than 20/200 in 16 to 36% of cases.L’uvéite de l’enfant est rare. Le but de notre travail est d’évaluer le profil épidémiologique, étiologique et pronostic des uvéites de l’enfant.Nous rapportons 30 cas d’uvéites chez des patients d’âge inférieur à 16 ans et suivis dans notre unité.La moyenne d’âge des patients est de 9 ans (5 à 16 ans). Il s’agissait d’une uvéite antérieure dans 46,7% des cas, d’une uvéite postérieure dans 26,7%, d’une uvéite intermédiaire dans 13,3% et d’une panuvéite dans 13,3%. Les principales causes retrouvées sont l’arthrite juvénile idiopathique suivie par la maladie de Behçet.L’uvéite de l’enfant est rare souvent grave engageant le pronostic visuel et imposant un diagnostic précoce et un traitement adapté. Les principales étiologies sont l’arthrite juvénile idiopathique et les spondyloarthropathies. Le pronostic visuel est variable et l’acuité visuelle est inférieure à 20/200 dans 16 à 36% des cas
COMPLICATIONS RETINIENNES DES ANTIPALUDEENS DE SYNTHESE. A PROPOS DE 2 CAS
Treatment with the antimalarials chloroquine or hydroxychloroquine is frequently used in dermatology and rheumatology. However irreversible retinal damage can occurs, that’s why intensive monitoring is still required. We report 2 cases of females patients aged of 33 and 42 years old, treated by antimalarials for polyarthritis and sclerodermia. After 4 years of treatment without ophthalmologic examination, they complain of decreased vision. The fundoscopic exam found a bilateral bull's eye appearence confirmed by fluorescein angiography. Even after cessation of treatment the visual acuity didn’t increase.Ocular toxicity of antimalarials treatment is rare but it can occurs. The retinopathy is the major concern. We found three stages: asymptomatic, obvious maculopathy and advanced retinopathy. Appropriate examinations (color vision, automatic visual field and electroretinogram) should be performed regularly. The frequency of screening should be based on patients’ classification.Les antipaludéens de synthèse sont largement utilisés en rhumatologie et en dermatologie pour leur action anti-inflammatoire. Ils exposent toute fois à des complications rétiniennes irréversibles d’où la nécessité d’une surveillance ophtalmologique régulière. Nous rapportons l’observation de deux patientes âgées de 33 et 42 ans, mises sous antipaludéens de synthèse respectivement pour une polyarthrite rhumatoïde et une sclérodermie. Elles ont poursuivies leur traitement pendant 3 à 4 ans sans surveillance ophtalmologique avant de consulter pour une baisse importante de l’acuité visuelle. L’examen ophtalmologique a retrouvé une acuité visuelle inférieure à 2/10ème dans le premier cas et une acuité visuelle inférieure à 6/10ème dans le deuxième cas ; avec au fond d’oeil un aspect de maculopathie bilatérale en oeil de boeuf typique confirmée par l’angiographie rétinienne à la fluoresceine. Malgré l’arrêt des antipaludéens de synthèse, l’acuité visuelle est restée stationnaire dans les deux cas. L’intoxication clinique aux antipaludéens de synthèse est rare mais possible. Elle prédomine dans la région maculaire et évolue en 3 stades: asymptomatique, maculopathie confirmée et stade de rétinopathie évoluée. Un bilan ophtalmologique initial doit être fait systématiquement, avant le début du traitement avec réalisation d’examens paracliniques (vision des couleurs, champs visuel automatisé, électrorétinographie maculaire). Au terme des ces examens les patients seront classés en trois groupes permettant ainsi de déterminer leur rythme de surveillance
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