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    Macrosomie foetale à Lubumbashi: facteurs de risque et pronostic maternel et périnatal

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    Introduction: La macrosomie foetale est habituellement définie par un poids de naissance supérieur ou égal à 4000 grammes. L’objectif de cette étude est de déterminer la fréquence de la macrosomie, d’identifier les facteurs étiologiques et d’évaluer le pronostic maternel et périnatal. Méthodes: Il s'agit d'une étude cas-témoins menéeau sein des maternités de 10 hôpitaux généraux de référence de la ville de Lubumbashi en République Démocratique du Congoentre le 1er décembre 2013 et le 31 mars 2014. Les accouchées ont été réparties en deux groupes, en fonction du poids de naissance de leurs nouveau-nés: groupe I (≥4000 grammes ou plus) et groupe II (2500 à 3500 grammes). Les caractéristiques maternelles, l’environnement obstétrical ainsi que le pronostic maternel et périnatal ont été étudiés et comparés dans les deux groupes. Les données ont été analysées à l'aide du logiciel Épi info version 7.1. Les différences étaient jugées significatives pour un seuil de p<0,05. Résultats: Au total, 668 mères et leurs nouveau-nés ont été inclus dont 167 macrosomes et 501témoins. L’incidence de la macrosomie foetale était de 5,7%. Comparativement aux mères de témoins, nous avons trouvé que les mères des nouveau-nés macrosomes étaient plus âgées, multipares, multigestes, obèses, diabétiques et avaient antérieurement donné naissance à un macrosome.Les taux de césarienne et de délivrance pathologique étaient significativement élevés chez les mères de macrosomes que chez celles de témoins. Lesexe masculin était significativement plus prédominant chez macrosomes que chez les témoins. La dystocie des épaules étaitenregistrée uniquement dans le groupe des macrosomes. Conclusion: La prévalence de l’accouchement d’un macrosome à Lubumbashi est de 5,7%. La macrosomie est souvent à l’origine de complications maternelles et périnatales. La réduction de ces dernières passe par une meilleure connaissance des facteurs de risque et un dépistage précoce.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Etude des aspects cliniques, Ă©chographiques et nutritionnels du syndrome des ovaires micropolykystiques (SOMPK) Ă  Mbuji-Mayi, RD du Congo

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    Introduction: Le Syndrome des Ovaires Micropolykystiques (SOMPK) est polymorphe. L'objectif de cette Ă©tude Ă©tait de dĂ©terminer la prĂ©valence et rechercher les facteurs nutritionnels Ă©ventuellement associĂ©s. MĂ©thodes: Chez 300 patientes atteintes de SOMPK faisant l'objet de cette Ă©tude, les donnĂ©es anamnestiques, cliniques et Ă©chographiques, et les habitudes alimentaires ont Ă©tĂ© analysĂ©es. Les statistiques usuelles et les mesures d'association ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour analyser les rĂ©sultats. RĂ©sultats: La prĂ©valence de SOMPK Ă©tait de 23,6%. L'âge moyen des patientes avec SOMPK Ă©tait 24 ± 7 ans et chez celles sans SOMPK 36 ± 7 ans (P<0,05). Le risque de dĂ©velopper le SOMPK en prĂ©sence d'un niveau de vie Ă©levĂ© Ă©tait de 2,03 (RR = 2,03 ; IC Ă  95% : 1,73-2,38 ; P=0,00). Le risque de dĂ©velopper le SOMPK en exerçant une activitĂ© lĂ©gère est de 2,15 (RR=2,15 ; IC Ă  95% : 1,87-2,87 ; P= 0,00). La proportion des patientes avec SOMPK ayant accumulĂ© plus de 2400 kcal Ă©tait de 59% vs 36% (P<0,05) et le risque de dĂ©velopper le SOMPK lorsque l'Ă©nergie accumulĂ©e Ă©tait supĂ©rieure Ă  2400 kcal Ă©tait de 1,57 (RR = 1,57 ; IC Ă  95% : 1,33-1,85 ; P= 0,00). Conclusion: Dans notre milieu la prĂ©valence de SOMPK Ă©tait de 23,6%. Les facteurs associĂ©s au SOMPK Ă©taient l'âge, l'Ă©nergie accumulĂ©e de plus de 2400 Kcal, le niveau socio-Ă©conomique Ă©levĂ© et l'activitĂ© physique lĂ©gère. Des Ă©tudes analytiques plus poussĂ©es sont nĂ©cessaires, pour Ă©valuer la force du risque que reprĂ©sentent ces diffĂ©rents facteurs Ă©tudiĂ©s

    Fréquence et facteurs de risque maternels de la mort foetale in utero à Kamina, République Démocratique du Congo

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    Introduction: La mort foetale in utero constitue un problème fréquent dans la pratique obstétricale. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer la fréquence et d'identifier les facteurs de risque de la mort foetale in utero à l'Hôpital Général de Référence de Kamina. Méthodes: L'étude était effectuée en deux temps. En premier lieu, une étude descriptive transversale sur 379 accouchements qui avait permis de déterminer la fréquence de la mort foetale in utero. La détermination des facteurs de risque était faite à l'aide d'une étude cas-témoins dans laquelle les caractéristiques de 53 morts in utero ont été comparées à 106 témoins constitués des naissances vivantes et à terme. Résultats: La fréquence de la mort foetale in utero à l'Hôpital Général de Référence de Kamina était de 13,9%. Après ajustement, l'âge maternel de plus de 35 ans (OR=6,23 ; IC= (1,30-29,80)), l'antécédent de mort foetale in utero (OR=3,13 ; IC= (1,06-9,27)) et la maladie au cours de la grossesse (OR=31,6, IC= (7,66-130,71)) ont été retenus comme facteurs significativement associés à l'augmentation de la survenue de la mort foetale. L'instruction élevée de la mère (OR=0,11 ; IC= [0,03-0,42]) et la résidence à Kamina (OR=0,23 ; IC= (0,08-0,62)) diminuaient ce risque. Conclusion: La fréquence de la mort foetale in utero était de 13,9%. L'âge maternel avancé l'antécédent de mort in utero et la maladie au cours de la grossesse étaient associés à la mort foetale in utero mais par contre, l'instruction élevée de la femme et la résidence à Kamina diminuaient le risque. La surveillance des gestantes à risque, le dépistage et la prise en charge des maladies pendant la grossesse s'avèrent nécessaires dans la perspective de réduire la fréquence de la mort foetale in utero dans notre milieu.Pan African Medical Journal 2016; 2

    Etude du strabisme chez des enfants de 0 à 15 ans suivis a Lubumbashi, République Démocratique du Congo: analyse des aspects épidémiologiques et cliniques

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    Introduction: Le strabisme est défini comme un syndrome à double composante : motrice et  sensorielle. Le but de ce travail est de décrire les aspects épidémiologiques et cliniques du strabisme chez l'enfant congolais de 0 à 15 ans dans la ville de Lubumbashi.Méthodes: Il s'agit d'une étude descriptive longitudinale sur les aspects épidémiologiques et cliniques du strabisme chez l'enfant congolais de 0 à 15 ans dans la ville de Lubumbashi entre Décembre 2012 à  Décembre 2013. Nous avons recueilli l'âge des patients, leur sexe, leur provenance, le type de strabisme, la réfraction, le fond d'oeil, les antécédents (hérédité) ainsi que le type de la déviation strabique observé sur 70 patients.Résultats: Nous avons observé 70 cas de strabisme manifeste dont 31 cas (44,28%) étaient dans la  tranche d'âge comprise entre 0 et 5 ans. L'âge moyen de nos patients était de 6,7 ans avec une  prédominance du sexe féminin, soit 51,42%. Le strabisme était convergent dans 65,71%, divergent dans 30%, et vertical dans 4,28%. Les ésotropies représentaient 65 cas (92,85%), quatre cas (5,71%)  avaient un antécédent familial de strabisme au premier degré de parenté, 21 cas (30%) au second degré de parenté, 45 cas (64,28%) n'avaient pas cet antécédent. L'oeil gauche était le plus dominé dans 30% des cas. Les facteurs favorisant le strabisme étaient inconnus dans 54 cas (77,14%). Le strabisme était secondaire à l'hypermétropie chez 32 patients (42,71%).Conclusion: La fréquence du strabisme dans la ville de Lubumbashi chez les enfants âgés de 0 à 15 ans  est de 0,50%. Comme dans la plupart des études sur le strabisme de l'enfant, c'est l'ésotropie qui est la  déviation la plus commune.Key words: Enfant congolais, strabisme, hypermétropie, ésotropi

    Etude de la prévalence des infections nosocomiales et des facteurs associes dans les deux hopitaux universitaires de Lubumbashi, République Démocratique du Congo: Cas des Cliniques Universitaires de Lubumbashi et l’Hôpital Janson Sendwe: Study of the prevalence of nosocomial infections and associated factors in the two university hospitals of Lubumbashi, Democratic Republic of Congo

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    Introduction: To estimate the prevalence “on any given day” of nosocomial infections and to determine their associated factors. Then, to estimate the prevalence of microorganisms responsible for nosocomial infections in Lubumbashi, Democratic Republic of Congo. Methods: A descriptive cross-sectional study was conducted in two hospitals in Lubumbashi in five inpatient units (Surgery, Gynecology and Obstetrics, Internal Medicine, Pediatrics and Recovery) .The sample consisted of 171 hospitalized patients who were questioned using a standardized questionnaire. Patient’s medical record allowed us to know the type of antibiotic administered to the patient 48 hours after admission. Our study was conducted in February 2010 as part of the first local prevalence survey on nosocomial infections. Results: Our study collected data on 59 patients with nosocomial infection. The overall prevalence was 34.5% (17.0% with acquired nosocomial infection and 17.5% with imported infection). According to the World Health Organization, nosocomial infection is a hospital-acquired infection which was not present or incubating at the time of patient admission. The following risk factors have been associated with acquired nosocomial infections: duration of hospitalization (long stay hospital patients, hospital length of stay of more than seven days has a higher risk than shorter length of stay, hospital length of stay of less than or equal to seven days (prevalence ratio: RP =3.6 [IC A 95%.1.4-8.9])). Among nosocomial infections, surgical site infections were the most common (27.1%), followed by lung infections (22.0%) and urinary tract infections (17.0%). Microbiological examination highlighted five germs responsible for nosocomial infection in infected patients: Escherichia coli (11.9%), Staphylococcus aureus (6.8%), Pseudomonas aeruginosa (5.1%), Shigella spp (5.1%) and Salmonella typhimurium (1.7%). Microbiological examination was performed in 31.0% (n = 59). Cefotaxime, third-generation cephalosporin was the most prescribed antibiotic (37.9%), followed by amoxicillin (19.6%) and ampicillin (16.3%) for monotherapy. Dual and triple therapy was also prescribed. Parenteral route was the most used for anti-infective administration. There was a significant difference in the prevalence of nosocomial infections between the two university hospitals; the prevalence of acquired nosocomial infection was 22.2% in University Clinics of Lubumbashi and 13.1% in Sendwe hospital. Conclusion: In our study, the overall prevalence of nosocomial infections was 34.5%. Surgical site infections were the most common (27,1%). Escherichia coli was the most common germ (11.9%).Introduction: Estimer la prévalence « un jour donné » des infections nosocomiales et déterminer leurs facteurs associés, ensuite estimer la prévalence des microorganismesresponsables des infections nosocomiales de Lubumbashi, République Démocratique du Congo. Méthodes: Une étude transversale descriptive a été menéedans les deux hôpitaux de Lubumbashi au sein de cinq services d’hospitalisation (Chirurgie, Gynéco-Obstétrique, Médecine interne, Pédiatrie et Réanimation).L’échantillon était constitué de 171 patients hospitalisés et qui ont été interrogés à l’aide d’un questionnaire standardisé. La fiche médicale nous a permit de connaitre letype d’antibiotique administré au patient 48 heures après d’admission. Notre étude s’est déroulée durant le mois de février 2010 dans le cadre de la première enquêtelocale de prévalence des infections nosocomiales. Résultats: Notre étude a permis de recenser 59 patients atteints d’une infection nosocomiale. La prévalence globaleest de 34,5% (dont 17,0% pour une infection nosocomiale acquise et 17,5% pour une infection importée). L’infection nosocomiale a été définie selon l’OrganisationMondiale de la Santé comme toute infection acquise pendant un séjour à l’hôpital et qui n’était ni présente ni en incubation au moment de l’admission du patient. Lesfacteurs de risque suivants ont été associés aux infections nosocomiales acquises: durée d’hospitalisation (les patients admis en long séjour, séjour de plus de septjours d’hospitalisation avaient un risque plus élevé que ceux admis en séjour court, séjour inférieur ou égal à sept jours d’hospitalisation (Ratio de prévalence: RP =3,6[IC a 95% 1,4-8 ,9]). Parmi les infections nosocomiales, les infections du site opératoire étaient les plus fréquentes (27,1%), suivies des infections pulmonaires (22,0%)et des infections urinaires (17,0%). L’examen microbiologique a permis de mettre en évidence cinq germes responsables d’une infection nosocomiale chez les patientsinfectés :Escherichia coli (11,9%), Staphylococcus aureus (6,8%), Pseudomonas aeruginosa (5,1%), Shigella spp (5,1%) et Salmonela typhi (1,7%). L’examenmicrobiologique n’a été réalisé que dans 31,0 % (n=59). La cefotaxime, céphalosporine de 3ème génération était l’antibiotique le plus prescrit (37,9%), suivi del’amoxicilline (19,6%) et l’ampicilline (16,3%) en monothérapie. La bi et la trithérapie ont été également prescrites. La voie parentérale était la plus utilisée pouradministrer un anti-infectieux. La prévalence d’infections nosocomiales différait significativement entre les deux hôpitaux universitaires ;la prévalence d’une infectionnosocomiale acquise est de 22,2% aux Cliniques Universitaires de Lubumbashi et 13,1% à l’hôpital Sendwe. Conclusion: Dans notre travail, la prévalence globale desinfections nosocomiales était de 34,5%. Les infections du site opératoire étaient les plus fréquentes (27,1%). L’Escherichia coli était le germe le plus fréquent soit11,9%.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Étude de l'anémie chez les femmes enceintes et les femmes allaitantes de Lubumbashi (République Démocratique du Congo): Impact du paludisme et des helminthiases intestinales

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    Objective. To determine the prevalence of anemia and associated factors (malaria and intestinal helminthiasis) in high risk groups of Lubumbashi, Congo, particularly in pregnant and breast-feeding women and children aged 1-2 years. Material and Methods. From March to May 2002, 632 pregnant women, 570 breast-feeding women, and 570 infants (1-2 years) were examined in three medical centers in Lubumbashi, Congo. Some of the subjects lived in deprived semi-urban areas (Bongonga and Sendwe), others in urban areas with a satisfactory socio-economic situation (University Clinic). Results. Overall frequency of anemia was estimated between 50 and 80% in the study populations. The proportion of anemic cases was clearly higher in the Sendwe and Bongonga populations (70-80%) than in the other urban populations (50%) (P<0.01). For the three categories of examined subjects, anemia was found to be most prevalent among pregnant women (P<0.05). Anemia was found to be associated with malaria in 40% of the patients and with intestinal parasitism (ascaris / ankylostoma) in 9%. Conclusion. Considering these results, systematic screening and treatment of anemia and associated factors such as malaria and intestinal helminthiasis is needed for the Lubumbashi population.SCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Mirror-image Gastroschisis In Monochorionic Female Twins

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    We report a case of "mirror-image" gastroschisis in female monochorionic twins. One of the twins presents a right-sided gastroschisis, the other a left-sided gastroschisis. Both twins have anteriorly placed anus and sacral dimple. To the best of our knowledge, this represents the first case of mirror image or discordant left and right gastroschisis in monochorionic twins reported in the literature. This observation may shed further light on the pathogenesis of gastroschisis.publisher: Elsevier articletitle: Mirror-image gastroschisis in monochorionic female twins journaltitle: European Journal of Medical Genetics articlelink: http://dx.doi.org/10.1016/j.ejmg.2015.03.001 content_type: article copyright: Copyright © 2015 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.status: publishe
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