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Rentabilité economique des systèmes de production des parcs à karité dans le contexte de l’adaptation au changement climatique du Nord-Benin
L’objectif de cette étude était d’analyser la rentabilité économique des systèmes de production des parcs à karités du nord-Bénin en relation avec les adaptations aux changements climatiques. Les données primaires relatives aux caractéristiques socio-économiques des producteurs, aux stratégies d’adaptation développées et aux inputs et outputs de production ont été collectées auprès de 466 exploitants des parcs à karité des Communes de Banikoara, Bassila et Bembèrèkè. La méthode utilisée pour l’étude était basée sur le modèle de la rentabilité économique deCOBB-DOUGLAS. Il ressort des analyses que 70,71% des producteurs de la zone d’étude développent des stratégies d’adaptation aux changements climatiques. Il s’agit notamment du reboisement (34,3%), de la diversification des activités agricoles (30,6%), de la pratique culturelle (26%) et de l’adaptation du système cultural qui est très peu pratiquée (9,2%). Ces réajustements pour la plupart techniques opérés par les producteurs ont des répercutions sur les éléments de leur compte d’exploitation. Par ailleurs, le système cultural et la diversification des activités agricoles apparaissent comme les types d’adaptations les plus économiquement rentables au seuil de 1%.   The objective of this study was to analyze the economic production systems profitability for the parklands of sheas in the North of Benin in relationship with adaptations to climate change. Primary data on socio-economic characteristics of producers, adaptation strategies developed, and inputs and outputs of production were collected from 466 parkland of sheas’farmers in Banikoara, Bassila and Bembèrèkè Municipalities. The method used for the study was based on the COBB-DOUGLAS model of economic profitability. The analysis shows that 70.71% of the producers in the study area develop adaptation strategies to climate change. These include reforestation (34.3%), diversification of agricultural activities (30.6%), cultural practice (26%) and adaptation of the cropping system which is practiced very little (9.2%). These adjustments mostly technical, implemented by producers have repercussions on their economic performances. In addition, cropping system and diversification of agricultural activities appear to be the types of adaptations the most economically profitable at the level of 1%.Key Words: Climate Change, shea parklands, economic profitabilit
Influence des voisins sur le développement des espèces locales introduites dans les formations naturelles soudaniennes et guinéennes du Bénin
L’objectif de l’étude est d’analyser l’influence des voisins sur la croissance des arbres des 4 espèces suivantes introduites dans les formations naturelles dégradées du Bénin: Terminalia superba ; Holoptelea grandis ; Khaya grandifoliola ; Khaya senegalensis. Ainsi, 170 et 31 placettes circulaires de 10 m de rayon sont aléatoirement installées dans les plantations d’enrichissement de la forêt classée de la Lama et des galeries forestières de Bassila avec pour centre les individus des espèces introduites. Dans chaque placette, le diamètre, la hauteur et la distance séparant l’espèce introduite de ses voisins sont mesurés. Le statut social de dominé, codominant et dominant des arbres est apprécié. Une analyse en composantes principales est effectuée sur les paramètres dendrométriques liés aux compétiteurs et a permis d’extraire les axes principaux qui sont ensuite corrélés avec les paramètres dendrométriques et sociologiques des individus centraux afin d’analyser l’influence des compétiteurs sur le développement des espèces introduites. Les résultats indiquaient que dans les forêts enrichies de la zone guinéenne, le nombre élevé de compétiteurs autour des individus introduits et leur hauteur et diamètre élevés ont maintenu certaines espèces comme Holoptelea grandis, Khaya grandifoliola et Khaya senegalensis dans la strate inférieure. Concernant Terminalia superba, la hauteur, le diamètre et la densité élevés des compétiteurs autour, ont influé positivement sur sa croissance en hauteur. Dans les forêts enrichies de la zone soudano-guinéenne, les compétiteurs n’avaient pas d’influence significative sur la croissance de Terminalia superba et de Khaya senegalensis mais ils affectaient négativement la croissance en diamètre et positivement la croissance en hauteur de Khaya grandifoliola. Les voisins influençaient donc le développement des espèces introduites à travers l’ombrage qu’ils leurs créaient, ce qui doit être pris en compte dans la gestion des formations naturelles enrichies.Keywords: Formations naturelles, enrichissement, influence des voisins, zone climatique, Béni
Caractérisation structurale des formations naturelles enrichies en essences forestières locales: cas des vertisols de la Lama (Benin)
Trois espèces à savoir, Afzelia africana Sm., Khaya grandifoliola Welw C.D.C. et Khaya senegalensis Desr. introduites pour l’enrichissement des zones dégradées de la forêt classée de la Lama, ont été considérées afin d’évaluer l’impact de leur introduction sur la structure et l’écologie de ces zones. Un total de 24 placeaux, tous distants d’au moins 100 m l’un de l’autre ont été installés dans les plantations d’enrichissement de 17, 18, 19 et 20 ans d’âge. Dans ces placeaux, tous les arbres de diamètre 1, 30 m du sol (dbh) supérieur ou égal à 10 cm ont été mesurés. Par ailleurs, la hauteur totale de tous les sujets de chacune des trois espèces cibles a été mesurée. Ces données ont également servi à modéliser la relation entre le diamètre et la hauteur. L’analyse de la covariance a été réalisée pour comparer les peuplements enrichis et les populations des trois espèces sur la base des paramètres dendrométriques en considérant successivement comme covariable, l’âge et l’écartement des plantations. Par contre, les comparaisons basées sur la densité ont été faites par le test de Kruskal-Wallis. La densité moyenne des trois espèces (291 sujets/ha) représente 40% de la densité globale des peuplements enrichis avec une contribution de 20% environ (5,9 m²/ha) à la surface terrière globale de ces peuplements. Quel que soit l’écartement, les structures en diamètres sont dissymétriques avec la prédominance des petits sujets. Ce qui est en partie dû à la compétition qu’exercent les espèces naturelles préexistantes sur les espèces introduites. Au vu des caractéristiques écologiques, dendrométriques et structurales obtenues, il est nécessaire de réaliser des éclaircies destinées à favoriser la croissance et le dévéloppement des sujets d’avenir.Keywords: Plantations d’enrichissement, zones dégradées, essences introduites, vertisol, Béni
Tests de germination et de croissance de Artemisia annua L. anamed sur différents substrats au Bénin
La présente étude a porté sur la germination et la croissance de la variété améliorée anamed de l’armoise annuelle, Artemisia annua L. une espèce antipaludique d’origine chinoise. L’objectif était d’identifier la meilleure technique de production des plants de l’espèce au Bénin et en Afrique. A cet effet des tests de germination des graines de A. annua L. anamed ont été effectués sur une durée de deux semaines dans des germoirs traditionnels et modernes. Par ailleurs, les plants issus des germoirs ont été repiqués dans des pots de substrat sableux et ferrallitique afin d’identifier le meilleur substrat pour une bonne croissance des plants enpépinière. De plus, ces plants ont été transplantés sur terre ferme à trois différents écartements afin de déterminer la densité appropriée pour la plantation de l’espèce. Il ressort des résultats obtenus que les germoirstraditionnels se révèlent meilleurs pour le test de germination des graines de l’espèce (taux de germination de 84,5%). Aussi, le sol ferralitique s’est montré globalement plus approprié pour la production en pépinière del’espèce (9,1 cm, 2,6 mm, 4,9 cm et 14 respectivement pour la hauteur moyenne des plants, le diamètre moyen au collet, la largeur moyenne des feuilles et le nombre moyen de feuilles par plant à 28 jours). Le solferralitique se révèle aussi efficace pour la vitesse de croissance des plants surtout en ce qui concerne le nombre de feuilles et leur largeur. Le rendement en biomasse foliaire de l’espèce est plus élevé en plantationpour un écartement de 0,8 m x 0,6 m (312,4 g/m2). Une bonne production de l’espèce est alors possible sur sol ferralitique avec des écartements de 0,8 m x 0,6 m
Ecological adaptation of the shea butter tree (Vitellaria paradoxa CF. Gaertn.) along climatic gradient in BĂ©nin, West Africa
The ecological adaptation of shea butter trees was assessed based on their dendrometric and production traits in four shea butter tree parks occurring in different climatic zones of BĂ©nin. A total of 99 rectangular plots of 50 Ă— 30 m were established within the four parks according to a random sampling scheme. In each plot, all trees with a diameter at breast height (dbh) >10 cm were inventoried and measured for stem and crown diameters, and total height. The production of 120 productive shea butter trees was quantified. Collected data were used to compute structural parameters for each park. Moreover, stem diameter and height structures of the trees were established. Principal component analysis was performed on the dendrometric variables, and the first three components were correlated with the climatic parameters. Results revealed significant differences between parks in most of the dendrometric and production parameters of shea butter trees. For all the four parks, stem diameter and height structures present a Gaussian shape with left dissymmetry. In the Guinean zone, shea butter trees develop large crowns but produce little quantities of fruits, whereas in the Sudanian regions, the opposite trend was observed
Caractérisation des rhizobactéries potentiellement promotrices de la croissance végétative du maïs dans différents agrosystèmes du Sud-Bénin
L’objectif de cette étude est de caractériser les rhizobactéries potentiellement promotrices de la croissance végétative ou encore en anglais « plant growth promoting rhizobacteria» (PGPR) vivant dans la rhizosphère de douze (12) différentes zones agroécologiques du sud-Bénin. Un échantillon composite de sol et de racines des plants de maïs est prélevé au niveau de 4 différents champs de producteurs par zone agroécologique. Des analyses agrochimiques et microbiologiques sont faites sur ces échantillons. Les résultats montrent que la flore totale des sols étudiés est riche en rhizobactéries. Quinze (15) espèces de PGPR différentes sont identifiées à de fortes concentrations dans tous les échantillons de sols et de racines. Il s’agit de trois espèces de Pseudomonas, trois espèces de Streptomyces, huit espèces de Bacillus et une espèce de Azospirillium. Les sols du sud-Bénin contiennent naturellement des rhizobactéries potentiellement promotrices de croissance végétative. Il ne se dégage pas de lien entre les propriétés chimiques des sols des différenteszones d’étude et la distribution des rhizobactéries PGPR