47 research outputs found

    Cypriot archaeological sites in the landscape : an alluvial geo-archaeological approach

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    A history of olive and grape cultivation in Southwest Asia using charcoal and seed remains

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    Evaluating archaeobotanical data from over 3.9 million seeds and 124,300 charcoal fragments across 330 archaeological site phases in Southwest Asia, we reconstruct the history of olive and grape cultivation spanning a period of 6,000 years. Combining charcoal and seed data enables investigation into both the production and consumption of olive and grape. The earliest indication for olive and grape cultivation appears in the southern Levant around ca. 5000 BC and 4th millennium BC respectively, although cultivation may have been practiced prior to these dates. Olive and grape cultivation in Southwest Asia was regionally concentrated within the Levant until 600 BC, although there were periodic pushes to the East. Several indications for climate influencing the history of olive and grape cultivation were found, as well as a correlation between periods of high population density and high proportions of olive and grape remains in archaeological sites. While temporal uncertainty prevents a detailed understanding of the causal mechanisms behind these correlations, we suggest that long distance trade in olives, grapes and their associated products was integral to the economic, social, and demographic trajectories of the region

    Anthracological research at the archaeological site of Emar on the Middle Euphrates, Syria

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    Abstract : The analysis of more than 24000 charcoal fragments from the Bronze Age layers at Emar allow palaeobotanical reconstructions. The charcoal fragments suggest that during the Bronze Age, the riverine gallery forest was more extensive than today and consisted of a greater variety of taxa, including Populus (poplar)/Sa\ix (willow), Tamarix (tamarisk), Alnus (alder) during the Early Bronze Age, Fraxinus (ash) in Early Bronze Age layers, Platanus (plane) and Ulmus (elm). The discovery of Olea (olive) in Early Bronze Age layers, Vitis vinifera (grapevine) within Late Bronze Age strata and Ficus (fig) wood in Early and Late Bronze Age layers may indicate their cultivation. There is little evidence for the potential Pistacia-a/mowi woodland steppe away from the Euphrates, which suggests that it was probably degraded. Coniferous wood, like Cupressus (cypress), Cedrus (cedar) and Pinus brutia/halepensis (Calabrian/ Aleppo pine) were probably imported. It is of note that pine planks used for Early Byzantine coffins were of a different species than the attested Bronze Age pine fragments.RĂ©sumĂ© : L 'analyse dĂ©plus de 24 000 fragments de charbons de bois des couches de l'Age du Bronze de Emar permet de proposer une image de la vĂ©gĂ©tation de la rĂ©gion Ă  cette pĂ©riode. Les charbons suggĂšrent que la forĂȘt riveraine de l'Euphrate Ă©tait plus extensive qu 'elle ne l 'est de nos jours et consistait en une plus grande variĂ©tĂ© de taxons : Populus (peuplier)/Salix (saule), Tamarix (tamaris), Alnus (aulne) au Bronze ancien, Fraxinus (frĂȘne) au Bronze ancien, Platanus (platane) e/ Ulmus (orme). La prĂ©sence i/'Olea (olivier) au Bronze ancien, Vitis vinifera (vigne) dans des couches du Bronze rĂ©cent et Ficus (figuier) dans celles du Bronze ancien et rĂ©cent indiquerait leur culture. Il y a peu d 'indices concernant la steppe arborĂ©e Ă  pistachier et amandier potentiellement prĂ©sente Ă  l 'Ă©cart de l 'Euphrate, ce qui suggĂšre une probable dĂ©gradation. Les conifĂšres, comme Cupressus (cyprĂšs), Cedrus (cĂšdre) et Pinus brutia/halepensis (pin de Cala- bre/d'Alep), Ă©taient probablement importĂ©s du nord voire du nord-ouest. Notons que le bois des premiers cercueils byzantins Ă©taient d'une espĂšce diffĂ©rente de celle des restes de pin attestĂ©s dans les couches de l'Age du Bronze.Deckers Katleen. Anthracological research at the archaeological site of Emar on the Middle Euphrates, Syria . In: PalĂ©orient, 2005, vol. 31, n°2. pp. 153-167

    Resource Exploitation of the Upper Khabur Basin (NE Syria) during the 3rd Millennium BC

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    A dataset of 908 tells, 1823 radial lines and streams in the Upper Khabur Basin was produced by digitizing CORONA satellite images. Several analyses are applied to this database in order to understand the hydrological and agrarian contexts of tells that were occupied mainly in the mid 3rd millennium BC. A strong alignment of tell sites along wadis is observed, which may explain the building of settlements upwards. The analysis of radial lines with exaggerated 3D-SRTM data indicates that, in most cases, they are unlikely to have been used as an irrigation system, but rather may be hollow ways with sometimes fade-out points delineating the end of cultivation zones. This is supported by a comparison between cultivation zones based on hollow ways and calculations of the necessary amount of land starting from the tell sizes. Resource exploitation calculations indicate that the area was not overexploited during the mid 3rd millennium BC and that tribute ca 2300 BC may have been a reason for land overexploitation, perhaps playing a role in settlement disruptions between 2200 and 1900 BC.Une base de donnĂ©es comprenant 908 tells et 1823 lignes radiales et cours d’eau a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour le bassin du Haut Khabur, en digitalisant des images-satellites CORONA. Plusieurs analyses ont Ă©tĂ© menĂ©es Ă  partir de cette base de donnĂ©es afin de comprendre les contextes hydrologiques et agraires des tells rĂ©pertoriĂ©s, tells qui furent principalement occupĂ©s au milieu du IIIe millĂ©naire avant J.-C. Les sites sont majoritairement localisĂ©s le long des wadis, ce qui peut expliquer pourquoi les installations Ă©taient Ă©tablies sur des hauteurs. L’étude des lignes radiales, Ă  partir de donnĂ©es 3D-SRTM exagĂ©rĂ©es, indique que, dans la plupart des cas, elles ne constituaient probablement pas un systĂšme d’irrigation, mais qu’il s’agissait plutĂŽt de «chemins creux», parfois sans issue, dont le maillage dĂ©limite des zones cultivĂ©es. Cette hypothĂšse est appuyĂ©e par une comparaison entre l’étendue des zones cultivĂ©es (en se basant sur les lignes radiales) et la quantitĂ© de terre agricole nĂ©cessaire, calculĂ©e Ă  partir de la taille des sites. Le calcul des ressources nĂ©cessaires indique que le Haut Khabur n’était pas surexploitĂ© au milieu du IIIe millĂ©naire avant J.-C. Cependant, le tribut dĂ» aux environs de 2300 avant J.-C. peut avoir Ă©tĂ© la cause d’un dĂ©sĂ©quilibre dans les ressources disponibles, jouant alors un rĂŽle dans l’abandon de certains sites entre 2200 et 1900 avant J.-C.Deckers Katleen, Riehl Simone. Resource Exploitation of the Upper Khabur Basin (NE Syria) during the 3rd Millennium BC. In: PalĂ©orient, 2008, vol. 34, n°2. pp. 173-189

    An Evaluation of Botanical Assemblages from the Third to Second Millennium B.C. in Northern Syria

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    L'analyse de plus de 55000 restes botaniques provenant de trois sites de l'Âge du Bronze de Syrie du Nord - Tell Mozan, Emar, Tell Jerablus Tahtani - apporte de nouveaux Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension des conditions environnementales rĂ©gionales avant et aprĂšs l'"effondrement" des civilisations de l'Âge du Bronze Ancien. Les restes botaniques de Tell Mozan et Tell Jerablus indiquent une distribution de la forĂȘt ouverte de chĂȘnes caducifoliĂ©s plus mĂ©ridionale en Syrie du Nord qu 'aujourd'hui. À Tell Mozan, les charbons des couches datĂ©es entre 2250 et 2100 B.C. enregistrent une aridification climatique. Bien que non identifiĂ©e Ă  partir des assemblages de charbons, la courte amĂ©lioration climatique de 2100-2000 B.C. est prĂ©sente dans les rĂ©sultats d'analyses de graines et de restes de fruits, plus prĂ©cisĂ©ment dans ceux qui indiquent une plus grande humiditĂ© ; et dans les grains de blĂ© nu. À partir du Bronze Moyen (c-Ă -d. 2000-1800 B.C.), l'ubiquitĂ© et les pourcentages de restes de chĂȘnes caducifoliĂ©s diminuent Ă  Tell Mozan, en relation avec une probable dĂ©gradation de la vĂ©gĂ©tation forestiĂšre d'origine anthropique. À Emar, les Ă©chantillons de charbons indiquent que la forĂȘt steppique naturelle de pistachiers-amandiers Ă©tait dĂ©jĂ  fortement dĂ©gradĂ©e dans la rĂ©gion du Moyen- Euphrate Ă  la fin du Bronze Ancien, sous l'effet d'impacts soit anthropiques soit climatiques. La ripisylve des bords de l'Euphrate Ă©tait plus luxuriante qu'aujourd'hui, avec une plus grande variĂ©tĂ© de taxons, dont des peupliers, saules, tamaris, aulnes, frĂȘnes, platanes et des ormes. À Emar pendant le Bronze Moyen, l'augmentation constatĂ©e du ratio tamaris-peupliers/saules est Ă  mettre en relation avec des conditions climatiques plus sĂšches et l'expansion des cultures irriguĂ©es Ă©galement soulignĂ©es par l'Ă©volution des restes de fruits et les graines.Deckers Katleen, Riehl Simone. An Evaluation of Botanical Assemblages from the Third to Second Millennium B.C. in Northern Syria. In: SociĂ©tĂ©s humaines et changement climatique Ă  la fin du troisiĂšme millĂ©naire: une crise a-t-elle eu lieu en Haute MĂ©sopotamie? Actes du Colloque de Lyon (5-8 dĂ©cembre 2005) Istanbul : Institut Français d'Études Anatoliennes-Georges DumĂ©zil, 2007. pp. 481-502. (Varia Anatolica, 19
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